Ça Vous Regarde : Nutrition : quand notre assiette nous empoisonne...

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Ecologie et spiritualité : deux notions complémentaires.

Publié le par Gerome

 Les grandes religions monothéistes d'antan n'avaient cure de la protection de la planète. Le christianisme pour ne citer qu'elle, était une religion gourmande en ressources naturelles et versé dans le matérialisme : grandes cathédrales richement décorées, campagnes de déboisement pour satisfaire les besoins de l'expansion urbaine, de l'agriculture, de l'armée etc....

Dans ses efforts pour convertir les païens au Dieu unique, elle s'est evertuée à détruire tout les symboles religieux de ces peuples, les arbres et les Forêts, considérés comme des lieux de culte, furent les premières victimes des guerres de religion.


Avant l'expansion chrétienne sur le vieux continent, puis sur le nouveau monde, existaient des croyances anciennes (dites primitives ou primaires). Ces croyances ancestrales étaient en fait la première religion de cette humanité naissante. Les premiers hommes croyaient en plusieurs Dieux, ils croyaient aux Ancêtres et reportaient leurs sentiments les plus communs en des personnages mythiques, créant ainsi une base mythologique ou chaque homme se retrouvait.

Il existe plusieurs termes pour parler des religions primaires : animisme, paganisme ( du latin paganus qui signifie paysan), les chrétiens les appelaient également les gentils ou encore les innocents.

 

Quelques précisions sur le paganisme :


c'est une philosophie religieuse et mystique qui vit au rythme de la nature en fêtant les saisons, les pleine lune, les récoltes. Les hommes sont en contact direct avec la Nature, de ce contact rapproché, de cette intimité avec la Terre, naît la compréhension et le respect de cette dernière. Le paganisme peut être celte, nordique, sibérien, amérindien, grec, wiccan…

Pour les Païens la nature est régie par des âmes ou esprits, analogues à la volonté humaine : les pierres , le vent , les animaux . Il se rencontre surtout chez les sociétés traditionnelles  comme en Afrique, en Amérique du Sud ou en Océanie, mais aussi chez les enfants . Le biologiste Geoffroy Miller  a montré que les chances de survie des humains étaient grandement augmentées s’ils développaient un mécanisme permettant de projeter des intentions sur les objets de leur milieu (en particulier bien entendu autres humains et animaux divers) pour prédire leurs réactions.

yggdrasil3154a7f5.jpg                    Yggdrasil, l'arbre monde dans la cosmogonie scandinave

 

Cette disposition a donc été favorisée par la séléction naturelle  et l’animisme pourrait en constituer une conséquence. Dans les pays scandinaves, il existe un fond animiste en parallèle au christianisme. Les sociétés animistes peuvent être monothéistes  ou polythéistes. En effet, on peut considérer qu’il y a une âme dans chaque objet et croire en un dieu créateur unique. Le fait de croire que tout est énèrgie et vibration donne à ces peuples le respect de tout ce qui vit et de tout ce qui est inerte. La rivière vit, la pierre, l'arbre, la plante, le vent, la montagne. On n'est pas si loin de la philosophie boudhiste qui prône le respect inconditionnel de la vie.

 

Quelques exemples :


les anciens Mayas lorsqu'ils coupaient un arbre en replantaient trois juste après, ils avaient compris que la Forêt était vitale pour eux et ne voulaient pas la détruire, ils se servaient des ressources naturelles avec toute la conscience possible. D'ailleurs ils avaient shématisé leur monde à partir d'un arbre : les branches étaient le ciel, le monde des Dieux, le tronc était le monde terrestre, et les branches étaient l'inframonde, le monde des démons.

Certaines tribus germaniques contemporaines à Charlemagne vénéraient l'Irminsul, un arbre gigantesque considéré comme le pilier du monde, ces gens avaient fait des Forêts leurs sanctuaires et les protégeaient comme leur propre demeure.

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                                  L'Irminsul, arbre vénéré par les germains


On constate que les « religions » d'autrefois ont toute rendu un culte à l’Arbre sacré en hommage au plus important : l'arbre cosmique. Il est le lien entre l'homme et le Divin la Nature et le sacré.

Il a toujours été la colonne centrale, l’axe du monde(axis mundi) autour duquel s’ordonnançait l’Univers, la Nature, le physique, comme la métaphysique et la spiritualité.

L'arbre est une symbolique ancestrale ; il évoque l’élévation et l’amélioration des deux corps principaux : le physique et le spirituel.

L’ arbre hisse ses racines du sol, mais ses branches s'étirent vers le supérieur, vers le firmament.

