4 bonnes nouvelles liées au coronavirus
A tout malheur, bonheur est bon.
7 milliards d'individus sur une planète étouffée, étranglée. Une planète qui se meurt sous les assauts de cette folle humanité dont rien ne semble arrêter l'irrésistible progression. Une humanité qui a l'intelligence de se maintenir en vie, faisait même fi des lois de la science qu'elle a réussi à outrepasser. Cette intelligence malheureusement s'arrête là.
Nous n'avons pas été capable de vivre en harmonie avec les grandes lois de la Nature, ni avec nous mêmes et nos congénères. Nous n'avons pas su voir et entendre la détresse de la Terre et de ses peuples premiers qui en étaient les garants et protecteurs. Rien ne semblait nous arrêter, comme un virus qui se propage rapidement, l'humanité a réussi à tout envahir, sa croissance folle qu'elle brandit tel un dogme est devenu mortifère.
Le coronavirus semble apparaitre au moment où nous n'étions plus capable d'arrêter notre gloutonnerie. Voici 4 bonnes nouvelles indirectes que j'ai pu repérer ça et là sur les sites d'informations :
1- La Chine a décidé lundi d'interdire « complètement » et immédiatement le commerce et la consommation d'animaux sauvages, une pratique soupçonnée d'être la cause de la propagation du nouveau coronavirus.
Le comité permanent du Parlement chinois a approuvé une proposition de loi visant à empêcher « la mauvaise habitude de trop consommer des animaux sauvages ». Des pratiques régies au niveau mondial par une convention, la Cites, qui voit les ventes progresser depuis 1975.
2- L’économie chinoise est au plus mal. Les émissions chinoises de CO2 sont en chute libre, les usines sont à l'arrêt ou fonctionnent au ralenti. Le capitalisme triomphant s'effrite sous la peur qu'insuffle le coronavirus. Le trafic mondial est lui aussi au ralenti, les Etats-Unis s'inquiètent de leurs approvisionnements et demandent déjà à la F.E.D de baisser ses taux d'intérêt.
3- La bourse de Wall Street est à son plus bas niveau depuis la crise financière de 2008. Le coronavirus nous montre donc la fragilité de notre économie interdépendante. A l'heure où l'on demande aux banques et aux actionnaires des grandes entreprises d'avoir une certaine tenue, d'arrêter de boursicoter sur le malheur et la misère, les voilà confrontés par la force des choses à une réalité qu'ils n'avaient pas envisagé. Ce coronavirus est une chance, il faut saisir cette opportunité de créer un monde plus humain.
4- Nombre de pays, dont la France, se réveillent avec la gueule de bois, se rendant compte de leur dépendance de la main d’œuvre chinoise. Nos dirigeants, tel un enfant à qui on aurait interdit de toucher la plaque de cuisson car elle est chaude et l'ayant touché malgré tout, comprennent soudainement que la solution de relocalisation des emplois s'avère être une nécessité stratégique. Malgré le nombre incalculable d'injonctions des économistes et écologistes sur cette question, les gouvernements n'écoutaient pas car ils avaient la croissance comme guide, comme divinité à chérir et à nourrir.