Le canton de Genève instaure un moratoire de trois ans sur la 4G+ et la 5G.

Publié le par Notre Terre

5G-danger

Le canton de Genève instaure un moratoire de trois ans sur la 4G+ et la 5G. L’amendement de la loi stipule que toute nouvelle installation sera soumise à un permis pendant cette période. Ceci s’applique à la fois à la 4G+ aussi connue sour le nom de 1ère vague 5G, fonctionnant à la fréquence 3,5 GHz, et à la 5G à 26 Ghz, qui n’a pas encore été déployée en Suisse.

Cet amendement répond à l’inquiétude croissante de la population, a déclaré Jean Rossiaud, le député des Verts au Grand Conseil de Genève. « Le principe de précaution prévaut en raison de l’absence d’études indépendantes sur les effets de cette technologie sur la santé et la biodiversité », a-t-il déclaré. Genève suit ainsi les traces du canton de Neuchâtel, qui a déclaré un moratoire en janvier.

Les municipalités et les cantons affirment que les antennes adaptatives 5G émettent à une puissance de crête beaucoup plus élevée, de sorte qu’elles ne respectent pas les limites d’exposition actuelles, ce qui entraîne des risques plus importants pour la santé. Swisscom affirme que les licences ont été mises aux enchères sans distinction de technologie.

La Fédération des médecins suisses a publié un avis sur la 5G, soutenant que les principes légaux les plus stricts devaient êtres appliqués en raison des questions sans réponse relatives au potentiel que cette technologie a de nuire au système nerveux ou même en matière de cancer.

La Suisse dispose déjà d’un lobby anti-5G qui a récemment protesté contre le déploiement à Berne, Zurich et Genève. Cinq “initiatives citoyennes” – des proposition de référendum légalement contraignant sur l’utilisation de la 5G – ont déjà été lancées en Suisse. Deux d’entre elles ont déjà été formalisées et sont en train de recueillir les 100 000 signatures nécessaires afin d’organiser un vote national qui permettra un amendement de la constitution suisse.

La première tiendra les opérateurs de télécommunications légalement responsables des dommages sanitaires causés par les radiations des émetteurs, sauf preuve du contraire. La seconde propose des limites strictes pour les rayonnements provenant des mâts et donnera à la population locale un droit de veto sur tous les nouveaux plans de déploiement dans leur région.

 

 

Publié dans Les bonnes nouvelles

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