Abattoir de Mauléon : six mois avec sursis pour l'ancien directeur
Le procès de l'abattoir "bio" de MAULEON-LACHIRRE, bourgade des Pyrénées Atlantiques, a eu lieu la semaine dernière, les 17 et 18 septembre 2018, au Tribunal correctionnel de PAU.
Sur le banc des accusés comparaissaient l'abattoir , personne morale, le directeur d'alors, aujourd'hui retraité et 4 jeunes employés, dont l'un, absent, était représenté par son avocat.
195 infractions ont été retenues par le Parquet -émanation de l'Exécutif-, dont UN SEUL DELIT, la tromperie sur la qualité des "produits" (c'est à dire des viandes), mais PAS les ACTES de MALTRAITANCE et les SEVICES GRAVES infligés aux animaux !
Entre autres horreurs filmées en 2016 par L214, un agneau JETE CONTRE UN MUR ("par énervement") et un autre agneau ECARTELE VIVANT ("un accident") !
Le Procureur a requis 50.000 Euros d'amendes contre l'abattoir pour tromperie sur la qualité des "produits", SEUL DELIT RECONNU, 5 mois de prison avec sursis et 7.500 Euros d'amendes pour son directeur d'alors et de 100 à 700 Euros d'amendes pour les salariés auteurs des faits, soit de simples -et dérisoires- contraventions, de la gnognotte, quoi !
Les plus lourdes peines encourues portent donc sur la tromperie sur la qualité des "produits", seule reconnue comme un délit, ce qui prouve et confirme que notre soi-disant "JUSTICE" la considère plus grave que les souffrances extrêmes infligées à ces malheureux animaux "de boucherie" à la merci de leurs bourreaux et qui ne sont considérés que comme de vulgaires marchandises quelconques, en l'occurence "de la viande sur pieds", pas comme des êtres sensibles et souffrants ayant une âme et un coeur, comme nous...
Que fait donc notre prétendue "JUSTICE" des articles du code rural et du code civil qui considèrent L'ANIMAL COMME UN ÊTRE SENSIBLE et de l'article 521-1 du code pénal, entre autres, qui réprime de 2 ans de prison et 30.000 Euros d'amende les sévices graves et les actes de cruauté commis sur des animaux captifs, ce qui est bien le cas dans les abattoirs, non ???
La décision a été mise en délibéré et le jugement en premier ressort sera rendu le lundi 29 octobre prochain.
Nous réclamons des sanctions maximales et beaucoup plus élevées que les réquisitions du Procureur, en particulier pour les employés auteurs des actes de maltraitance et des sévices sur les animaux
La responsabilité des Services Vétérinaires de l'Etat (vétérinaires des abattoirs dépendant de la DDSV-Direction Départementale des Services Vétérinaires) est EVIDENTE, puisqu'ils/elles étaient présents MAIS N'ONT RIEN FAIT et que, si les caméras cachées de L214 n'avaient pas filmé ces horreurs, rien n'aurait filtré hors de cet abattoir pourtant "bio", c'est à dire censé veiller au "bien-être" des animaux (comme s'il pouvait y avoir un quelconque "bien-être" dans ces lieux où les animaux sont terrorisés et sentent leur mise à mort venir, témoins qu'ils sont, dans l'odeur ambiante et fétide de sang, de la mise à mort de leurs copains de l'horreur...)
Lesdits services vétérinaires de l'Etat ne faisaient pas partie des accusés, car, fonctionnaires, ils ne pourraient être jugés que par un Tribunal Administratif...
Mais il faut savoir -ce que vous ne savez sans doute pas- que les vétérinaires de l'Etat présents dans les abattoirs (ils/elles sont les seuls à y être autorisés) passent en réalité le plus clair de leur temps en fin de chaîne d'abattage, c'est à dire au stade où les animaux sont déjà morts, car leur mission est avant tout de garantir la sécurité sanitaire des "carcasses", c'est à dire des viandes qui vont être consommées, et ce en inspectant et tamponnant ces carcasses, quand ils ne se déchargent pas de cette tâche sur un employé d'abattoir en lui graissant la patte d'un billet (ce que j'ai personnellement constaté dans un abattoir du sud-est de la France il y a quelques années...), mais ils ne sont pas chargés prioritairement de la protection des animaux, contrairement à ce que tout le monde pense, protection des animaux qui passe bien après et dont ils ne se soucient la plupart du temps absolument pas, puisque ces animaux vont mourir ...
