Le mur végétal le plus haut de France à Villeurbanne

Publié le par Gerome

Le mur végétal le plus haut de France va être érigé à Villeurbanne. Il contribuera à la biodiversité animale et végétale en ville et marquera avec originalité l'entrée Est de Villeurbanne.

Au cœur du quartier de Cusset, à l'angle du cours Émile-Zola et de la rue Francis-de-Pressensé, fréquentés par plus de 22 000 véhicules chaque jour, la Ville va ériger un mur végétal sur 17 mètres de hauteur pour 14 mètres de largeur.
Sa construction a des allures d'événement car ce sera le mur végétal le plus haut de France. Il a été pensé selon un principe de contreforts, avec des espaces en creux qui reprennent l'esprit des Gratte-ciel.

L'aménagement d'un tel mur contribue à la biodiversité animale et végétale en jouant un rôle de trait d'union entre les grands espaces (Parc de la Commune de Paris, Anneau bleu) et les plus petits espaces de cœurs de quartier (square Dreieich, place Balland) favorables à l'installation de l'avifaune. Cette surface végétale présente par ailleurs un intérêt écologique certain par la création d'une biomasse importante, facteur de régulation thermique en milieu urbain, de captation et fixation de pollution atmosphérique.

Le chantier va débuter en janvier pour une durée de cinq mois. Eric Pierre Ménard, le paysagiste concepteur du projet a travaillé sur une proposition qui évoluera au rythme des saisons avec des variations de couleurs qui donnera l'impression d'une pixellisation. Des arbustes à grandes feuilles seront plantés au sommet et son socle sera aménagé à la manière d'un mini square avec un bosquet de petits érables.

A Villeurbanne, l'espace public est pensé comme un lieu de partage et d'urbanité. La présence de la nature et la biodiversité participent au bien être en ville. La Ville continue à accroître le nombre et la superficie des espaces verts avec l'objectif de créer ou d'aménager des espaces naturels dans chaque quartier, dans toute la ville.

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Kenya: un barrage éthiopien menace le lac Turkana

Publié le par Gerome

La région du lac Turkana (nord du Kenya) risquent d'être détruites par la construction d'un barrage hydro-électrique en Ethiopie sur l'un des principaux affluents du lac, a mis en garde mercredi une ONG écologiste.

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Actuellement en construction sur la rivière Omo, dans le sud de l'Ethiopie voisine, le barrage de Gilegel Gibe III doit être mis en service en 2013 et produira alors environ 1.870 mégawatts (MW) d'électricité.

La rivière Omo, qui prend sa source en Ethiopie, est l'un des principaux affluents du lac Turkana. A terme, trois barrages seront opérationnels sur son cours, avec deux autres centrales situées à 250 km au sud de la capitale éthiopienne Addis Abeba.

Deux ans seront nécessaires pour que se remplisse la retenue d'eau de Gilegel Gibe III, période au cours de laquelle la salinité du lac Turkana, non alimenté, augmentera considérablement, dégradant la biodiversité et menaçant l'économie locale, a affirmé une organisation écologiste kényane, les Amis du lac Turkana.

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Cette ONG demande la suspension des travaux pour que le gouvernement kényan, censé à terme importer une partie de l'électricité produite par le barrage, puisse évaluer l'impact du projet éthiopien sur l'environnement et les populations locales.

"Nous demandons aux autorités kényanes de réévaluer et de bien penser à ce qu'elles sont en train de faire, avant qu'il ne soit trop tard", a expliqué au cours d'une conférence de presse une responsable des Amis du lac Turkana, Samia Bwana.

Près de 300.000 personnes vivent de la pêche et de l'élevage sur les rives du Turkana, plus grand lac de la planète situé en zone désertique. Des centaines de milliers d'autres habitants, agriculteurs et éleveurs, dépendent des crues annuelles de la rivière Omo pour leurs cultures ou l'alimentation de leurs bétails.

"Le projet éthiopien n'apportera rien d'autre qu'une tragédie et du mal au Kenya", a estimé Richard Leakey, paléoanthropologue kényan et défenseur de l'environnement.


