2010 : année internationale de la biodiversité

Publié le par Gerome



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L'organisationon des Nations unies a proclamé 2010, Année internationale de la biodiversité pour alerter l’opinion publique sur l’état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde.

Face aux menaces qui pèsent sur elle (urbanisation croissante, pratiques agricoles, déforestation, pollutions...), la conservation de la diversité biologique est devenue une préoccupation mondiale.

Agenda :

11/01/2010 : Lancement de l'Année internationale de la biodiversité à Berlin
12/01/2010
: Lancement de l'Année internationale de la biodiversité par le ministre d'Etat Jean-Louis Borloo
21-22/01 : Inauguration par l'UNESCO à Paris d'une nouvelle exposition sur la biodiversité.
02/02 : Journée mondiale des zones humides
21/03 : Journée internationale des forêts
22/03 : Journée mondiale de l'eau
01-07/04 : Semaine du Développement Durable
19-23/05 : Fête de la nature
22/05 : Journée Mondiale de la Biodiversité
05/06 : Journée mondiale de l'environnement
04-08/06 : Les Journées de la Mer
08/06 : Journée mondiale des océans
16-22/09 : Semaine de la Mobilité et de la Sécurité Routière
18-29/10 : 10ème Conférence des signataires de la Convention sur la diversité biologique (CDB ) à Nagoya (Japon)
 

 

Voici le rapport du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement) en détail : OBJECTIFS 2010



En avril 2002, lors de la sixième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique, qui est administrée sous l’égide du PNUE, les gouvernements se sont engagés « à assurer, d’ici 2010, une forte réduction du rythme actuel de perte de diversité biologique aux niveaux mondial, régional et national, à titre de contribution à l’atténuation de la pauvreté et au profit de toutes les formes de vie sur la planète ». Cet objectif, qui a été entériné lors du Sommet mondial pour le développement
durable, constitue l’élément central des activités du PNUE dans le domaine de la diversité biologique.

Par diversité biologique, on entend l’éventail innombrable des organismes vivants présents sur la planète. Ces organismes vivants, à travers leurs interactions entre eux-mêmes et avec le milieu non biologique, constituent les écosystèmes du globe. Ils fournissent des aliments, des médicaments, du bois et des combustibles, de même qu’ils jouent un rôle fondamental dans la purification de l’air, la préservation des sols et la stabilisation du climat.

Ces effets bénéfiques, ou services d’écosystème, dont le rôle est en définitif essentiel à la vie humaine sur la planète, sont à la base de nombreuses industries, allant de l’agriculture à la biotechnologie, en passant par les pêches et l’écotourisme. La valeur de ces services a fait l’objet d’une étude sur une période de cinq ans dans le cadre de l’Evaluation des écosystèmes pour le Millénaire, à laquelle le PNUE a participé en qualité de partenaire. Cette évaluation s’est achevée en 2005, avec l’établissement de rapports de synthèse qui révèlent que les services écosystémiques sont en général sous-estimés, à un coût incalculable pour la
société, notamment pour les pauvres qui sont les plus fortement tributaires des ressources naturelles pour leur santé et leurs moyens de subsistance.

L’état des espèces migratrices fait partie des principales difficultés qui entravent la conservation de la diversité biologique. Le slogan « Objectif pour la biodiversité 2010 » a été retenu comme thème de la huitième session de la Conférence des Parties à la Convention sur les espèces migratrices (CMS), qui s’est tenue en novembre 2005 à Nairobi.

L’ordre du
jour comportait des propositions visant à assurer une protection supplémentaire pour un certain nombre d’espèces, notamment le gorille de plaine, le requin-pèlerin, le dauphin de la Méditerranée et plusieurs espèces d’oiseaux et de chauves-souris d’Afrique et d’Amérique latine. De nouveaux accords ont été signés aussi entre les pays pour stimuler la coopération transfrontalière, afin de renforcer la préservation des éléphants d’Afrique occidentale et de l’antilope saïga d’Asie centrale.

