45 pays s'engagent pour allier agriculture et développement durable

Publié le par Gerome

Les ministres de l'Agriculture de 45 pays dont la Chine, l'Allemagne, la France ou la Russie, se sont engagés samedi à Berlin : ils veulent développer ensemble recherches et transferts de technologie afin de concilier agriculture et développement durable.

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Quarante-cinq pays ont convenu d'"optimiser la production" agricole pour limiter au maximum les émissions de gaz nocifs pour l'environnement et ayant un impact sur le réchauffement climatique.Sans la mise en oeuvre de cet effort commun, "dans certaines régions du monde, l'agriculture ne sera plus possible à l'avenir" a souligné la ministre allemande Ilse Aigner avant d'expliquer que "chacun des pays réunis s'est engagé à faire un climat-check et regarder comment atteindre un optimum entre agriculture et climat". Pour l'instant, aucun objectif chiffré n'a été fixé.

Bruno Le Maire a de son côté ajouté que cet accord impliquait "une politique agricole commune et ambitieuse" en Europe, soulignant qu'il refuserait "toute politique qui braderait la PAC (Politique agricole commune)" dont l'avenir après 2013 est déjà en négociations au niveau européen. Se disant favorable à ce qu'"un lien soit établi entre l'effort pour le développement durable et l'effort agricole", le ministre français de l'Agriculture a également prôné une régulation des marchés à l'heure où "la volatilité des prix est insoutenable pour les agriculteurs européens".
Maxisciences




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5 000 consommateurs et l'équilibre financier pour Enercoop !

Publié le par Gerome

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2010 s'annonce au mieux pour l'énergie citoyenne : Enercoop a dépassé en ce début d'année le seuil des 5 000 consommateurs, lui permettant d'atteindre le point d'équilibre financier.

 

Cela constitue une réelle performance sur le marché difficile de la fourniture d'électricité, à l'heure où les principaux nouveaux acteurs accusent encore un déficit important. Une belle preuve, s'il en faut, de viabilité et de réussite du modèle coopératif appliqué à l'énergie !

 

A noter que les 5 000 consommateurs séduits par l'approche écologique et solidaire de la coopérative sont des consommateurs satisfaits ! Sur les 13 000 plaintes enregistrées en 2009 par le Médiateur de l'énergie, aucune ne concerne Enercoop.


 

Cette situation permet désormais à la coopérative  de passer à la phase suivante de son développement, à savoir la création de coopératives locales de production d'énergies renouvelables, de commercialisation de l'offre de fourniture et de services énergétiques.

 

La première d'entre elles, Enercoop Ardennes, a vu le jour l'année passée et produit d'ores et déjà de l'énergie photovoltaïque pour Enercoop. Elle sera rejointe d'ici la fin de l'année par Enercoop Rhône Alpes et Enercoop Nord Pas de Calais.

 

L'énergie citoyenne est en marche...

 

L'équipe Enercoop
> contact@enercoop.fr
> www.enercoop.fr
> 0811 093 099 (prix d'un appel local)

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Enfin il est arrivé!............Le portable solaire!

Publié le par Gerome

Il s'appelle Samsung Blue Earth, il est bleu, comme son nom l'indique mais surtout exempt de matières toxiques et surtout fabriqué à partir de plastique recyclé. Même son emballage est en carton recyclé transformable au choix en pot à crayon ou en cadre photo! Samsung a poussé loin le détail, fidèle à son principe de portable vert (et là ce n'est pas du greenwashing!).

On remarque immédiatement la présence des capteurs solaires sur le dos de l’appareil. Le Blue Earth peut ainsi être rechargé partiellement sans solliciter son chargeur : une heure d’exposition à la lumière naturelle équivaut en moyenne à 10 minutes de conversation en 3G.
Toujours dans cette optique d’économie d’énergie, après un raccordement au chargeur (exempt de substances nocives, comme le phtalate), une alerte signale la charge complète du mobile que vous pouvez alors débrancher du secteur. En fonctionnement, un mode éco permet d’économiser la batterie en jouant sur le temps de veille et la luminosité de l’écran.

Une application écomètre vous permet même de voir combien vous avez économisé de C02 en préférant la marche à votre véhicule personnel et le nombre d’arbres sauvés par votre attitude écologique! Génial non?
Concilier technologie et respect de l'environnement, voilà le véritable défi de notre siècle, je pense sincèrement qu'on peut y arriver, c'est une question de volonté car nous avons la technique pour faire de ce monde un monde meilleur. Je terminerai par une bonne vieille citation qui ne vieillit pas : " ce sont les petits ruisseaux qui font les grosses rivières".




