Oui au photovoltaïque, mais pas n’importe où !

Publié le par Gerome

Merci de diffuser ce communiqué (24/11/2009)

Oui il faut développer l’usage du soleil pour produire de l’électricité.

Oui nous avons besoin de centrales de panneaux solaires photovoltaïques.

Mais nous devons d’abord, économiser notre consommation d’électricité.

Ensuite nous ne devons pas sacrifier des terres agricoles en les couvrant de centrales de panneaux solaires. Demain nous aurons besoin de ces terres pour produire notre alimentation. La fin du pétrole pas cher, le dérèglement climatique en grande partie du aux transports routiers nous imposeront de consommer d’avantage d’aliments produits près de chez nous.

Protégeons toutes les terres fertiles. Elles font partie du patrimoine de l’humanité. Déjà en Provence Alpes Côte d’Azur, les terres agricoles sont passées de 14 % en 1970 à 6 % en 2000. N’oublions pas que certaines sont apparemment de qualité médiocre. Mais c’est sur des galets que l’on fait le Château Neuf du Pape. C’est dans des garrigues qu’on élève des chèvres et brebis aux fromages goûteux. D’anciennes terres agricoles sont aujourd’hui boisées, mais sont de qualité.

La solution n’est pas de couvrir des centaines d’hectares comme dans les Alpes de Haute Provence (400 hectares à Puy Michel) ou dans le Var (300 hectares vers Vins Cabasse).

Par contre, installons massivement des panneaux photovoltaïques sur les toits des hangars agricoles, sur les toits des immeubles, sur les toits des entreprises des zones d’activités. Couvrons les parkings des grandes surfaces. Ainsi, il y aura moins de perte entre les lieux de production et de consommation d’électricité. Ainsi, il y aura moins d’impacts sur nos paysages.

Economisons l’électricité. Sanctuarisons les terres agricoles. Développons les énergies renouvelables, notamment solaire.

Chesneau Philippe

Troisième Vice Président

Du Conseil Régional

Provence Alpes Côte d’Azur

Délégué à l'Emploi et aux Politiques Territoriales



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Prix Pinocchio du développement durable 2009

Publié le par Gerome

Et les lauréats des Prix Pinocchio du développement durable 2009 sont…


Les Amis de la Terre ont décerné ce soir à Paris les prix Pinocchio du développement durable 2009, sur la base des votes des internautes. Cette année, les lauréats sont Bolloré dans la catégorie « droits humains », Total dans la catégorie « environnement » et EDF dans la catégorie « greenwashing ».

Dans la catégorie « droits humains », c’est le groupe Bolloré qui a reçu le prix avec 35 % des votes pour les conditions de travail déplorables des travailleurs dans les plantations d’huile de palme de sa filiale Socapalm (Cameroun), dont elle est actionnaire majoritaire.

Le groupe Total a quant à lui reçu le prix Pinocchio dans la catégorie « environnement » avec 29 % des votes de cette même catégorie. Les internautes condamnent la multinationale française pour son implication dans le méga-projet pétrolier Kashagan (Kazakhstan), qui s’annonce comme une catastrophe environnementale et sanitaire. Ce cas illustre le double discours du groupe qui, loin de l’image moderne et éthique qu’il cherche désespérément à se donner, continue à investir massivement dans des projets fossiles polluants et archaïques.


Pour le « greenwashing » enfin, c’est EDF qui remporte le prix avec 42 % des votes de cette catégorie pour sa récente campagne de communication « Changer d’énergie ensemble » qui a coûté plus cher que les dépenses du groupe en recherche et développement dans les énergies renouvelables. Ces dernières ne représentent elles-mêmes qu’une part infime du chiffre d’affaires du groupe par rapport au nucléaire.

Les Amis de la Terre organisent chaque année les Prix Pinocchio du développement durable pour dénoncer le bilan désastreux de grandes multinationales, en termes économiques, environnementaux ou sociaux. Les multinationales, toujours aussi peu encadrées, ont de plus bénéficié de financements publics sans précédent pour éviter de pâtir de la crise et ce sont les contribuables et les salariés qui doivent assumer les coûts.

Pour Gwenael Wasse, chargé de campagne pour la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises aux Amis de la Terre, « malgré les beaux discours, les multinationales continuent à faire ce qu’elles veulent sans être inquiétées, en s’en tenant à des accords volontaires dont l’inefficacité est flagrante. Dans la crise systémique actuelle, il est plus que jamais temps que les décideurs prennent leurs responsabilités et mettent enfin en place des lois contraignantes.

