Russie: Une importante marée noire est en cours dans la mer noire prés d'Odessa

Publié le par Gerome

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Une marée noire a été découverte dans la mer Noire près des côtes d'Odessa en Ukraine, le service de presse du bureau du procureur de la région d'Odessa a indiqué que l’étendue de la zone de la marée noire était estimé à plus de 840.000 mètres carrés.

Le bureau du procureur a déclaré que cette marée noire a été causé par le déversement des produits pétroliers du "Bauman Nikolai", un navire qui a coulé près du delta du Danube.

Les Organismes d'État compétents, à la demande du bureau du procureur font la vérification des estimations du volume de pétrole déversé dans la mer et tentent d' estimer actuellement les dégâts qui pourront être causés par cette marée noire.

Le bureau du procureur a ouvert une enquête criminelle en vertu de l'article 243 du Code pénal de l'Ukraine (pollution de la mer) et de l'article 242 du Code pénal de l'Ukraine (violation des règles de préservation de l'eau).

Comme indiqué, le Nikolaï Bauman, navire battant pavillon moldave a coulé près du delta du Danube Starostambulsky, dans le district de Kiliysky prés d'Odessa.

Tous les membres de l'équipage, 11 personnes au total, tous Moldave ont été secourus.

Le navire naviguait de la Turquie à Kherson

De l'eau semble s'être introduit par la proue du navire et inondait les cales. Le capitaine a envoyé un signal de détresse et a tenté d'échouer le bateau. Le navire avait 40 ans, il appartenait au Danube Shipping Ltd.

 

 


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Eau non potable : 3,6 millions de morts chaque année

Publié le par Gerome

La Journée internationale de l’eau se déroulera le vendredi 22 mars. Alors que cet évènement qui fêtera sa 20e édition, mettra précisément l’accent cette année sur l’accès à l’eau potable de tous dans le monde, 3,6 millions de personnes meurent encore chaque année de maladies liées à la consommation d’eau viciée.

 

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Fortement mobilisée sur cette question vitale, l’association humanitaire SOLIDARITÉS INTERNATIONAL lance une vaste campagne de mobilisation via le film Water Ink. et propose au grand public d’agir en signant sa pétition contre la 1e cause de mortalité au monde sur le site votregouttedeau.org. Plus de 120 000 personnes se sont déjà engagées pour cette cause dont Bernard Kouchner, Florence Aubenas ou encore Thierry Ardisson.

La consommation d’eau insalubre est la première cause de mortalité dans le monde, affectant chaque année 1,5 million d’enfants qui meurent de maladies diarréhiques. La moitié de la population mondiale n’a pas encore accès à une eau potable.

 

 


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Préparez-vous à voir l’Arctique fleurir

Publié le par Gerome

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Les températures dans le nord commencent à ressembler à celles beaucoup plus loin au sud. Une nouvelle étude suggère qu’il est temps de se préparer à voir l’Arctique fleurir.

La semaine dernière, votre Guru vous a relaté une nouvelle étude approfondie montrant que les températures mondiales actuelles sont les plus chaudes depuis, au moins, les 4000 dernières années passées. Maintenant, une autre étude publiée cette semaine (lien plus bas) démontre l’impact dramatique que cela a sur la saison de croissance (végétative) du Nord. Après avoir analysé les données satellitaires et terrestres, les chercheurs ont constaté que les températures et la croissance de la végétation aux latitudes septentrionales ressemblent désormais à celles trouvées à quatre à six degrés de latitude plus au sud, une distance d’environ 400 à 700 km.

Les chercheurs, une équipe internationale composée d’universitaires et de scientifiques de la NASA, ont concentré leur attention sur la région à environ 45 degrés de latitude nord jusqu’à l’océan Arctique.

Leur analyse a montré que toutes les conditions pour une “boucle de rétroaction à effet de serre” sont respectées, y compris la diminution de la banquise arctique et une plus faible couverture neigeuse. Dans le même temps, alors que les latitudes du nord se réchauffent, la saison de croissance ne cesse de s’allonger et les plantes sont en plein essor sur une zone géographique plus large. Ces changements ont eu un impact dramatique sur les zones boréales, conduisant à de significatives perturbations dans les différents écosystèmes.

Ci-dessous : les arbres s’installent alors que le permafrost disparait près des montagnes dorées de l’Altaï en Russie.

 

C’est une zone considérablement grande dans son ensemble.  
La végétation pousse maintenant dans des zones qui étaient hors des limites écologiques il y a encore quelques décennies, une région qui couvre 9 millions de kilomètres carrés, égale à la zone continentale des États-Unis. 

Pour réaliser l’étude, les chercheurs ont utilisé les données recueillies au cours des 30 dernières années pour quantifier les changements de végétation à différentes latitudes. Une grande partie de l’information fut fournie par le Radiomètre Avancé à Très Haute Résolution (AVHRR) de la National (Etats-Unis) Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) embarqué sur une série de satellites en orbite polaire et du Moderate-Resolution Imaging Spectroradiometer (MODIS) installé sur le satellite Terraet Aqua de la NASA.

Ci-dessous : cartes de la végétation dans la région arctique et Boréale à partir des données de laCarte arctique circumpolaire de la végétation et de la dernière carte de la couverture de la végétation réalisée par le MODIS.

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De plus, les auteurs soulignent quelque chose de tout aussi inquiétant, un effet de serre amplifié. Les températures mondiales augmentent, disent-ils, en raison de rétroactions positives.