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Pétrole : combien de temps encore?

Publié le par Gerome

Jusqu’à la fin des années 1990, les résultats de l’exploration et les progrès des techniques de récupération assistée dans les gisements en production ont permis le renouvellement des réserves. C’est pour cela que l’on dit souvent « depuis quarante ans, on a quarante ans de pétrole devant nous ». C’est encore le cas en 2005, puisque le monde dispose de 37 ans de réserves. Mais depuis quelques années, le renouvellement des réserves n’est plus assuré par l’exploration : les gisements découverts sont moins nombreux et plus petits (à l’exception de quelques zones nouvelles comme la mer Caspienne par exemple). Cela n’a pas encore d’effet sur la production. Mais il est certain qu’un jour, l’offre de pétrole ne pourra plus suivre une demande toujours croissante. Cela ne prendra pas la forme d’une disparition brutale du pétrole dans quarante ou cinquante ans.

Mais celle d’un pic à partir duquel la production va commencer à diminuer, lentement mais inexorablement. Ce pic, ce maximum, est appelé « pic de Hubbert ». Les experts ne sont pas d’accord entre eux sur le moment où va se produire ce pic. Pour les plus optimistes, c’est dans trente ans et pour les plus pessimistes, c’est dans cinq ans ! L’occurrence du pic de Hubbert est un paramètre des grands enjeux qui nous attendent dans les années à venir !

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Le "peak oil", bombe à retardement du XXe siècle

Alors, le peak oil, c’est pour quand ? Ce moment à partir duquel la production de pétrole mondiale va baisser, faute de réserves, arrive mais à une vitesse encore inconnue : "Impossible de répondre avec précision", reconnaît Jean Laherrère, l’un des membres de l’association Aspo (lire notre article), qui dénonce les surévaluations des gouvernements et des grands groupes pétroliers.

"Le peak oil pourrait déjà être en cours. Au sein de l’Aspo, nous considérons tous qu’il est probable qu’il interviendra à un moment ou un autre au cours de la présente décennie, dit Laherrère, qui a été longtemps directeur des techniques de prospections du groupe Total, avant de prendre sa retraite. Compte tenu du flou savamment entretenu autour des réserves, on ne sera vraiment sûr qu’il a eu lieu qu’une fois que les prix de pétrole commenceront à augmenter de manière systématique (...) Je crois que d’ici là, nous allons connaître une dizaine d’années au cours desquelles la courbe de la production pétrolière va ressembler à un plateau bosselé, avant qu’elle ne commence irrémédiablement à chuter."

Reculer pour mieux chuter

 

Dans le milieu pétrolier, l’unique consensus sur le peak oil concerne les zones de production qui l’ont déjà dépassé : les Etats-Unis (depuis les années soixante-dix), le Canada, le Venezuela et la Mer du Nord.

Le problème, c’est qu’aucun des scenarii officiels ne fait apparaître explicitement le peak oil. Les grands pays producteurs du Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Irak, Emirats arabes unis, etc.) ne devraient pas atteindre leur propre pic avant une trentaine d’années. Il suffirait donc qu’ils produisent plus pour compenser le déclin des autres régions pétrolifères.


"Ce raisonnement, tenu aussi bien par les pdg des principaux groupes pétroliers que la Maison Blanche est risqué à plus d’un titre", souligne Jean Laherrère. Le département américain de l’Energie a publié récemment un graphique indiquant une croissance de la production pétrolière mondiale de 2 % par an pour les prochaines décennies. Dans cette hypothèse, le peak oil n’apparaît pas avant 2037. Mais il est suivi par un effondrement brutal de la production, au rythme de -10 % par an !

"Cette façon d’envisager l’avenir est un crime contre les générations futures", s’emporte Laherrère. Le géologue français poursuit : "Certes, on peut continuer à raisonner à court terme encore pendant quelque temps en augmentant la production mondiale de 1 ou 2% par an. Mais plus on augmente le rythme des extractions pour repousser l’échéance, plus le choc post-peak oil sera dévastateur !"

Réserves "ultimes"
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L’Aspo conteste l’argument développé par les industriels du pétrole, selon lequel la technologie va bientôt permettre de recourir à des réserves pétrolières jusqu’ici laissées de côté (aux Pôles et au fond des océans). Le Dr Colin Campbell, fondateur de l’Aspo, explique : "On ne peut pas faire appel à ces réserves dites ’ultimes’ sans renchérir substantiellement le prix du baril. Le peak oil, ce n’est pas la fin du pétrole. C’est la fin du pétrole conventionnel pas cher. Mais la nuance ne change pas grand-chose : les conséquences économiques n’en sont pas moins redoutables."