"Nous dépendons d'un pays réputé pour ses sécheresses à répétition, son manque d'eau qui ont pour conséquence l'exportation d'une électricité à un prix très coûteux. Il n'y a pas d'avenir dans cette partie aride de l'Afrique pour l'électricité hydroélectrique", a ajouté M. Leakey.

L'étude de faisabilité du projet éthiopien a été "si mal faite que la retenue du barrage même pas remplie, des fissures sont déjà constatées", a-t-il assuré.


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A quoi ça sert de tuer des baleines si c'est pour maquiller des thons?

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Dans l'ombre du CO2, le danger O3

Publié le par Gerome

Hervé Morin du journal le Monde

Au sommet de Copenhague sur le climat, en décembre 2009, le CO2 a été au centre de toutes les attentions. Les Etats-Unis et la Chine, premiers pollueurs de la planète, sont laborieusement parvenus à un accord a minima sur la réduction des émissions de ce gaz.

Un autre gaz à effet de serre, l'ozone, mériterait sans doute de s'inviter dans les discussions entre les deux géants. Selon une étude publiée jeudi 21 janvier par la revue Nature, une part de ce polluant issu d'Asie se retrouve quelques jours plus tard au-dessus de l'ouest des Etats-Unis, au point de mettre en péril les réglementations américaines sur l'ozone.

 

On sait de longue date que la pollution est un phénomène mondialisé : le CO2 d'origine humaine n'est-il pas accusé de chambouler le climat de la planète ? Ne retrouve-t-on pas dans l'organisme des Inuits et des ours polaires de l'Arctique des métaux lourds et des polluants organiques persistants produits à des milliers de kilomètres, dans les pays industrialisés ? Des zones entières du Pacifique ne sont-elles pas colonisées par un océan de débris en plastique ? L'ozone n'est qu'un exemple, frappant, de ces exportations à longue distance des pollutions.

 

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Le trou de la couche d'ozone de 1980 à 1991. La tâche rosesymbolisant le trou grossit d'année en année!!


Pour l'homme, responsable de ses fluctuations, ce gaz est décidément un casse-tête. Quand il fait défaut, dans les hautes couches de l'atmosphère, il ne joue plus son rôle protecteur vis-à-vis des rayons ultraviolets. Mais quand l'ozone est trop concentré dans la troposphère, c'est-à-dire dans cette enveloppe des dix premiers kilomètres d'atmosphère où s'est développée la vie, il se comporte à son tour comme un poison envers la faune et la flore. Les feuillages sont oxydés par cette molécule d'O3 (trois atomes d'oxygène), qui s'attaque aussi aux voies respiratoires des animaux et des humains.


Mais si l'ozone est trop rare en altitude, et trop concentré près du sol, c'est la faute de l'homme : ce sont des gaz réfrigérants et propulseurs qui sont responsables de sa dégradation en altitude. Le protocole de Montréal (1987) a certes permis de restreindre leur usage, mais il faudra encore des décennies avant que les fameux "trous" dans la couche d'ozone, autour des pôles, soient résorbés.

Pour ce qui est de l'ozone troposphérique, les choses sont mal engagées : cet ozone-là, dont la concentration a été plus que doublée au cours du XXe siècle, est un polluant dit secondaire, produit par l'action du rayonnement solaire sur des polluants "précurseurs", notamment le dioxyde d'azote émis par les échappements des véhicules, des cheminées, incinérateurs et incendies de forêt.

Des mesures indirectes ont déjà montré que la déforestation en Indonésie est ainsi responsable d'un panache d'ozone qui peut se répandre jusqu'en Afrique de l'Est. Ces déplacements ont lieu à différentes échelles : en France, les taux d'ozone troposphérique sont plus élevés dans les zones rurales, car il faut souvent plusieurs jours pour que la photochimie transforme en O3 les polluants primaires issus des zones industrialisées.

 

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Trou de la couche d'ozone de 1981 à 1999. Regardez : en 18 ans la couche d'ozone n'a pas arrêté de mincir.


C'est donc aussi le cas entre l'Asie et les Etats-Unis, au printemps. L'origine de cet ozone a pu être retracée par des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) américaine, à partir de nombreuses mesures, dont certaines conduites par des avions de ligne équipés de capteurs à l'initiative du laboratoire d'aérologie de Toulouse (CNRS). "Cela apporte une des preuves les plus évidentes de ces transports à ce jour", note Kathy Law (universités Paris-VI et de Versailles, CNRS).