Il n’est plus admissible que les intérêts privés des multinationales continuent à primer sur l’intérêt général, l’avenir de la planète et le bien-être de ses habitants ».
Nombre total de votant : 7 494. Les résultats des votes détaillés par catégorie sont accessibles sur le site www.prix-pinocchio.org
Les images de la cérémonie sont disponibles en ligne, le 25/11 au matin sur : www.flickr.com/photos/amisdelaterre-france/

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Vaccin grippe A : mes raisons pour dire non

Publié le par Gerome

Communiqué de presse de  Michèle RIVASI (députée européenne Europe écologie / Les Verts, professeur agrégée de biologie)



Au lendemain du débat Mots Croisés diffusé sur France 2 hier soir lundi 23
>> novembre, l'eurodéputée écologiste française Michèle Rivasi précise sa
>> position sur la campagne de vaccination anti-grippe A initiée par le
>> gouvernement et rappelle quelques chiffres.
>>
>> "Je ne me ferai pas vacciner contre la grippe A, et cela pour différentes
>> raisons, affirme Michèle Rivasi, agrégée de biologie et députée européenne
>> Europe Ecologie. Tout d'abord parce que cette campagne de vaccination repose
>> sur des vaccins expérimentaux, sans un recul clinique suffisant et pour
>> lesquels les fabricants refusent de supporter les conséquences d'éventuels
>> effets secondaires graves."
>>
>> "Ces risques ne sont pas minimes, insiste Michèle Rivasi. La première vague
>> de vaccinations faite en France sur le personnel médical montre d'ailleurs
>> que les complications sont plus nombreuses que prévues." "On recense
>> aujourd'hui en France 8 complications aigues, dont 2 syndrômes de Guillain
>> Barré, parmi les 100 000 personnes vaccinés. Ces chiffres donnés par
>> l'AFSSAPS, l'autorité française en matière de médicaments, montrent que la
>> fréquence des effets secondaires suite à la vaccination anti-grippe A, en
>> particulier les effets les plus graves, se révèlent bien supérieurs aux
>> estimations des autorités de 1 pour 100 000" analyse Michèle Rivasi.
>>
>> "De plus, poursuit l'eurodéputée française, le manque d'information sur les
>> adjuvants présents dans les vaccins administrés ne permet pas aux personnes
>> vaccinées de donner leur consentement correctement et en toute connaissance
>> de cause." "Comment savoir quand vous lisez AS03 ou MF59C.1, que le vaccin
>> devant vous contient de l'aluminium, un dérivé du mercure ou encore du
>> squalène, une huile interdite aux Etats Unis, des traces d'oeufs ou d'autres
>> susbtances auxquelles vous pouvez être allergique ? Cela ne permet pas de
>> prendre une décision en étant correctement informé. C'est pourquoi il est
>> urgent que l'information donnée dans les centres de vaccination soit plus
>> transparente et explicite afin d'éviter des problèmes par manque
>> d'information," demande Michèle Rivasi.
>>
>> "Je ne suis pas anti-vaccination mais ces différents éléments me font
>> profondément douter du bien-fondé de cette campagne de vaccination
>> anti-grippe A, notamment auprès de populations sensibles comme les enfants
>> ou les femmes enceintes... Et ce, d'autant plus que la grippe A s'avère
>> finalement moins dangereuse que prévue" conclut l'eurodéputée. En effet, il
>> semble que le sentiment d'urgence qui prévaut à cette volonté de vaccination
>> massive s'appuie sur un alarmisme excessif. "Ce virus de la grippe A s'avère
>> particulièrement contagieux, notamment auprès des moins de 40 ans, mais
>> finalement beaucoup moins virulent et surtout beaucoup moins mortel que
>> celui par exemple des précédentes grippes saisonnières" déclare Michèle
>> Rivasi. "En Australie, où l'épidémie s'est terminée, les chiffres témoignent
>> d'une mortalité beaucoup plus faible qu'annoncée," complète l'eurodéputée.
>> En effet, des 6 000 morts envisagés mi-juillet 2009 par la ministre de la
>> santé australienne Nicola Roxon, le bilan au 30 octobre 2009 fait état en
>> Australie de 187 décès et 37 000 personnes contaminées. En Grande Bretagne
>> aussi, les prévisions ont été revues à la baisse. Au lieu des 65 000 décès
>> anticipés, les autorités considèrent maintenant un bilan d'environ 1 000
>> morts. Soit bien moins que les 4 000 à 8 000 morts annuels causés en moyenne
>> par la grippe saisonnière.
>>
>> Par ailleurs, selon l'article 9 du contrat passé entre le Ministère de la
>> Santé et les laboratoires pharmaceutiques, c'est l'Etat qui va assumer la
>> responsabilité juridique d'éventuels complications et effets secondaires
>> provoqués par ces vaccins," relève Michèle Rivasi. "C'est très grave et cela
>> constitue un regrettable précédent. Jamais jusqu'ici les compagnies
>> pharmaceutiques n'ont été dispensé de leur responsabilité de fournir un
>> produit sain. Cette décision du gouvernement n'est pas une bonne chose pour
>> la santé des citoyens."
>>
>> "Ce vaccin anti-grippe A représente dans ces conditions, selon moi, trop de
>> risques individuels pour des bénéfices très faibles" déclare Michèle Rivasi.
>>
>> Machiavel disait que "celui qui contrôle la peur des gens devient le maître
>> de leurs âmes". A méditer dans une société de plus en plus sécuritaire où le
>> principe de précaution peut être dévoyé à des fins politiciennes ou
>> financières.


