Eolien en mer: Ségolène Royal valide quatre nouveaux sites d'implantation

Publié le par Notre Terre

Eolien en mer: Ségolène Royal valide quatre nouveaux sites d'implantation
Eolien en mer: Ségolène Royal valide quatre nouveaux sites d'implantation

 

 

La filière des énergies marines en France veut rattraper son retard. L’aventure de l’éolien en mer a commencé en 2007 et, bien après le Royaume-Uni et le Danemark qui représentent à eux seuls près de 75 % de la production, les premiers parcs entreront en service en 2018, sur la côte Atlantique. En attendant le lancement de cette nouvelle croissance « verte » (ou bleue), mercredi 5 août, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a lancé un nouvel appel à projets.

 

Quelles sont les nouvelles zones d’implantation ?

 

Publié sur le site de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), cet appel à projets cerne quatre nouvelles zones de « fermes pilotes éoliennes flottantes », et non cinq, confirme-t-on au ministère.

 

 

 

Quels sont les sites déjà lancés ?

 

Malgré les tergiversations, contestations, manifestations et autres débats publics, les géants d’acier seront d’abord implantés au large de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Nazaire. Suivront Saint-Brieuc, Dieppe-Le Tréport et l’île d’Yeu.

 

Quelles répercussions économiques ?

 

En dehors de l’objectif affiché de diversifier les énergies renouvelables, l’un des autres enjeux de l’éolien mer est de créer une nouvelle filière industrielle nationale. Le Français Areva et l’espagnol Iberdrola, qui ont décroché Saint-Brieuc, promettent 2.000 postes. EDF, qui a développé les zones de Fécamp, Courseulles et Saint-Nazaire, avance pour sa part 1.000 emplois directs, 4.000 indirects, 1.600 pour l’assemblage et l’installation des géants d’acier

offshore, et 300 emplois garantis pendant 25 ans pour la maintenance.

 

 

 

Si un vent de contestation a pu souffler sur l’éolien offshore, c’est d’abord parce que beaucoup craignent que ces « grandes allumettes blanches » ne viennent gâcher le bleu de la ligne d’horizon des côtes françaises. C’est qu’un géant d’acier est presqu’aussi haut que la tour Montparnasse (210 mètres).

 

Les professionnels du tourisme s’inquiètent, les pêcheurs et les riverains aussi. L’Etat rassure : chaque site devrait pouvoir fournir 50 % de la consommation annuelle d’électricité du département limitrophe. Au ministère de l’Environnement, on précise : « Le développement de cette nouvelle filière contribue à l’atteinte de l’objectif ambitieux de produire 40 % de notre électricité à partir de source renouvelable à l’horizon 2030 ».

 

 

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