Toulouse : une micro-forêt dans la cour du collège George-Sand
Ce vendredi matin, 600 arbres ont été plantés sur une surface de 200 m² dans la cour du collège George Sand à Toulouse. Une initiative lancée par l’établissement, en collaboration avec le conseil départemental et l’association Toulouse en Transition.
La cour se végétalise ! Ce vendredi matin l’inauguration de la plantation d’une micro-forêt au collège George Sand a eu lieu, sous l’œil curieux des passants. Planter 600 arbres sur une surface de 200 m² : c’est le projet inscrit dans la transition écologique lancé par ce collège toulousain en collaboration avec le conseil départemental et l’association Toulouse en Transition. Pour Jean-Michel Fabre, vice-président en charge du développement durable au conseil départemental, ce projet permet de « construire avec les citoyens » et « une implication de la population dans la transition écologique de la ville ». L’intégralité du projet a été financée par le conseil départemental de Haute-Garonne, pour un total de 20 000 euros.
L’objectif de cette initiative est de créer une biodiversité qui améliorera la qualité de l’air et limitera « les îlots de chaleur et le ruissellement », précise Jean-Michel Fabre. La forêt doit être dense pour s’adapter à l’espace urbain, d’où la prévision de 3 arbres plantés par mètre carré. Également, un alliage de 17 essences champêtres locales et représentatives du terroir a été sélectionné. La densité et la diversité de cette plantation devraient permettre l’émulation et la coopération entre les arbres, permettant un développement rapide de la micro-forêt et une forte résistance à long terme. Il faut, selon lui, « un travail coopératif » entre le collège, le département et l’association pour planter mais également entretenir la forêt qui va continuer de grandir.
Construire ce projet dans un collège est un réel « outil pédagogique » selon Chadia Tabie, la principale adjointe de l’établissement. Du côté des collégiens, certains découvrent et d’autres ont déjà planté mais jugent cette initiative « utile pour plus tard » et « bien pour la nature ». Et comme ils disent d’une seule voix : « Il vaut mieux planter des arbres là où avant il y avait du goudron ! »