Publié dans Divers (Hors sujet)

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L'argent mal utilisé

Publié le par Gerome

Question :

Combien coûte la guerre en Irak?

Selon une étude de Joseph E. Stiglitz, prix Nobel d’économie, et Linda Bilmes, de l’université de Harvard, si cette guerre perdure jusqu'en 2010 elle coûtera 2 000 milliards de dollars pour les Etats-Unis!
La guerre en Irak coûte 4,5 milliards de dollards par mois.

Combien coûte la guerre en Afghanistan?

Pour ce qui est de la france, 330 millions d'euros en 2009, un coût qui est déjà en hausse de 40% par rapport à 2008.
Coût des OPEX françaises : 1,336 milliards d'euros.

Selon les chiffres du Pentagone, la guerre en Irak et en Afghanistan devrait coûter exactement 361.491 dollars chaque minute, soit 190 milliards de dollars en 2008. C'est en tout cas la somme que le secrétaire à la Défense Robert Gates vient de demander au Congrès pour financer l'engagement américain dans ses deux conflits. L'estimation initiale n'était que de 141 milliards de dollars. Rappelons au passage que cette somme s'ajoute au budget de la Défense, déjà considérable (481 milliards).

Je ne vais pas m'amuser à calculer le coût des OPEX des autres pays car on s'en sortirait plus. Mais prenons seulement le budget militaire (en ce  qui nous concerne, leur engagement en Irak) des USA.

2000 milliards de dollars.
Si vous avez lu l'article plus bas concernant la fonte des glaces et l'urgence planétaire qui en découle, on peut légitimement se demander si cet argent ne serait pas plus utile à la recherche de technologies vertes, de fabrication de digues, d'aide aux pays insulaires, aux villes côtières etc...

2000 milliards de dollars c'est 85 fois le budget de la recherche en france.
C'est aussi le PIB de la france en 2008 ( à 800 millions d'euros près)
Et pour bien se dégoûter c'est 5 fois le budhet nécessaire au développement du projet "DESERTEC". (Lisez l'article c'est très intéressant).

En d'autres termes cet argent utilisé intelligemment pourrait faire de la Terre un véritable paradis, sans centrales à charbon, ni nucléaire. On pourrait équiper le monde entier avec de l'énergie solaire et donc freiner cette spirale infernale du réchauffement climatique et des dégâts que cela est en train d'occasionner.
Ce qui est rageant dans cette histoire c'est que la guerre en Irak a été bâtie sur un mensonge, le plus grand mensonge de l'histoire.

 

Publié dans Nature

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La fonte des glaces pourrait coûter jusqu'à dix crises financières

Publié le par Gerome

"Eh cap'tain! Iceberg droit devant!"


"comment matelot?"


"J'ai dit : Iceberg droit devant!"

"Il est à combien ton glaçon?"

"Oh, à vue de nez 3 ou 4 bornes"

"Bah, laissez faire. On sera encore à temps de voir tout à l'heure, ya pas le feu!"


Cette situation serait impenssable dans la réalité, pourtant l'humain fonce droit vers l'iceberg en se disant qu'il a encore un peu de temps. Mais lorsqu'il se rendra compte qu'il faudra manoeuvrer le navire pour éviter l'iceberg, il sera trop tard.

C'est ironique, c'est dramatique et c'est en même temps symptomatique (pour finir avec les rimes ique) de la race humaine.

 

Voici un très bon article du journal le Monde qui argumente de façon plus sérieuse ma comparaison :



Jusqu'à 28 000 milliards de dollars, soit 18 840 milliards d'euros, c'est ce que pourraient causer les dommages d'inondations dans plus d'une centaine de grandes villes côtières à la suite de la fonte des glaces en 2050, selon une étude (en anglais) publiée lundi 23 novembre par le WWF et l'assureur Allianz. Entretien avec Elise Buckle, chargée de l'énergie et du climat au WWF France.