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L'Antilope Saiga

La Conférence s’est penchée aussi sur la question de la grippe aviaire. Pour bien comprendre le rôle que les oiseaux migrateurs pourraient jouer éventuellement dans ce fléau mondial, il a été décidé d’élaborer et de mettre en œuvre un système d’alerte rapide pour prévenir les pays et les communautés de l’arrivée d’oiseaux sauvages potentiellement infectés.

Le système sera mis au point par le secrétariat de la CMS, avec le concours du PNUE. Des spécialistes venant d’autres organisations de premier plan telles que Wetlands International, Birdlife International et le Conseil international de la chasse et de la conservation du gibier seront associés à ce processus.

CONSERVER LA DIVERSITE BIOLOGIQUE

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L'éléphant d'Afrique

L’année 2005 s’est caractérisée par une réorientation des activités au titre de la Convention sur la diversité biologique (CDB), pour passer de l’élaboration des politiques à la mise en œuvre de la Convention et à la réalisation de ses objectifs aux niveaux national et international. Le groupe de travail de la CDB chargé de l’accès aux ressources génétiques et de la répartition équitable de leurs avantages s’est réuni à Bangkok (Thaïlande), pour lancer des négociations en vue de l’adoption d’un régime international et engager des discussions sur des questions et des notions telles que le consentement préalable en connaissance de cause et les conditions mutuellement convenues, qui figureront dans un éventuel régime.

La première réunion du groupe de travail de la CDB sur les aires protégées s’est tenue au mois de juin à Montecatini (Italie). Les délégués présents ont eu des discussions très importantes sur les options envisageables pour l’établissement d’aires marines protégées en haute mer, au-delà des zones de juridiction nationale, ainsi que sur la mobilisation de ressources financières en vue de la mise en œuvre du programme de travail pour les pays en développement. En coopération avec Nature Conservancy, le secrétariat de la CDB a publié un ouvrage intitulé « Vers des systèmes d’aires protégées efficaces : Guide d’action pour la mise en œuvre du programme de travail sur les aires protégées dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique ».

Lors de la deuxième réunion des Parties au Protocole de Cartagena sur la prévention des risquesbiotechnologiques, qui a eu lieu à Montréal (Canada) du 30 mai au 3 juin 2005, les Parties ont adopté un programme de travail pluriannuel pour le mécanisme d’échange d’informations en matière de biosécurité; elles ont arrêté des mesures pour faire face aux priorités et aux besoins des pays en développement dans le domaine du renforcement des capacités; elles ont mis sur pied un groupe d’experts chargé d’étudier et de proposer des approches pour l’évaluation et la gestion des risques; et elles ont entériné les règles qui régiront le fonctionnement du comité chargé du respect des obligations.

La Division du PNUE pour la coordination avec le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) continue de jouer un rôle de premier plan pour veiller à ce que des ressources financières soient effectivement mises à disposition par le FEM pour le financement d’actions stratégiques visant à mettre en œuvre la CDB. Les projets en cours relatifs à la biodiversité et à la CDB représentent au total près de 300 millions de dollars (y compris les cofinancements fournis par d’autres donateurs).

Cet ensemble inclut des activités menées dans plus de 100 pays pour les aider à établir leurs cadres nationaux relatifs à la biosécurité, qui constituent l’une des premières étapes essentielles de la mise en œuvre du Protocole de Cartagena.

COMPRENDRE LA BIODIVERSITE

Par l’intermédiaire de son Centre mondial de surveillance continue de la conservation de la nature (CMSC) basé à Cambridge (Royaume-Uni), le PNUE a poursuivi ses activités d’appui aux secrétariats des conventions concernant la diversité biologique telles que la CDB, ainsi qu’aux Parties à ces instruments.

Le projet sur les indicateurs de la diversité biologique à usage national a permis de mettre au point des indicateurs pour faciliter la planification et la prise de décisions au Kenya, en Equateur, en Ukraine et aux Philippines. Ce projet comporte aussi un volet sur la dissémination des approches mises au point, pour faciliter la production d’indicateurs de biodiversité par d’autres pays et, au niveau mondial, dans le cadre de la CDB. Le CMSC a également établi des Lignes directrices pour l’évaluation et la surveillance de la biodiversité des aires protégées.

