Pesticides: Des médecins du Limousin lancent l'alerte

Publié le par Gerome

Un texte rassemblant plus de 80 signatures de médecins appelle à réduire l'usage des pesticides...

 

PESTICIDES



C’est la première fois que les médecins s’emparent du sujet: à l’approche de la semaine pour les alternatives aux pesticides, organisée par l’association Générations Futures du 20 au 30 mars, 80 médecins du Limousin ont signé un texte appelant à réduire l’emploi des produits chimiques dans les pratiques agricoles.


Peu d’études mais des liens indéniables

Selon eux, «des liens sont établis entre l’utilisation de pesticides et certaines pathologies». Ils citent notamment des cancers, des troubles neurologiques comme la maladie de Parkinson, des leucémies et tumeurs cérébrales chez l’enfant. Ils rappellent également que «de nombreux pesticides sont des perturbateurs endocriniens, substances chimiques soupçonnées d'être l’une des  causes de la recrudescence de certains troubles (infertilité, cancers hormonodépendants, obésité, etc.)».


Même si encore peu d’études scientifiques ont établi des liens directs entre ces engrais, insecticides ou fongicides utilisés par les agriculteurs, certains cas commencent à faire jurisprudence, comme celui de Paul François, premier agriculteur à remporter un procès contre le fabricant de produits phytosanitaires Monsanto. Peu après, en mai 2012, la maladie de Parkinson a été classée comme maladie professionnelle par la Mutuelle agricole.
«Peut-on s’abstenir de prendre des précautions dès maintenant?»



«Il faudra beaucoup d’études, beaucoup d’argent et beaucoup de temps pour objectiver plus avant ces risques sanitaires que l’on peut craindre dévastateurs, écrivent les médecins. Aussi nous souhaitons poser deux questions simples: peut-on s’abstenir de prendre des précautions dès maintenant? Ce serait à nos yeux totalement inconséquent et irresponsable. Des alternatives, économiquement viables sont-elles possibles? Nous pensons que oui, et elles sont connues».


Ils appellent ainsi à interdire les épandages aériens et à réduire l’exposition des populations voisines des cultures utilisant des pesticides. D’autre part, ils se déclarent solidaires des initiatives permettant «une transition vers des filières agricoles n’utilisant pas de pesticides» et demandent à la région Limousin de «s’engager résolument vers l’objectif d’une réduction de 50% des pesticides à l’horizon 2020», comme prévu par le plan national Ecophyto.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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L'étude russe qui prouve que les OGM stériliseront l'humanité au bout de 3 Générations

Publié le par Gerome

On soupçonnait déjà que la perte de la fertilité était au nombre des graves  dégâts occasionnés, une étude récente va dans ce sens. Une étude qui, si elle n'est pas étouffée, pourrait avoir un grand impact sur les décisions à prendre à l'avenir!
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En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d'OGM avec 134 millions d'hectares, selon l'ISAAA, qui, chaque année, fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires - dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour - pourrait bien s'alourdir prochainement alors qu'une nouvelle pièce en provenance de Russie est sur le point d'y être ajoutée. 

 

Celle-ci prend la forme d'une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d'être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l'ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l'Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (littéralement «les semences de la tromperie») publié en 2003. Menée conjointement par l'Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l'Institut de l'Ecologie et de l'Evolution, cette étude russe a duré deux ans, avec pour cobayes des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d'une manière classique les petits mammifères, à l'exception près que certains d'entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) résistant à un herbicide.

Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été constitués: le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a, quant à lui, suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième.

 

A la fin de cette première phase, l'ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits. L'étude s'est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et, dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont, elles aussi, eux des petits, créant de fait la troisième et dernière génération de cobayes. Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n'ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel.

 

Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n'a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et, pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total, dont 20% sont finalement morts.

 

Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l'étude, ont eu, dans leur menu, une part importante de soja OGM, n'étaient plus capables de se reproduire...

 

Mais une autre surprise de taille a été observée: certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils ... dans la bouche, un phénomène d'une extrême rareté.

Selon Jeffrey Smith, l'étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien «déraciner» une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars. L'affaire est donc à suivre, mais, quoi qu'il en soit, depuis l'introduction en 1996 dans l'environnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gênes étrangers afin de conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés, faute d'études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales.

 

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution, dans ce domaine, semble effectivement illusoire, alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au cœur du processus d'évaluation. Et, d'ailleurs, l'on peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles expérimentaux (de seconde génération) qui ne peuvent pas être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont actuellement sur le marché ne l'ont été que partiellement (voir le proverbe de la «charrue avant les boeufs»...).

 

Car l'ennui, au fond, c'est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire: alors finalement dans l'histoire, qui sont réellement les cobayes?

  Source : Mediapart

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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En Méditerranée, les requins ont diminué de 97 % !

Publié le par Gerome

Au cours des deux derniers siècles, les populations de requins de la Méditerranée et de la mer Noire ont diminué de plus de 90 pour cent. Selon la Food and Agriculture Organisation (FAO), le nombre et le poids vif de requins en Méditerranée ont chuté de 97 pour cent au cours des deux derniers siècles.