Que recouvre ce chiffre de 28 000 milliards de dollars ?

En cas d'augmentation du niveau de la mer d'un demi-mètre d'ici à 2050, c'est la valeur des biens exposés à des inondations, des tornades, des destructions liées aux événements climatiques dans 136 villes portuaires dans le monde entier. On a beaucoup parlé de la crise financière et du sauvetage des banques, qui ont coûté 3 000 milliards de dollars (2 000 milliards d'euros). Là, on serait à 28 000 milliards de dollars. C'est donc presque dix fois plus que ce qu'a coûté la crise financière. L'idée était d'attirer l'attention des décideurs politiques mais aussi des investisseurs sur le fait que le coût du réchauffement climatique va être beaucoup plus important que celui de la crise financière.

Le rapport se concentre sur 136 villes. Parmi elles, quelles seront les villes les plus touchées ?


Les grandes villes américaines sont assez symboliques, mais les mégalopoles d'Asie sont au premier plan. Les villes qui sont le plus proche du niveau de la mer en terme d'altitude sont les plus menacées. En général, elles sont également très peuplées et une grande partie de leur population est très vulnérable. C'est le cas, par exemple, au Bangladesh ou en Inde, où énormément de personnes ont quitté la campagne pour s'entasser dans des bidonvilles près de la mer.

Ces personnes ont très peu de moyens pour s'adapter, pour faire face en cas de montée des eaux, en cas de catastrophe naturelle ou pour déménager. Dernièrement, nous avons publié un classement des mégalopoles asiatiques selon leur degré de vulnérabilité au changement climatique. Quasiment toutes sont situées près de la mer.

Un zoom est fait sur les villes du Nord-Est américain. Pourquoi ?

L'idée était de montrer que, dans une ville comme New York, le réchauffement climatique pourrait avoir des effets dévastateurs, beaucoup plus que le 11-Septembre par exemple. On s'est intéressé à Baltimore, Boston, New York, Philadelphie et Providence. S'il y a une augmentation du niveau de la mer de seulement 0,65 m d'ici à 2050, on estime que le coût de l'exposition des biens dans ces quatre villes se situera entre 1 300 et 7 400 milliards de dollars. C'est vrai qu'avec la crise économique il est difficile, pour le moment, pour le président Obama de s'engager sur le climat alors que beaucoup d'Américains ont perdu leur emploi ou n'ont plus de maisons. A très court terme c'est très difficile à vivre, mais à long terme la catastrophe risque d'être beaucoup plus grave.


Que peut-on faire ?


On cherche des solutions compliquées, comme la séquestration du carbone pour les usines, mais la nature nous propose aussi des solutions beaucoup plus simples. Il faudrait investir beaucoup plus dans certains eco-systèmes qui peuvent jouer le rôle de protection naturelle. Par exemple, quand il y a eu le tsunami en Asie en 2005, on a remarqué que les mangroves avaient joué un rôle très important pour protéger les habitations et les gens qui étaient au bord de la mer. Il faudrait donc restaurer les mangroves, les replanter. On pourrait aussi parler du rôle de la forêt, qui nous offre des services sans limites et quasiment gratuitement. A long-terme, c'est là qu'il y a des solutions durables.


Dans le cas du Nord-Est américain, il faudra mettre en place des solutions beaucoup plus radicales pour relocaliser progressivement les populations et les infrastructures. Mais il faudrait le faire dès maintenant car ça coûtera beaucoup plus cher de réparer après coup.


Dans son rapport sur l'évaluation des coûts économiques du changement climatique, Nicholas Stern a expliqué que si l'on agit maintenant, ça nous coûtera environ 1 % du PIB mondial. Si l'on ne fait rien, il estime que cela va nous coûter environ 20 % du PIB mondial. C'est aussi une leçon pour l'humanité pour réfléchir à la façon dont on va construire les villes de demain afin qu'elles soient mieux intégrées dans leur environnement naturel.

 

Bon, tout ça c'est très bien. Pour prendre nos décideurs par les sentiments il suffit de de leur parler pognon, en général, il y a une réaction. Cette étude est limpide et il faudrait être un abruti profond pour ne pas suivre ces conseils à la lettre. Cependant, je pense que personne ne va rien faire, en restant le plus objectif possible.

Les bénéfices du PIB sont utilisés pour la recherche militaire, spatiale, pour entretenir une armée de connards en Afghanistan et en Irak alors que les vrais besoins urgents sont ignorés purement et simplement!

Voilà la race humaine.

 

Cet ours qui s'apprête à mourir vaut tous les PIB du monde.

 


Publié dans Nature

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