Ces principes, qui couvrent toutes les étapes de l’évaluation de la biodiversité dans une aire protégée et de l’élaboration d’un programme de surveillance de la biodiversité, sont basés sur l’expérience pratique du King Mahendra Trust for Nature Conservation et du CMSC dans le cadre de l’élaboration d’un système de surveillance de la diversité biologique pour l’aire de conservation de l’Annapurna au Népal.

Dans la région Asie-Pacifique, le PNUE a coopéré avec la Banque asiatique de développement à la mise en œuvre du Programme environnemental de base dans le cadre de l’Initiative sur les couloirs biologiques. Le PNUE est intervenu comme partenaire pour la conception de l’initiative, et fait office actuellement de secrétariat du Projet d’évaluation de la performance environnementale de la sous-région du bassin Mékong.

Le PNUE est appelé à jouer un rôle important dans la gestion et la surveillance des données relatives à la biodiversité dans les deux phases de l’initiative sur les couloirs biologiques, à savoir 2006-2008 et 2006-2015. En Europe, le processus de la Stratégie paneuropéenne de la diversité biologique et paysagère, dont le Bureau du PNUE pour l’Europe et le Conseil
de l’Europe assurent conjointement le secrétariat, offre un cadre approprié pour examiner les préoccupations liées à la diversité biologique au sein de la région de la Commission économique pour l’Europe, en mettant l’accent sur l’application de la CDB.

Au titre du Programme de rationalisation des indicateurs européens d’évaluation des progrès réalisés dans la poursuite de l’objectif de 2010 relatif à la diversité biologique, six groupes d’experts ont été constitués pour évaluer les principales tendances concernant la réalisation de cet objectif.

SAUVER LES ESPECES MENACEES

L’année 2005 a été marquée par le 30e anniversaire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), un autre traité sur la diversité biologique administré sous l’égide du PNUE. Cette convention vise à établir un équilibre entre la conservation et l’utilisation durable, en veillant à concilier la conservation et la réduction de la pauvreté.

La CITES contribue à soutenir les services de conservation et de répression dans les pays en développement, de sorte que les efforts déployés au plan international pour lutter contre le commerce illicite des espèces menacées d’extinction aillent de pair avec les initiatives nationales. Tout récemment, l’efficacité de la CITES dans la gestion de questions récurrentes concernant la faune et la flore sauvages, à l’instar de l’ivoire des défenses d’éléphant, a amené les gouvernements à élargir son rôle dans la promotion du développement durable. Certaines espèces industrielles des secteurs de la pêche et du bois à fort rapport économique, qui étaient à l’origine jugées hors de portée de la Convention, se retrouvent désormais sur les listes qui y sont annexées.

Parmi les espèces les plus menacées et les plus charismatiques de la planète, les grands singes font l’objet d’un vaste partenariat mondial animé par le PNUE et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). En septembre 2005, grâce à un financement fourni par la Commission européenne, le Projet pour la survie des grands singes (GRASP) a organisé conjointement la Réunion intergouvernementale sur les grands singes et la première réunion du Conseil du GRASP à Kinshasa (République démocratique du Congo), pour accroître la sensibilisation et renforcer l’engagement des milieux politiques et des donateurs en faveur de la préservation des grands singes.

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Cette rencontre a donné lieu à l’adoption de la Déclaration de Kinshasa sur les grands singes, dont le principal but est d’assurer la survie à long terme de toutes les espèces de grands singes et la conservation de leur habitat. La rencontre a également servi d’occasion pour le lancement de l’Atlas mondial des grands singes et de leur préservation, publié par le PNUE, qui présente un aperçu général assez complet des six espèces de grands singes qui existent en dehors de l’Homo sapiens, à savoir le chimpanzé, le bonobo,
l’orang-outang de Sumatra, l’orang-outang de Bornéo, le gorille de l’Est et le gorille de l’Ouest.

Il offre une information de base très dense sur le comportement et l’écologie des grands singes, y compris les caractéristiques détaillées des habitats, leur rôle écologique et les conséquences éventuelles de leur détérioration. Cette publication comporte aussi, pour chacune des espèces citées, une description exhaustive des menaces, des actions de préservation
en cours et d’autres mesures de protection nécessaires.