Il faut encore vérifier que cet ozone d'importation, mesuré à quelques kilomètres d'altitude, finit bien par retomber au sol, où son impact sur l'agriculture et la santé humaine et animale se fait sentir. L'enjeu est important : en Europe, par exemple, une étude de l'Agence européenne de l'environnement estimait, en 2007, que la pollution à l'ozone était à l'origine de 21 400 décès prématurés par an. Côté agriculture, des études ont estimé, en 2000, entre 14 et 26 milliards de dollars (de 15,1 à 28,1 milliards d'euros de l'époque) le coût des pertes de rendement au niveau mondial.


Dans les pays développés, les pics de pollution à l'ozone ont eu tendance à être moins sévères ces dernières années, grâce à la mise en place de réglementations sur les polluants précurseurs. La pollution chronique a cependant augmenté régulièrement. Au cours des prochaines décennies, la hausse la plus sensible concernera l'Afrique et l'Asie.

Dans la mesure où l'O3, contrairement au CO2, ne survit que quelques semaines dans l'atmosphère, "il y aurait un double bénéfice, immédiat, à contrôler les précurseurs de l'ozone, avance Kathy Law : lutter contre ses effets, mais aussi contre le réchauffement climatique". Un des protocoles de 1988 de la convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance - à l'origine destinée à lutter contre les pluies acides - vise précisément à réduire les oxydes d'azote. Les Etats-Unis en sont signataires. Reste à convaincre la Chine d'y adhérer.

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La Poste lance à son tour son service de recyclage de téléphones portables

Publié le par Gerome

La Poste en partenariat avec l'entreprise Anovo, créatrice du site Love2Recycle.fr, lance à son tour son service de recyclage de téléphones portables. Ce dernier permet aux détenteurs de mobiles usagés de les faire valoriser contre une compensation financière. Bouygues Telecom a annoncé ce mardi 12 janvier le lancement d'un service similaire en France dès le 18 janvier prochain.
Après un test mené dans le Sud-ouest de la France, La Poste décide d'étendre son service de collecte et recyclage des téléphones portables à l'ensemble de la France.

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Il suffit aux propriétaires d'appareils hors d'usage de se connecter sur Love2Recycle.fr pour connaître le montant du rachat. Il ne leur reste plus qu'à retourner le téléphone usagé par Lettre Max envoyée gratuitement à domicile, affranchie et prépayée et à attendre un chèque de compensation.

Les mobiles récupérés seront traités de manière appropriée notamment en valorisant les matières premières qui peuvent l'être.

Bouygues Telecom a fait une annonce similaire ce mardi. A compter du 18 janvier, les propriétaires de mobiles usagés pourront se connecter sur Bouyguestelecom.fr pour demander le recyclage de leur appareil. Il leur suffira de renseigner le modèle et l'état de marche du téléphone pour obtenir une estimation de sa valeur de reprise.

Une fois l'estimation effectuée, Bouygues Telecom propose à l'internaute de retourner son mobile, soit à l'aide d'un bordereau préaffranchi, soit d'une enveloppe envoyée gratuitement également préaffranchie.

En contrepartie du retour du téléphone, le propriétaire de l'appareil pourra soit reverser sa compensation financière à l'association Surfrider Foundation Europe qui oeuvre pour la protection du littoral. Ce don sera déductible des impôts.

Il pourra également opter pour une remise sur sa facture Bouygues Telecom s'il est client d'un forfait non bloqué ou recevoir un bon d'achat de la valeur du mobile pour une remise immédiate ou différée, sur l'achat d'accessoires, de téléphone dans un Club Bouygues Telecom. Ces deux options seront mises en place en avril prochain.

Les téléphones collectés seront rachetés par Recommerce Solutions, puis remis en état par les Ateliers du Bocage, membre d'Emmaüs France. Les appareils qui fonctionneront à nouveau seront revendus par Recommerce Solutions en France et sur des marchés émergents, "permettant ainsi à des populations défavorisées d'avoir accès à la téléphonie mobile", explique l'opérateur de téléphonie mobile.

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