Révoltant! L’aéroport d’Amsterdam va gazer les oies sauvages

Publié le par Gerome

Vols d’oies ou vols commerciaux, il va falloir choisir. L’aéroport de Schiphol, près d’Amsterdam, a décidé de gazer les oies sauvages qui vivent aux alentours de ses pistes, rapporte l’AFP. Les quelque 50.000 oies qui perturbent les vols des avions seront gazées «à l’aide d’un certain type de CO2» a déclaré à l’AFP Karin van Rooijen, porte-parole du ministère néerlandais de l’Environnement.  

 

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Atterrissages d’urgence

 

Depuis 2005, le nombre d’oies sauvages vivant à proximité des pistes a été multiplié par quatorze. Un phénomène que le gouvernement explique par le fait que les Pays-Bas soient «endroit particulièrement attrayant pour les oies, avec beaucoup d’eau partout». Mais cette bonne nouvelle pour la nature l’est moins pour les avions: le nombre de collisions augmente sans cesse et les pilotes sont de plus en plus souvent obligés d’atterrir en urgence ou d’interrompre le décollage.

 

Des radars vont être utilisés pour détecter les oies qui pourraient «présenter un risque» au décollage et à l’atterrissage, mais cela ne sera pas suffisant. Un «pacte» entre le gouvernement, les autorités locales, les agriculteurs et les associations de défense des animaux prévoit plusieurs actions pour limiter la prolifération des oiseaux: labour des champs le plus tôt possible après les récoltes pour enfouir les graines que les oies pourraient manger, chasse des oies autorisée et destruction des œufs dans un périmètre de 10km autour des pistes en complément du gazage des populations d’oies sauvages.

 

 


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fonte des glaciers

 

 

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Grande-Bretagne: Des cours d'économies d'eau dans les écoles pour faire face à la sécheresse

Publié le par Gerome

Alors que les Britanniques sont confrontés à une sécheresse sans précédent, les enfants sont mis à contribution pour économiser l'eau...

 

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Les enfants sont souvent les meilleurs ambassadeurs de l’écologie dans les familles. Les Britanniques comptent sur eux pour prêcher la bonne parole dans les foyers: des cours d’économie d’eau sont dispensés dans les écoles pour faire face à la sécheresse qui frappe le pays, la pire depuis 1976.


Les volontaires envoyés dans les écoles primaires par l’entreprise Thames Water expliquent aux enfants qu’éteindre le robinet quand ils se brossent les dents peut permettre d’économiser six litres d’eau par minute ou encore qu’une minute de moins sous la douche, c’est dix litres d’eau économisés. Des dessins animés et des jeux viennent appuyer ces «leçons», ainsi qu’une application sur Facebook avec laquelle les enfants peuvent comparer leur consommation d’eau avec celle de leurs amis.


Un jeu sur Facebook pour économiser l’eau


Le cours de 30 minutes inclut aussi des informations sur la situation des nappes phréatiques et des cours d’eau dans le pays, pour que les enfants comprennent pourquoi on leur demande de faire ces efforts. Garder l’eau pour les usages vitaux, comme l’eau de besoin, devient en effet crucial en Angleterre: l'agence britannique pour l'environnement a annoncé ce mardi que la moitié du pays était en état de sécheresse. Dans le sud et le centre de l’Angleterre, les réservoirs d’eau sont descendus à un niveau très bas. La situation pourrait même se prolonger jusqu'à la fin de l'année, malgré les fortes pluies de la semaine dernière.


Des restrictions d’eau ont déjà été instaurées et des conseils pour économiser l’eau ont été envoyés aux hôpitaux, aux administrations et aux entreprises. Des chasses d’eau économes à l’installation de bassins de récupération des eaux de pluie, l’Angleterre veut surveiller chaque goutte d’eau utilisée. «Nous avons 8,8 millions d’usagers, si chacun fait un peu, cela peut faire une grosse différence», assure un dirigeant de Thames Water.

 

 


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Himalaya : les tensions entre Inde et Pakistan détruisent la nature

Publié le par Gerome

L’Inde et le Pakistan se livre depuis des années une guerre froide dans l’Himalaya. Si les combats se font rares, des hommes continuent de mourir tout en polluant et en détruisant progressivement l’écosystème fragile de la région.

 

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C’est dans l’Himalaya que se trouve le "plus haut champ de bataille du monde", parsemé de postes militaires avancées parfois perchés à plus de 6.000 mètres d'altitude. C’est un combat que se livre depuis 1984 l’Indeet le Pakistan, pour un territoire inhabité jusque là ignoré autour duglacier du Siachen. Sur les photos prises par l'armée pakistanaise, la pente n'est plus qu'un énorme amas glacé que quelques pelleteuses et bulldozers tentent laborieusement de percer à 4.000 mètres d'altitude.



En effet, samedi dernier, en quelques secondes, 127 soldats et 11 civils pakistanais qui occupaient le camp de Gayari, installé depuis 20 ans, ont été happés par l'énorme avalanche et enfouis sous une vingtaine de mètres de neige, terre et rocailles. Dans cette région hostile, un soldat pakistanais meurt tous les trois ou quatre jours, et un Indien presque tous les jours. Les combats ont pris fin en 2003 mais la liste des 8.000 morts continue sans cesse de s’allonger avec les conditions extrêmes de la vie là-bas : températures qui peuvent descendre sous les -60°C, manque d'oxygène, dérèglements cardiaques, avalanches, glissements de terrain... La nature souffre elle aussi. Pourtant, l'aspect environnemental, le plus méconnu, inquiète certains experts.



Le glacier, l'un des plus grands au monde hors Pôles, a fondu de 10 kilomètres en 35 ans, ne mesurant plus que 74 kilomètres, selon Faisal Nadeem Gorchani, de l'Institut de politique du développement durable. Selon lui, "plus de la moitié de cette fonte est due à la présence militaire" qui entraîne des mouvements de troupes, des constructions, des exercices, des tirs, etc. L'hydrologiste pakistanais Arshad Abbasi estime lui que 30% du glacier a fondu depuis 1984, "alors que les glaciers alentours se sont étendus dans le même temps".



"La plus grande et haute décharge du monde"



Cité par l'AFP, le climatologue américain Neal Kemkar soulignait également, en 2005 que le "plus haut champs de bataille du monde" devenait peu à peu "la plus grande et haute décharge du monde", citant notamment un rapport d'ONG estimant que du seul côté indien, "plus de 900 kg de déchets humains étaient jetés chaque jour dans des crevasses". Il notait également que 40% des déchets militaires étaient composés de métaux et plastiques, qui "se fondent dans le glacier en polluants permanents, libérant dans la glace des toxines telles que le cobalt, le cadmium et le chromium".



Les déchets terminent leur course dans "la rivière Indus, contaminant l'eau dont dépendent des millions d'Indiens et de Pakistanais", dénonçait-il, notant également que le conflit avait fait perdre au Siachen une grande partie de sa flore et de sa faune, jusqu'à menacer la présence d'ours bruns et autres léopards des neiges. "L'Inde et le Pakistan ne se font plus la guerre, ils font la guerre au glacier", déplore rageusement Arshad Abbasi. "Et la nature se venge en tuant des soldats".

 

 


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