La contribution de 3 millions d’euros fournie par la Commission européenne couvre aussi le financement de projets nationaux sur une période de quatre ans en Indonésie, en République démocratique du Congo, au Cameroun et en Côte d’Ivoire. Ces projets viendront appuyer l’élaboration de plans nationaux pour la préservation des grands singes dans les Etats de l’aire de répartition, ainsi que la mise en œuvre d’activités de terrain destinées à assurer la survie des populations de grands singes menacées.

DIVERSITE MARINE

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Dauphin de méditérrannée

Tout au long de l’année 2005, le Groupe sur les récifs coralliens a intensifié l’appui apporté par le PNUE aux initiatives nationales, régionales et mondiales pour freiner la dégradation des récifs coralliens de la planète. Il a ainsi élargi son rayon d’action pour y inclure la conservation, ainsi que la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes des récifs coralliens d’eau
froide.

Lors d’une manifestation parallèle de haut niveau organisée en marge de la réunion internationale consacrée à l’examen de la mise en œuvre du Plan d’action pour le développement durable des petits Etats insulaires en développement, adopté à la Barbade en 1994, qui s’est tenue à l’île Maurice au mois de janvier, divers orateurs, dont le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, ont sensibilisé les participants au rôle crucial des aires protégées marines et côtières, y compris les récifs coralliens, pour le bien- être de l’être humain, la réduction de la pauvreté et le développement durable des petits Etats insulaires en développement.

A cette occasion, les gouvernements et les partenaires non gouvernementaux présents ont annoncé des contributions d’un montant total de plus de 20 millions de dollars pour soutenir les réseaux d’aires protégées marines et côtières dans les petits Etats insulaires en développement. A la suite du raz-de-marée survenu en Asie, le Groupe du PNUE sur les récifs coralliens a fait office de centre de liaison entre les organismes des Nations Unies, l’équipe spéciale du PNUE sur le raz-de- marée et les membres de l’Initiative internationale pour les récifs coralliens (ICRI).

A ce titre, il a contribué à l’élaboration et à la diffusion des Lignes directrices ICRI/ICRS pour l’évaluation rapide et la surveillance des dégâts causés par le tsunami aux récifs coralliens. Tout au long de l’année, le PNUE a fourni une orientation stratégique et un appui financier pour renforcer les activités de l’ICRI qui sont menées actuellement par plus de 30 pays et 20 organisations. De plus, en tant que partenaire dans le cadre du Réseau international d’action pour les récifs coralliens (ICRAN), le PNUE a appuyé la mise en œuvre de projets dans 35 pays répartis dans sept régions.

En outre, le PNUE et le secrétariat de la CMS ont produit une publication conjointe sur l’état des mammifères marins et les menaces auxquelles ils sont exposés. Le lancement de cet ouvrage intitulé Petits cétacés : répartition, comportement, migrations et menaces a eu lieu à Nairobi lors de la réunion de la Conférence des Parties à la CMS. Aucune encyclopédie de cette nature n’avait été produite auparavant. A l’exception du grand cachalot, toutes les espèces de baleine à dents qui migrent à travers les océans y figurent. Les éléments fournis dans le rapport en ce qui concerne la répartition, le comportement et les migrations faciliteront l’établissement de plans d’action pour atténuer les menaces auxquelles nombre de ces espèces sont manifestement exposées.

Les autres grands projets de partenariat au titre de la CMS comprennent l’élaboration d’un rapport sur l’état des lamantins d’Afrique de l’Ouest et d’une stratégie régionale pour leur préservation, ainsi que la mise au point d’un matériel didactique sur les petits cétacés pour la région couverte par l’Accord sur la conservation des cétacés de la mer Noire, de la Méditerranée et de la zone atlantique adjacente (ACCOBAMS), avec le concours de la Commission de la mer Noire et du Plan d’action pour la Méditerranée.




