Un avis juridique danois indique que le déploiement de la 5G est illégal en vertu du droit communautaire et international
Un avis juridique préparé par l’avocat Christian F. Jensen, du cabinet Bonnor Advokater au Danemark, indique que le déploiement de la technologie 5G est illégal en vertu des droits de l’homme et des lois environnementales.
« Le Conseil sur les télécommunications sûres pour la santé » a organisé, en coopération avec l’association danoise EHS, MayDay et l’Institut danois de la santé publique, la conférence 5G à Christiansborg le 4 janvier 2019.
Basés sur des recherches scientifiques solides montrant déjà les effets biologiques de la 2G, de la 3G et de la 4G, les locuteurs étrangers et danois ont largement parlé des diverses conséquences humaines et environnementales que la technologie 5G va probablement entraîner. La conférence s’est terminée par une présentation de l’avocat Christian F. Jensen du cabinet Bonnor Advokater, basé à Holte.
La conclusion de l’avocat est la suivante: l’établissement et l’activation d’un réseau 5G — tel qu’il est actuellement décrit — enfreindront les lois actuelles en matière de protection de l’humain et de l’environnement, consacrées dans la Convention européenne des droits de l’homme, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, la directive de l’UE sur la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, la directive de l’UE sur la conservation des oiseaux sauvages, sur le principe de précaution ainsi que sur les conventions de Berne et de Bonn sur la protection des animaux et des plantes.
La conclusion de cet avis juridique est que l’établissement et l’activation d’un réseau 5G, tel qu’il est décrit actuellement, seraient contraires aux lois en vigueur en matière de protection de l’humain et de l’environnement enchâssées dans la Convention européenne des droits de l’homme, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, la directive de l’UE sur la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages et les conventions de Berne et de Bonn.
La raison en est la très importante documentation scientifique disponible, montrant que les rayonnements électromagnétiques hautement fréquents sont nocifs et dangereux pour la santé des êtres humains (en particulier des enfants), des animaux et des plantes. Cela s’applique également lorsque les rayonnements restent dans les limites recommandées par la CIPRNI et sont actuellement utilisés au Danemark ainsi que dans l’ensemble de l’Union européenne.
Les effets néfastes exacts de la 5G sur la santé ne sont pas connus, car le système n’est pas défini avec précision, bien qu’il soit basé sur les recherches actuelles sur les effets des rayonnements électromagnétiques radiofréquents sur, par exemple, des corps humains et des animaux, y compris la provocation de dommages de l’ADN et du stress oxydatif. Il semble hautement improbable que cela ne provoque pas les mêmes dommages que les systèmes actuels, d’autant plus qu’il repose sur la même forme de radiation fondamentale.
L’État danois gagne des sommes considérables en accordant des licences pour l’établissement et le fonctionnement des systèmes de communication, notamment en vendant les bandes de fréquences aux enchères à des sociétés de télécommunications qui les utilisent pour générer des milliards de bénéfices, qui sont ensuite taxés.
Alfonso Balmori est l’un des nombreux scientifiques qui se sont exprimés de la manière suivante sur le conflit d’intérêts inhérent à ce problème structurel, cf. Balmori (2005, p. 116): « La controverse est fréquente lorsque les scientifiques reconnaissent des effets graves sur la santé et l’environnement qui entraînent des pertes économiques considérables ».