Pesticides : la liste des produits et des marques concernés

Publié le par Gerome

Une étude montre que des résidus de pesticides peuvent être trouvés dans des céréales, des pâtes, des pains industriels et autres biscuits. Voici la liste des marques concernées.

 


L’association Générations Futures a frappé un grand coup sur la table mercredi 20 mars avec son étude sur les aliments contenant des pesticides. Cette structure engagée dans le domaine de l’environnement a demandé à des scientifiques de tester des aliments à base de céréales. Résultat choc : 75 % des échantillons analysés contiennent des résidus de pesticides. Les substances organophosphorées ou pyrethrinoides retrouvées dans ces produits alimentaires sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens. Des éléments qui sont néfastes pour les adultes mais surtout pour les fœtus ou les enfants.

 

En clair, le blé est conservé dans des silos agricoles où les grains sont aspergés d’insecticides pour lutter contre les champignons. Et ces insecticides peuvent se retrouver dans les assiettes des consommateurs… ou dans les goûters de leurs enfants.

Mais quels produits, quelles marques sont précisément pointés du doigt par cette étude ? Générations futures dresse la liste des produits analysés contenant des résidus de pesticides : les biscuits BN blé complet fourrés à la fraise, les biscuits Petit déjeuner Belvita, les céréales complètes Chocapic, les céréales complètes Spécial K 3, le pain complet Carrefour, le pain de mie Harris, les pâtes Spaghetti Panzani, la viennoiserie Croissants Pasquier, la viennoiserie Doowap brioche pépites de chocolat. La liste n’est sans doute pas exhaustive, mais il s’agit ici des produits testés et qui ont présenté des traces de ces insecticides, même si aucun de ces aliments ne dépasse les limites maximales admissibles.


Enfin, parmi les aliments testés, les produits suivants n’ont pas présenté de résidus de pesticides selon cette étude : les barres de céréales Grany, les barres de céréales Special K et les pâtes farfalle Barilla.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

Partager cet article

Les eaux côtières chinoises totalement polluées

Publié le par Gerome

pollution-eaux-chinoises.jpg

 

Les eaux côtières "gravement polluées" en Chine ont augmenté de 24 000 km2en 2012 pour atteindre 68 000 km2, soit une progression de plus de 35 %, selon un rapport de l'administration d'Etat des océans. La surface totale des eaux dont la qualité n'est pas jugée "bonne" a atteint quant à elle 170 000 km2 l'an dernier, contre 150 000 km2 en moyenne pour la période 2007-2011, selon ce document officiel dont les grandes lignes ont été publiées mercredi par le site internet du gouvernement.

La situation est particulièrement dégradée dans les régions côtières fortement industrialisées, à savoir le delta du Yangtsé, autour de Shanghaï, ainsi qu'au nord dans le golfe du Bohai et au sud dans le delta de la rivière de Perles (triangle Hongkong, Macao, Canton).

 

17 MILLIONS DE TONNES DE MATIÈRES POLLUANTES

L'an dernier, 17 millions de tonnes de matières polluantes ont été charriées et déversées dans l'océan par les 72 principaux fleuves chinois, selon l'administration chinoise. La pollution des cours d'eau, parfois avec de graves conséquences pour la santé, est un fléau en Chine, où le respect de l'environnement est souvent sacrifié sur l'autel de la croissance économique.



Parmi les déchets toxiques déversés le long des côtes, on trouve 46 000 tonnes de métaux lourds et 93 000 tonnes de pétrole, détaille jeudi le China Daily, qui ajoute que 80 % des détritus retrouvés dans les eaux côtières chinoises sont des matières plastiques. Chaque km2 d'eau marine proche des côtes contient en moyenne 4 400 morceaux de plastique, et ce nombre passe à 55 000 morceaux par km2 de plage, souligne encore le rapport, selon le journal de langue anglaise. L'administration des océans a effectué 2,4 millions de relevés en 8 400 endroits différents pour ce rapport.

 

 


Publié dans Pollution

Partager cet article

7 conseils pour jardiner sans pesticides

Publié le par Gerome

affiche_jardin_coccinelle_1.jpg

 

Pendant les dix premiers jours du printemps, du 20 au 30 mars, se déroule la « Semaine pour des alternatives aux pesticides ». Cet évènement ouvert à tous propose plus de 700 animations dans toute la France et dans 15 autres pays.


Cette manifestation se déroule chaque année depuis 2006 en Europe, en Afrique Cameroun, Ouganda, Maroc, Tanzanie, au Canada, au Tadjikistan, à l’Ile Maurice, et en Géorgie. L’objectif est simple : montrer au grand public qu’il est possible de jardiner sans pesticides et promouvoir le maximum d’alternatives à ces produits chimiques toxiques pour l’environnement. 