Pour les transports, la situation actuelle est passablement délicate. Selon l’OCDE, plus de 96 % du trafic mondial de véhicules fonctionne encore grâce aux hydrocarbures.

La menace pourrait être encore plus grave pour l’agriculture intensive. Dans les textes de l’Aspo revient régulièrement la référence au lien entre l’explosion de la population mondiale et l’expansion de l’utilisation des engrais synthétiques à base d’hydrocarbures. "L’agriculture est devenue une filière de transformation du pétrole en nourriture, rappelle Laherrère. Après le peak oil, les prix du pétrole devraient augmenter inexorablement.


La ’révolution verte’ des engrais chimiques est l’un des facteurs qui a permis de multiplier par quatre la population mondiale au cours du XXe siècle. Tous les pays dont la démographie repose sur une agriculture intensive (les pays développés et un grand nombre de pays en développement) ont quelque matière à s’inquiéter d’une augmentation séculaire et irréversible des prix du pétrole.

Les grands équilibres géopolitiques pourraient eux aussi être bouleversés par la crise énergétique et économique qui, selon l’Aspo, devrait succéder au peak oil. Selon les chiffres publiés par BP en 2003, les pays du Moyen-Orient disposent de 65,4 % des réserves "prouvées" de pétrole dans le monde (25 % reviennent à la seule Arabie Saoudite). Leur part dans le marché mondial est déjà de 28 %. Selon l’Aspo, elle pourrait dépasser les 40 % d’ici deux décennies. La seconde guerre du Golfe pourrait un jour s’avérer n’être que la "deuxième".

 

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La lessive le Chat épinglé par l'OIP pour publicité mensongère et Greenwashing

Publié le par Gerome

Allez! Encore un de plus qui se la joue écolo pour faire vendre! Lisez ceci, c'est ahurrissant :

L'Observatoire indépendant de la publicité dénonce la stratégie marketing de la marque de lessive. La publicité est accusée de surfer sur la vague écolo, en donnant l'impression au consommateur de contribuer à la préservation de l'environnement. 

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Des couleurs vertes, des formules inexactes, la mise en scène du produit: la lessive Le Chat ne lésine pas pour donner l'impression d'être écolo. Au point que l'Observatoire indépendant de la publicité (OIP) l'accuse de "greenwashing" (voir définition plus bas).

Si 60 millions de consommateurs confirme l'écotoxicité de l'eau de lavage de toutes les lessives dans une étude de novembre 2006, les lessives portant le label éco-européen sont celles qui polluent le moins. Or, l'OIP accuse Henkel de ne pas porter cet éco-label. Et si un consommateur curieux veut connaître la composition du produit, il ne trouverait sur le site du groupe que des allégations vagues selon l'OIP. L'huile de palme (dont les écologistes dénoncent la surproduction) présente dans la composition du produit, ne comporte aucune indication quant à sa provenance (dans certains pays, elle causerait des conflits importants).

Une publicité mensongère

Jouer sur un code couleur vert pour tromper le consommateur serait déloyal pour l'Observatoire. L'emballage vert dans l'inconscient est relié à la nature et à son respect. De plus, Le Chat fait précéder ses mentions "tensio-actifs d'origine végétale", "100% biodégradables", et "efficace même en eau froide" sur le conditionnement du produit. L'OIP voit dans ces mentions une confusion évidente avec des labels et rappelle une recommandation du code de la publicité arguant que "le choix des signes ou des termes utilisés dans la publicité, ainsi que des couleurs qui pourraient y être associées, ne doit pas suggérer des vertus écologiques que le produit ne possèderait pas". En conclusion, l'OIP recommande à la marque de moins claironner, mais de faire davantage en matière d'écologie.

L'OIP, qui attribue une note aux publicités et permet également aux internautes de la faire, a donné la plus mauvaise note de son histoire à la réclame.

Source : l'express

GREENWASHING : Le greenwashing est un terme anglophone pouvant être traduit par "verdissement d'image". Il consiste à mettre en avant les efforts d'une entreprise en termes de développement durable et de protection de l'environnement, alors même que ces efforts ne sont pas réels, ou moins avancés que ce qui est prétendu en termes de communication. Il s'agit de faire naitre un lien entre le produit et la nature dans l'esprit du consommateur.


Publié dans Nature

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