Plus précisément, l’accumulation de gaz qui retiennent la chaleur, comme le CO2, la vapeur d’eau et le méthane, provoque le réchauffement de la surface, de l’océan et de l’atmosphère de la planète. Cette augmentation des températures réduit la glace de mer polaire et la couverture neigeuse, ce qui entraine l’assombrissement des océans et des terres émergées qui retiennent davantage l’énergie solaire. Et cela entraine à son tour le réchauffement de l’air au-dessus de ces régions. A partir de là, l’effet de serre s’amplifie alors que les sols dans le nord dégèlent, un processus qui libère des quantités importantes de CO2 et de méthane dans l’atmosphère.

L’étude publiée sur Nature Climate Change : Temperature and vegetation seasonality diminishment over northern lands et annoncée sur le site de la NASA : Amplified Greenhouse Effect Shifts North’s Growing Seasons.

 

 


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PUMA : la marque verte

Publié le par Gerome

À la pointe de l’habillement de masse « vert » d’un bout à l’autre des processus de fabrication, il a opté pour une stratégie de développement respectueuse des intérêts de tous.

 

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Réductions drastiques des consommations d’eau et de déchets, diminution des rejets de gaz à effet de serre, simplification des emballages et des packagings : la direction n’a rien laissé au hasard, s’attirant ainsi les faveurs d’associations de protection de l’environnement volontiers critiques. Et notamment de Greenpeace, qui connaît très bien le dossier de la mode et a épinglé de grands noms comme H&M et Zara ou les concurrents directs Adidas et Lacoste, lesquels ont dû se résoudre à prendre eux aussi des mesures pour alléger leur empreinte carbone.


PUMA a cependant pris une grosse longueur d’avance avec InCycle, la toute première collection Cradle to cradle, c’est-à-dire en boucle fermée, avec des produits entièrement biodégradables ou recyclables, bref 100 % green. Une collection constituée d’accessoires, de chaussures et de vêtements tous certifiés, disponibles dans les enseignes du groupe dès le mois prochain et qui ont été conçus en collaboration avec l’EPEA (Environmental Protection Encouragement Agency).

 

Éco-révolution


Le rôle de cet organisme environnemental méconnu ? « Aider les entreprises à répondre aux critères du “Cradle to Cradle Products Innovation Institute” afin de développer des produits conçus de manière écologique et intelligente », détaillent nos confrères du site Internet Bioaddict.fr.


C’est aussi lui qui délivre les certifications évoquées plus haut. Celles-ci s’appuient sur cinq critères stricts : la responsabilité sociétale, une gestion responsable des ressources en eau, une conception des produits basée sur le retraitement et le compostage, une utilisation de matériaux à la fois sûrs et non toxiques ainsi qu’une surveillance rigoureuse de l’empreinte environnementale allant de pair avec le recours énergétique aux technologies « propres ».


Et Bioaddict.fr de poursuivre : « Les produits de la collection “InCycle” seront recyclés via les procédés “Cycle Technique” ou “Cycle Biologique”. Les matériaux du “Cycle Biologique” seront décomposés par des micro-organismes pour former des nutriments biologiques. Devenus biodégradables, ils retourneront à la terre. Les matériaux qui circulent dans le “Cycle Technique”, comme des métaux, des textiles ou des plastiques, seront quant à eux réutilisés pour fabriquer de nouveaux produits. »

Pas peu fier, le directeur mondial de PUMA Safe voit en la collection InCycle « un pas de géant dans (la démarche de l’entreprise) qui vise à offrir aux consommateurs un choix de produits plus écologiques ». Pas peu fier, mais on ne peut plus lucide.

 

 


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L'Afsca a bloqué 53.000 tonnes de maïs contaminé

Publié le par Gerome

L'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (Afsca) a bloqué depuis mardi 53.000 tonnes de maïs contaminé aux aflatoxines, des toxines cancérigènes, indique-t-elle jeudi soir dans un communiqué.

Dans un premier temps, l'Afsca a été alertée le 1er mars dernier par les autorités allemandes de la présence d'aflatoxines dans du maïs d'Europe centrale livré en Allemagne et aux Pays-Bas.

Mardi, l'agence fédérale a appris qu'un lot de maïs livré à un fabricant belge d'aliments pour bétail présentait une teneur en aflatoxines légèrement supérieure à la norme européenne.

Une partie de cette marchandise, transportée par bateau via le port de Gand, a été acheminée directement aux Pays-Bas. Cinq entreprises belges d'aliments pour animaux ont par ailleurs réceptionné la marchandise.

"L'Afsca est intervenue immédiatement dans tous ces endroits et a bloqué la plus grande partie de cet arrivage, soit environ 53.000 tonnes du maïs contaminé. Le reste avait été transformé en aliments pour porcs, volailles et, dans une moindre mesure, pour bovins", précise le communiqué.

L'évaluation du risque, sur base des analyses reçues d'Allemagne, indiquent "que la norme dans les aliments composés n'était généralement pas dépassée", ajoute l'agence fédérale. "Dans les cas où la norme était dépassée, les aliments encore présents chez les éleveurs ont été bloqués."

L'Afsca procède actuellement à l'analyse des aliments pour animaux saisis dans 13 fermes et du lait de 6 fermes laitières. L'industrie laitière examine de son côté une cinquantaine d'échantillons. Les résultats seront connus au début de la semaine prochaine.

 

 


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