Publié dans Les bonnes nouvelles

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Première : une famille de tigres de Sumatra filmée dans le milieu naturel

Publié le par Gerome



Alors que l'équipe de la WWF Indonésie suivait depuis 5 ans les tigres de Sumatra, une de ses caméras a capté les images d'une famille constituée d'une femelle et de ses tigreaux.
Ces images, rares puisque l'espèce est en voie d'extinction, vont permettre aux chercheurs de mieux connaître le tigre de Sumatra et d'en apprendre plus sur le comportement de ce félin.

Publié dans Nature

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OGM : le Conseil d'Etat donne raison au Département du Gers

Publié le par Gerome

Après plus de 5 ans de bataille juridique, le Conseil d'Etat vient de donner raison (le 30 décembre il a annulé les décisions du tribunal adminstratif de Pau et de la Cour d'appel administrative de Bordeaux) au Conseil général du Gers en validant le voeu (pris en juin 2004) par lequel celui-ci s'était déclaré opposé aux essais d'OGM en plein champ.

"C'est une première en France, se réjouit le président du Conseil général, le socialiste Philippe Martin, j'espère qu'elle fera jurisprudence." Parmi les motifs de la décision du Conseil d'Etat à noter notamment que le voeu "porte sur un objet d'intérêt départemental." "Jusqu'alors, se réjouit Philippe Martin, les tribunaux nous avaient répondus que nous n'avions pas à nous occuper d'OGM."

Si cette décision ne donne aucun droit de police au département, elle constitue une première, une victoire symbolique, pour tous les opposés aux cultures OGM.

 

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Ce n'est pas le premier revers que se prennent les OGM en france. La culture du maïs OGM MON 810 de l’américain Monsanto a déjà été interdite par le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) en 2008, si ça continue dans cette voie là, bientôt nous serons débarassés de ces saloperies!


Publié dans OGM j'en veux pas!

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3000 sites pollués en Antarctique

Publié le par Gerome

L'association Robin des Bois a fait des recherches pendant un an avant de faire un inventaire des sites arctiques pollués par des déchets métalliques, chimiques et domestiques, les déchets radioactifs ayant été écartés de l'étude. Au total, on recense 2750 sites pollués, répartis entre l'Alaska (509 sites), le Canada (662), le Groenland (468), la Suède (418), la Norvège (524) et la Finlande (169). Seules les autorités russes ont refusé de répondre aux sollicitations de l'association.


L'Arctique a longtemps été perçu comme le lieu de confinement optimal des déchets de tous horizons. Poubelle des pays riverains depuis une trentaine d'années, l'Arctique voit celle- aujourd'hui ses rivières, lacs et eaux souterraines imprégnés par de multiples polluants, dont les PCB (polychlorobiphényles). Cette contamination est la résultante des variations de température et des niveaux des eaux, de la fonte des neiges, de la pluie et des inondations, interdisant au gel de jouer son rôle de cocon pour les polluants.  

Plus d'infos sur Robindesbois.org

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Publié dans Pollution

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Lumière sur le S.E.L : Système d'échange local

Publié le par Gerome

Un SEL ou Système d'Échange Local est un système d'échange non-monétaire.

Il y a plusieurs avantages aux SEL, mais ils restent difficiles à présenter, car chaque système est différent.

Un SEL est un creuset où chacun apporte son expérience, ses déboires et ses réflexions sur l'économie libérale. Un SEL ne veut pas se couper du reste du monde, mais cherche un autre angle de pénétration pour l'insérer le plus harmonieusement possible. Le SEL donne aussi l'occasion d'expérimenter concrètement d'autres types de relation par rapport au travail, l'argent, les relations sociales, les activités qui nous plaisent ou nous rebutent...


Concrètement, un SEL est un système multilatéral d'échanges, régulé grâce à une unité de mesure intermédiaire. Supposons que l'unité de mesure s'appelle le "sourire" (c'est le cas pour un SEL de France), qu'un selien ou selienne, disons Bill a fait de la couture pour Boule, alors Boule donne à Bill un certain montant de "sourires", dépendant du temps occupé.Comme Boule plus tard effectuera d'autres services pour d'autres personnes du sel, il recevra d'autres "sourires" et cela va tourner.