 

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En Mer Noire, les prises des principales espèces de requin ont reculé de moitié par rapport aux années 1990. Si au cours de ces dernières années les pêcheries aux requins se sont développées pour satisfaire la demande en ailerons, la cause principale de cette chute est les prises accessoires, car les requins et les raies ne sont, en général, pas délibérément ciblés par la pêche dans ces mers.


Sur les 71 espèces étudiées en Méditerranée en 2007, 42 % sont menacées et 18 % quasi menacées. Le déclin de ces grands prédateurs en Méditerranée et en Mer Noire pourrait avoir des conséquences dramatiques sur l’ensemble de ces écosystèmes marins, en affectant les réseaux trophiques de la région. La Commission européenne a adoptée récemment des mesures de protection des requins en Méditerranée, notamment l’interdiction de prélever les ailerons (et de rejeter leur carcasse en mer) et l’interdiction du chalutage dans les 3 milles marins afin de préserver les stocks.

 

 


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La Commission renonce à protéger les abeilles…

Publié le par Gerome

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Une coalition d'intérêts divergents au sein de l'Union européenne a empêché vendredi la constitution d'une majorité pour interdire pendant deux ans plusieurs pesticides mortels pour les abeilles, a-t-on appris de sources européennes. C'est un "comité d'experts" qui a pris cette décision.

 

La Commission européenne a expliqué dans un communiqué que le vote organisé au sein d'un comité d'experts "n'a pas permis de dégager une majorité qualifiée en faveur ou contre sa proposition".


Selon un décompte obtenu par l'AFP, treize Etats ont voté pour l'interdiction de ces pesticides, dont la Belgique, mais aussi la France, l'Italie, l'Espagne et la Pologne, 9 ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie,  Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et 5 se sont abstenus, dont l'Allemagne et le Royaume-Uni.
 
Nouvelle proposition de compromis ?
 
Les abstentions de ces deux pays qui comptent chacun 29 voix ont empêché que la majorité penche dans un sens ou l'autre.
La Commission a indiqué qu'elle maintenait sa proposition, car elle n'a pas été rejetée. Elle lui a apporté quelques modifications pour tenir compte de plusieurs demandes et elle peut la soumettre une nouvelle fois au comité d'experts, avec l'espoir que les pressions de l'opinion publique incitent les abstentionnistes à adopter une position plus tranchée.

"Tous les Etats jurent leur attachement à la protection des abeilles, mais dès qu'il s'agit d'agir ils trouvent toujours des objections", a déploré une source proche du dossier.
La Commission européenne propose de suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton. La Commission s'est fondée sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).

Les trois néonicotinoïdes incriminés - clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame - sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.
Plusieurs organisations s'étaient réjouies de la proposition de la Commission, estimant qu'il s'agissait d'un premier pas, tout en attirant l'attention sur ses faiblesses et les risques de ne pas amener de solution satisfaisante à long terme.

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Les Français consomment de moins en moins de carburant

Publié le par Gerome

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L'augmentation des prix du carburant et la baisse des livraisons pourraient faciliter le développement des voitures électriques

Et pour cause : les chiffres du CPDP (Comité professionnel du pétrole) font état de livraisons en baisse.


Érosion constante des ressources pétrolières et perspective de pénurie d’ici le milieu du siècle oblige, ils sont de plus en plus chers et pourraient même, si l’on en croit le PDG de Total Christophe de Margerie, qui connaît bien la question, grimper jusqu’à 2 euros le litre. Ainsi rouler en voiture thermique coûte-t-il de plus en plus cher, tandis que le pouvoir d’achat se réduit…


Un motif d’espoir pour les voitures électriques, qui sont ce qui se fait de mieux en matière de protection de l’environnement, mais dont les ventes tardent à décoller, considérant que la location mensuelle de la batterie équivaut à un gros plein d’essence. Toujours plus endurants, n’émettant par définition aucun rejet de gaz à effet de serre, les véhicules décarbonés n’en seront pas moins durablement devancés par leurs homologues hybrides si l’on en croit les prévisions de nombre d’experts.


Il reste que ces derniers ont besoin de carburant pour rouler et que celui-ci, en plus de voir son prix augmenter constamment ou presque, voit ses livraisons baisser sur le marché français. D’après le CPDP, elles ont en effet accusé une réduction de 3,2 % le mois dernier par rapport à janvier 2012.

Une évolution amenée à s’inscrire dans la durée ?


« Cette évolution résulte d’une baisse de 7,7 % des livraisons de supercarburants sans plomb et d’une baisse de 2,1 % des livraisons de gazole », lequel représentait en janvier dernier 82,1 % de la consommation hexagonale, détaillent nos confrères du site Internet Enerzine.com. Et d’ajouter : « En année mobile, la consommation française de carburants a diminué de 1,5 % entre février 2012 et janvier 2013. Durant cette période, la consommation de supercarburants a baissé de 6,8 % tandis que celle du gazole a baissé de 0,2 % . »


« Cette tendance pourrait se maintenir au vu des premières données de consommation de l’année 2013 », estime Jean-Louis Schilansky, président de l’UFIP (Union française des industries pétrolières). Et ainsi légitimer encore un peu plus de passer à l’électrique…

 

 


Publié dans Nature

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