 

Suite à ces constats on est en droit de se poser une question existentielle : comment serait notre monde si les religions animistes avaient survécues? Je sais qu'avec des si on pourrait mettre Paris en bouteille mais je suis très curieux de savoir dans quel état serait notre Terre actuellement. En d'autres termes, aurait-on basé notre société sur le respect de la Nature comme le préconisaient si justement nos Ancêtres? Là est la question. Les religions monothéistes nous ont apporté leurs lots de guerres, de génocides, d'intolérance, de massacre, d'irrespect face à la Nature, aujourd'hui encore elles n'arrivent pas à se positionner.

 

Des centaines de millions d'individus dépendent des 3 grandes religions, pourquoi les prêtres, les imams et les rabins ne parlent pas plus d'écologie à leurs fidèles? On pourrait espérer qu'ils écoutent et appliquent les prédications de leurs chefs spirituels...

Quoiqu'il en soit je suis très heureux d'assister au renouveau spirituel; de nombreuses religions autrefois disparues reviennent à nous. Le renouveau celtique, l'Asatrù, l'Odinisme, le Druidisme, la Chamanisme, la Wicca, toutes ces religions plongent leurs racines dans l'aube des temps et avec elles, un fabuleux message : RESPECTONS LA TERRE!!

 

 


 


 

Publié dans Divers (Hors sujet)

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L’or noir du Groenland très convoité

Publié le par Gerome

Les compagnies pétrolières se ruent sur le Groenland afin de mettre en place des plateformes pétrolières dans l’Arctique. Les défenseurs de l’environnement semblent impuissants face à cette déferlante.

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Au Groenland, sept sites ont déjà été achetés par des compagnies pétrolières. En effet, comme l’indique l'Institut de géophysique américain (USGS), 13% des ressources planétaires en pétrole et 30% des ressources en gaz seraient présentes au nord du cercle polaire arctique.

Les estimations tournent autour de 51 milliards de barils de pétrole rien que dans les eaux situées à proximité du Groenland. Et le gouvernement groenlandais ne s’y trompe pas : "Le pétrole représente le plus grand potentiel pour nous rendre indépendant économiquement", indique Ove Karl Berthelsen, ministre des Ressources minérales, cité par Sciences et Avenir. A l’heure actuelle, les 56.000 habitants du pays sont essentiellement des Inuits qui se nourrissent de leur pêche.


Trois forages ont déjà été perturbés par les actions des écologistes. Mais un quatrième est prévu prochainement. La compagnie Cairn Energy indique que "2011 constitue notre troisième année d'opérations au Groenland où nous allons investir quelque 500 millions de dollars, portant nos investissements totaux à plus d'un milliard de dollars".

Le gouvernement précise avoir pris ses précautions pour que "la prospection pétrolière ne vienne pas à détruire notre première ressource, la pêche, et l'environnement", mais Greenpeace dénonce "une course suicidaire aux hydrocarbures" et le secrétaire général nordique estime que "le gouvernement groenlandais n'a pas les capacités pour contrôler les forages des compagnies".


Greenpeace peine à se faire entendre, les compagnies comme la Cairn estimant que "Greenpeace fait preuve d'arrogance" et les gouvernements estimant que les écologistes "freine[nt] encore une fois les possibilités d'assurer un meilleur avenir" aux Inuits. Encore une fois car, l’organisation se bat déjà contre la chasse aux phoques.

 

 


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L'écologie pourrait permettre de doper croissance et emploi

Publié le par Gerome

Un objectif de réduction de gaz à effet de serre plus ambitieux de la part de l'Union européenne pourrait créer des emplois et doper la croissance économique d'ici 2020 au lieu de la ralentir comme le craignant de nombreux pays de l'UE, lit-on dans une étude allemande publiée lundi.

 

Passer d'un objectif de 20% de réduction en deçà des niveaux d'émission de 1990 à 30% d'ici 2020 stimulerait l'innovation et l'investissement dans une économie plus écologique.

"L'Europe de l'après-crise peut revitaliser son économie en s'attaquant au défi du climat", suivant cette étude dirigée par l'Institut de recherche des retombées climatiques de Potsdam et commandée par le ministère de l'Environnement allemand.


Un objectif de 30% pourrait augmenter le PIB de l'UE de 0,6% par an, créer six millions d'emplois et porter les investissements européens de 18 à 22% du PIB d'ici 2020, est-il écrit dans cette étude. D'ici à 2020, le PIB européen pourrait ainsi croître de 620 milliards d'euros.

L'étude de 31 pages observe que beaucoup de pays se sont remis de la Grande Dépression de 1929 en augmentant sensiblement l'investissement, surtout militaire. De nos jours, poursuit-elle, investir dans une croissance plus propre peut soutenir la reprise après la crise financière de 2007-2008.