Le "bien-être" animal est la dernière préoccupation des abattoirs, dont l'objectif essentiel est LA RENTABILITE et de faire le maximum de bénéfices !
Rien que dans cet abattoir "bio" de MAULEON-LACHIRRE et rien qu'en mars 2016, quand les reportages en caméras cachées de L214 ont été réalisés, un peu avant les fêtes de Pâques donc, 11.000 agneaux ont été tués, sacrifiés, "agneau ou chevreau de Pâques " oblige, c'est à dire pauvre petit bébé hurlant qu'on arrache à sa mère qui hurle elle aussi, complètement paniquée, comme toute maman à qui on arrache son petit !
N'oubliez pas que NOUS, CONSOMMATEURS, sommes responsables de toutes ces horreurs, car les abattoirs et les abatteurs ne sont que LA MAIN ARMEE des CONSOMMATEURS, responsables de l'abattage de 3 MILLIONS d'ANIMAUX par AN, rien que pour la France !
L'abattoir de MAULEON dont c'était le procès la semaine dernière est un abattoir COMME TOUS LES AUTRES : les animaux, êtres sensibles COMME NOUS y souffrent intensément, physiquement, émotionnellement, psychologiquement et y trouvent la mort, une mort à laquelle ils essaient d'échapper de toute leur pauvre énergie de condamnés à la subir. L'échafaud n'existe plus en France pour les humains, même coupables des pires crimes et horreurs, mais pour les animaux INNOCENTS, il existe toujours et se nomme ABATTOIRS...
Quand vous avez un morceau de viande ou de charcuterie dans votre assiette, ne l'oubliez pas , c'est du cadavre d'un animal qui ne voulait pas mourir mais que l'on a tué parce que VOUS, CONSOMMATEUR, avez commandité son assassinat, sa mise à mort en achetant cette viande ou cette charcuterie que vous avez dans votre assiette...
Alors, la solution , LA SEULE SOLUTION pour mettre fin à cet HOLOCAUSTE ANIMAL et ne plus en être co-responsable, LA SEULE SOLUTION, c'est de ne plus acheter aucun produit d'origine animale, viande, charcuterie, lait, oeufs, poissons ,crustacés, coquillages, escargots, cuisses de grenouilles (tranchées vivantes) et leurs dérivés, car
SI ON ARRÊTE D'ACHETER, ON ARRÊTE DE TORTURER ET DE TUER
En effet, c'est une évidence : les abattoirs sont des lieux de souffrance et de mise à mort et il n'y a pas de mise à mort possible dans le bien-être : on le sait bien, mais c'est en le regardant de ses propres yeux qu'on réalise vraiment le sens de ces mots .
Alors, ne vous voilez pas la face, regardez bien ces photos et vidéos tournées dans des abattoirs, car ce qui doit vous choquer, ce n'est pas de voir ces images, mais bien qu'elles aient pu être filmées et que ces pauvres animaux "de boucherie" subissent cela tous les jours, dans tous les abattoirs, parce que VOUS achetez de la viande, de la charcuterie, etc... pour le petit plaisir de votre palais.
Mais qu'est-il, ce petit plaisir, en regard de toute la souffrance endurée par ces animaux pour vous le procurer ?
C'est VOUS qui en êtes responsables, ne l'oubliez pas !
Alors, arrêtez d'acheter des cadavres d'animaux, car si on arrête d'acheter, on arrête de tuer, ne l'oubliez pas !
Et si vous voulez continuer à manger des œufs, mais pas des œufs de poules de souffrance ( car même les poules "élevées en liberté" finissent toutes suspendues vivantes par les pattes à des crochets dans les chaînes d'abattage avant d'être égorgées), eh bien , il y a une solution : si vous avez un jardin, achetez ou adoptez quelques poules (au moins deux pour qu'elles ne s'ennuient pas, et si vous êtes en appartement, achetez des petites cailles de Chine, naines, (au moins deux aussi pour qu'elles ne s'ennuient pas) qui vous feront chacune un petit œuf tous les jours ...
Pétition en ligne : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/abattoirs-horreur-honte-maltraitance-animaux-delit/49957/soutenir#main-block
Nicole BAUDET
Vice-Président co-fondateur de l'Association d'assistance aux animaux dans le besoin
"LES GAMELLES DU COEUR-France" 06000 - NICE - France
lesgamellesducoeur.fr@orange.fr