 

Chaque année en France, les jardiniers amateurs utilisent environ 5 000 tonnes de pesticides dans leur jardin ou leur potager.  20%  d’entre eux pensent que cela ne présente aucun danger. Pourtant, non seulement ces produits sont ultra toxiques pour l’environnement en polluant les nappes phréatiques et en nuisant à la biodiversité mais ils sont aussi dangereux pour la santé et provoquent des irritations de la peau et des poumons.

Néoplanète a récolté une panoplie de tuyaux pour bannir les pesticides du jardinage:


1.       Pour commencer, élisez des variétés de plantes adaptées à votre jardin et à votre potager : sol, climat, exposition, etc. On ne cultive pas un sol dans le Cotentin comme dans le Pays Basque, une lapalissade que nous oublions souvent.

2.      Choisissez aussi des plantes en fonction de leur résistance ou de leur tolérance aux parasites et aux maladies. Et surtout des plantes locales.

3.       Mieux que les engrais chimiques, utilisez le compost, gratuit et bien meilleur.

4.       Préférez l’arrosage au goutte à goutte, c’est plus économe et moins favorable au développement des maladies.

5.       Vous pouvez mettre en place des barrières ou pièges contre les animaux parasites : pièges mécaniques contre les limaces, voiles anti-insecte, filets de protection contre les oiseaux ou sur les cultures du potager, colliers empêchant les fourmis de remonter le long des troncs

 6.       Et ne pas oublier les bons vieux tuyaux de nos grands-parents, comme la cendre qui repousse les limaces, c’est gratuit, efficace et sans danger !

7.       Contre les herbes indésirables, utilisez de l’eau bouillante.  Il vous en reste un peu quand vous faites votre thé ? Allez hop, un petit coup dans l’allée !



Vous retrouverez l’intégralité des manifestations surwww.semaine-sans-pesticides.fr
Cette chronique « Environnement » a été diffusée le jeudi 21 mars 2013 sur Europe1. Retrouvez chaque jour sur Néoplanète les chroniques « Bonne Nouvelle » et « Environnement » de Yolaine de la Bigne, enrichies de photos, de vidéos et de liens internet. 

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

À 17 ans, elle crée du biocarburant dans sa chambre !

Publié le par Gerome

 

 

inline-volz-inline-1.jpg

 

 

Pour sa trouvaille, Sara Volz vient de recevoir le prix 2013 de l'Intel International Science and Engineering Fair.


Avancée majeure pour remplacer l'essence, le biocarburant à base d'algues vertes présente un inconvénient de taille: son coût trop élevé ne permet pas encore d'en faire une alternative économiquement viable.

L'invention de Sara Volz pourrait faire avancer la recherche. Cette jeune lycéenne américaine de 17 ans a développé une technique pour produire cet or vert à moindre coût.


Certaines variétés de micro-algues ont des teneurs en huile plus ou moins élevées que d'autres. L'apprenti chercheuse a donc trié les algues les plus riches en huile, avant d'y ajouter un produit chimique pour ne garder que celles qui sont les plus concentrées.


Si l'âge précoce de la jeune chercheuse est étonnant, son laboratoire improvisé l'est tout autant. Sara Volz a effectué la majeure partie de ses expérimentations dans sa chambre. "Je gardais les produits chimiques en bas", a-t-elle précisé.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

De l’électricité produite avec de l’eau et de l’alcool

Publié le par Gerome

L’Ecole polytechnique de Zurich a mis au point une molécule qui transforme l’eau et l’alcool en énergie. Les scientifiques espèrent pouvoir fabriquer une pile à combustible à partir d’elle.

 

topelement2.jpg

 

Il sera peut-être bientôt possible de produire de l’électricité avec de l’eau et de l’alcool dans une pile à combustible grâce à une molécule mise au point à lEPF Zurich.  Cette molécule pourrait aussi transformer le CO2 en carburant, a indiqué lundi l’EPFZ.

La molécule en question est un catalyseur. Si on ajoute ce catalyseur à un mélange de méthanol et d’eau, la réaction produit de l’hydrogène et du CO2.

On obtient aussi ce résultat avec les méthodes actuelles, mais celles-ci exigent de hautes températures et de fortes pressions. Avec la molécule mise au point par l’EPFZ, la réaction a lieu à moins de 100 degrés et à pression atmosphérique normale.


Monoxyde de carbone


Le processus zurichois a un autre avantage: la réaction produit du CO2 (dioxyde de carbone) et non du CO (monoxyde de carbone). Dans les piles à combustibles actuelles, le CO entrave le bon fonctionnement du catalyseur après une certaine durée.

L’EPFZ espère développer prochainement une pile à combustible fonctionnant avec la nouvelle molécule. Une première application pourrait être la fabrication d’une micro-pile à combustible qui produirait l’énergie nécessaire pour une montre.


Les scientifiques zurichois pensent qu’il est aussi envisageable d’inverser la réaction. A partir de CO2 et d’hydrogène, il devrait être possible de produire du méthanol qui serait ensuite utilisé comme carburant.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>