Les pays de l'UE ont accepté de passer à 30% s'il existe un solide accord international. La plupart se refusent à fixer un tel objectif de façon unilatérale, craignant pour la croissance et l'emploi, surtout dans les industries qui dépendent des énergies fossiles.

 

 


Publié dans Nature

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Je vais vomir un peu et je reviens

Publié le par Gerome

Le malheur est dans nos assiettes, car pour des raisons discutables, l’industrie alimentaire est prête à nous faire avaler toutes les couleuvres, pourvu que çà lui profite.

Au moment où le salon de l’agriculture ouvre ses portes, c’est l’occasion de faire le point sur ce que nous proposent nos ingénieux commerçants.

Lorsque vous allez acheter votre steack quotidien, pour ceux qui le peuvent encore, des surprises se préparent.

Tout le monde connait (?) la pratique de la « remballe  » qui consiste à enlever les parties périmées d’un morceau de viande afin de redonner à l’entrecôte une seconde jeunesse, et en broyant les parties enlevées, votre boucher « remballeur » en fait d’éventuelles merguez bien épicées. vidéo

Mais il y a pire.


Certains bouchers peu scrupuleux n’hésitent pas à nettoyer la viande avariée avec de l’acide sulfurique, tel ce marseillais mis en examen en 2007. lien

En 2008, les autorités chinoises ont découvert une pratique peu encourageante : de l’eau est injectée dans la viande, afin d’augmenter la marge bénéficiaire, puisque l’eau coute moins cher que la viande.

Mais le plus inquiétant c’est que de la formaline peut y ajoutée (solution à base de formol) afin de la « désinfecter » et de lui redonner un "bel aspect" . lien


Les enquêteurs chinois ont relevé plus de 70 000 cas de fraude.

Plus de la moitié de la viande vendue dans leurs grandes surface est concernée par cette pratique, et le danger est d’autant plus important que des antiseptiques peuvent être injectés en même temps, et que des produits chimiques, tel l’atropine sont utilisés pour dilater les veines des animaux afin d’injecter une plus grande quantité d’eau. lien


Cette pratique ne se limite pas manifestement à la Chine. lien

Les anglais, gros consommateurs de poulets (1 million de tonne par an) ont découvert que ceux-ci, provenant souvent de Hollande, comportent près de la moitié d’eau.

Ce même poulet se vend aussi en France, et un vendeur de l’entreprise en cause avoue : « nous y rajoutons un peu d’eau, et plus on ajoute de l’eau, plus le prix devient intéressant. L’eau coute moins cher que le poulet ».  lien

Certaines fabricants proposent même un mélange de produits chimiques que vous pourrez injecter dans vos viandes, pour leur donner « du gout » avant de les passer au barbecue, ( lien) et pour donner du gout aux poulets, saucissons, poissons, fruits de mer, les industriels de la viande nous suggèrent d’y intégrer des phosphates, (lien) alors que d’ingénieux industriels proposent d’intégrer des fibres végétales qui permettent « une amélioration de la texture et plus de croquant ». lien


Et que dire de l’aspartame (E951) : il se retrouve dans au moins 6000 produits de consommation courante.

Alors que David Hattan, toxicologue à la FDA, affirme qu’il est sans danger, un autre spécialiste l’a donné à manger à des bébés souris et à observé les mêmes dégâts cérébraux produits par l’acide aspartique. vidéo

Après le lait frelaté à la mélamine, (lien) et celui du porc contaminé au clenbuterol, l’imagination des commerçants ne connait pas de limite. lien

On en vient à se dire qu’il ne faudrait plus prendre le risque de consommer des produits transformés.


Ecœuré, le consommateur se tourne donc vers les légumes, et les fruits, croyant échapper ainsi à ces pratiques dangereuses.

Mal lui en prend.

Les belles pommes rouges qu'il trouve chez son commerçant reçoivent en moyenne 27 traitements.

Plus de 50% des fruits, légumes et céréales consommées en France contiennent des résidus de pesticides, 7% des échantillons dépassant même les LMR (limites maximales en résidus). lien

Les raisins de table posent aussi des problèmes.

Une grande enquête menée par 5 ONG européennes sur 124 échantillons de raisins dans des magasins appartenant à 16 enseignes différentes est inquiétante.

Un seul échantillon ne comportait aucune trace de pesticides.

99,2 % des raisins contenaient des résidus de pesticides, et 4,8% des échantillons dépassaient la LMR. lien

C’est l’occasion de rappeler que la norme n’empêche pas le danger, car même si le produit consommé ne la dépasse pas, les pesticides ingérés s’additionnent dans notre corps, et auront fatalement des conséquences pour notre santé.

Il est plus que probable que tous les autres fruits connaissent le même problème.


Oublions donc les fruits, et optons pour les légumes.