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Selon ses défenseurs, si l'intérêt fondamental des SELs est de permettre de nouvelles activités et d'introduire de nouveaux flux monétaires, afin de pallier le manque de monnaie traditionnelle des participants, ils permettent surtout de créer des liens plutôt que de créer des biens dans le groupe, qui s'assimile finalement à un grand groupe d'entraide.

Les premiers SELs sont apparus en Europe dans les années 30. Le premier SEL sur le continent américain (LETS en anglais, pour Local Exchange Trading System) a été fondé au Canada, dans les années 80. Michael Linton, écossais, qui vivait sur l'île de Vancouver, voulait ainsi aider les habitants de cette région touchée par le chômage. Il a donc proposé de créer un système basé sur le troc, dans une grande communauté, à l'aide d'une monnaie locale, le green dollar.


L'expérience fut plutôt positive, malgré les réticences de certains éléments clés de la région. Elle a duré cinq ans, avant de s'arrêter, suite à des problèmes internes de bureaucratie trop lourde et manquant de transparence, ce qui a amené une perte de confiance des adhérents. Une vingtaine de systèmes semblables avaient cependant été lancés un peu partout en Amérique du Nord entre temps.


Le premier SEL moderne de France a été créé en 1994, en Ariège. Dix ans après, il y a près de 380 SEL dans 96 départements, de tailles plus ou moins modestes (de 2 à quelques centaines de membres) suivant les régions, qui permettent à plus de 20 000 personnes de procéder à des échanges.

On en trouve aussi en Australie, au Japon, en Amérique latine...

Un SEL est une structure associative déclarée ou libre qui permet aux adhérents de pratiquer des échanges multilatéraux valorisés en monnaie fictive et autonome (souvent basée sur le temps passé) au nom varié (grain de SEL, cacahuète, truffes, bouchons, noix de coco...), et des échanges libres (souvent à caractère de service plus qu'à caractère matériel). Le SEL utilise une unité de valeur pour les échanges monnaie, il est construit pour gérer cette unité et là n'est pas la principale difficulté, même si les règles monétaires peuvent être complexes et très différentes des règles courantes (monnaie non capitalisable, etc.).


Il est donc possible à tous les membres du système d'échanger des services au travers de cette nouvelle économie. Une personne pourra ainsi être créditée de 100 grains de SEL en gardant des enfants pendant une soirée avant d'aller les dépenser ailleurs en cours de guitare par exemple. La valeur d'un service est généralement dictée en fonction du temps qu'il nécessite. Il n'y aura ainsi pas de différence entre une heure de cours de maths et une heure de jardinage.


Cependant, chaque SEL a sa propre logique, et il peut y avoir plusieurs mesures dans certains cas (notamment dans les SEL qui ne se sont pas affranchis de la référence à l'euro). C'est pourquoi de nouveaux types de SEL, appelés SELT, ont émergé ces dernières années. L'unité de mesure étant le temps, on perd la notion de monnaie et tous les « mauvais réflexes » qu'elle peut induire, à condition de comptabiliser strictement le temps passé (c.-à-d. de ne pas comptabiliser plus ou moins de temps comptable que de temps réel). Ce nouveau type de SEL est cependant plus long à mettre en place.

Voici la liste des SEL de france : http://www.selidaire.org/spip/rubrique.php3?id_rubrique=211

Pour les Hautes-Alpes :

La Belle de Gap
chez Aimée CEZANNE - 24 rue du Colonel Roux
05000 GAP

Contact : Gilles BERGER
email : Jpd05000<AT>wanadoo.fr, mppetit<AT>wanadoo.fr
Tél : 04.92.46.22.65
(mise à jour 29/02/2008)



Le Galet du Buëch
8 chemin du trascoulet
05300 LARAGNE

Contact : Marie-Annie CHAPOY
email : machapoy<AT>club-internet.fr
Tél : 04 92 65 22 94
(mise à jour 01/05/2007)



SEL Embrunais
Route de Chalvet - L'Eterlou
05200 EMBRUN

Contact : Danielle
email : communication<AT>selembrunais.fr
site : www.selembrunais.fr
Tél : 04 92 44 36 89
/04 92 43 32 62 (Hélène )
(mise à jour 01/04/2008)


Publié dans Divers (Hors sujet)

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