Inutile de s’attarder sur les OGM, technique qui consiste à intégrer les pesticides dans la plante, de façon a tuer les insectes prédateurs qui auraient le malheur de s’y aventurer, mais c’est oublier que si ces pesticides OGM sont dans les fibres de la plante, ils se retrouveront aussi dans nos assiettes. lien

Pour ceux qui ne l’ont pas encore visionné, c’est le moment de découvrir l’émission d’Elise Lucet et Lionel de Coninck « pièces à conviction  » : « assiettes tous risques : manger peut nuire à la santé » (4, 5, 6) mais aussi cette vidéo « des toxiques dans nos assiettes  », et ce documentaire d’Eric Guéret, avec Isabelle Saporta diffusée le 16 février 2011 sur FR3. lien


Une bonne nouvelle quand même : le conseil d’état vient de condamner le Cruiseur, mais il reste d’autres pesticides qui menacent notre santé, et celle des abeilles dont on constate aujourd’hui l’effarante mortalité. lien

Une technique fait fureur aujourd’hui : l’irradiation des aliments. Pour ne pas effrayer le consommateur, vous ne verrez pas ce mot apparaitre, il est remplacé par celui « d’ionisation », mais le résultat est le même.

Il s’agit donc de soumettre les aliments à un rayonnement radioactif afin de tuer les bactéries qui pourraient les abimer, d’empêcher la germination (oignons, pommes de terre), et de ralentir le murissement des fruits. lien

Même nos herbes aromatiques sont irradiées.


En France, 80% de nos fruits et légumes subissent ce traitement. lien

Pour ceux qui se demandent quel est le danger d'une telle pratique, il leur suffit de cliquer sur ce lien

Les contrôles sont rares ou quasi inexistants : entre 100 et 200 échantillons par an, et ne concernent quasiment que les aliments importés.

Cette technique discutable est pourtant tout à fait légale, en vertu d’un accord passé entre la FAO (Food and Agriculture Organisation) et l’AIEA (agence internationale de l’énergie atomique).

Un collectif français s’est crée contre l’irradiation des aliments, et vous pouvez les rejoindre sur ce lien.


Devant cette avalanche de mauvaises nouvelles, il ne reste que peu d’alternatives au consommateur : acheter directement à un producteur, en se limitant aux fruits et légumes de saison, en s’étant assuré qu’il ne traite pas, ou encore mieux acheter bio.

Ceux qui rétorquerons qu’il coute un peu plus cher, on peut répondre que notre santé à un prix, et qu’il est bien plus onéreux de traiter un cancer (entre 2000 et 6000 € par mois).lien

Et puis, les légumes et fruits non traités ont du gout, et ont une supériorité nutritionnelle à ceux issus de l’agriculture industrielle.

De nombreuses études l’ont prouvé, même s’il faudrait en réaliser une sur le long terme pour le prouver définitivement. lien

La BIO, considérée longtemps comme l’apanage des bobos de gauche vient d’être considérée par la FAO comme une réelle solution.

Elle est présente dans 120 pays, recouvre 31 millions d’hectares, et représente un marché de 40 milliards de dollars. lien


La FAO a reconnu que l’agriculture biologique permet de freiner, voire d’arrêter, la stérilisation du sol, évitant ainsi le recours aux engrais chimiques, réduisant ainsi l’utilisation des carburants fossiles, en permettant aussi une meilleure production en terme de gout,

La FAO dans un rapport des 3/5 mai 2007 le conclut ainsi :

« l’agriculture biologique est un mode de gestion globale de la production qui exclut l’utilisation d’engrais et de pesticides de synthèse et d’organismes génétiquement modifiés, réduit au maximum la pollution de l’air, du sol et de l’eau, et optimise la santé et la production des communautés interdépendantes de végétaux, d’animaux et d’être humains ». lien

Et pourtant le BIO est menacé. lien


Les privilégiés sont ceux qui ont leur jardin, et leurs arbres fruitiers à condition bien sur qu’ils ne traitent pas chimiquement le sol, et la production.

En effet, des études ont prouvé que certains jardiniers, espérant une meilleure production, dépassent souvent la dose prescrite, rendant du coup celle-ci plus dangereuse que celle que l’on trouve dans le commerce. lien

L’idéal est de se contenter d’apports naturels, en fabriquant son propre compost, ce qui réduira d’autant le contenu de sa poubelle, et contribuera doublement au développement durable.


Il ne faut pas non plus oublier cette nouvelle technologie, le BRF (bois raméal fragmenté) qui permet de cultiver sans arrosage, et qui recrée de l’humus. lien

Tout n’est donc peut-être pas perdu.

Comme disait mon vieil ami africain :

« La mère est celle qui prend le couteau par la lame ».

 

 

 


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