Une pile à combustible microbienne pour produire de l’electricté par les plantes
L'entreprise néerlandaise (Plant-E) développe ce nouveau « procédé qui permet de produire de l’électricité à travers l’interaction entre les racines des plantes et les bactéries présentes dans le sol. En effet, lors de la photosynthèse, les plantes génèrent de la matière organique qui est ensuite
Produire de l‘électricité à partir de plantes. Tel est le but du projet Plant-e mené à l’Université de Wageningen aux Pays-Bas.
Un nouveau type de piles à combustible microbiennes a été mise au point par l‘équipe scientifique de Marjolein Helder. Elle produit de l’électricité grâce à l’interaction entre les racines des plantes et les bactéries.
La pile tire avantage des 70% de matière organique produite par photosynthèse que la plante ne peut pas utiliser et qu’elle excrète par les racines. Des électrons sont alors libérés, électrons qu’il est possible de capter grâce à une électrode.
“Les panneaux solaires produisent plus d‘énergie au mètre carré, mais nous espérons réduire les coûts de notre technologie à l’avenir. Et notre système peut être utilisé pour différentes applications”, explique Marjolein helder, PDG de Plant-e, la société qui détient le brevet et commercialise la technologie.
Les piles à combustible microbiennes peuvent être utilisées à diverses échelles. Ce modèle expérimental de 15m2 peut produire suffisamment d‘énergie pour alimenter un petit PC portable. Le consortium travaille sur un système à large échelle qui pourrait être déployé dans des zones rizicoles par exemple.
“Plusieurs applications peuvent être tirées de notre système. Notre technologie produit de l‘électricité mais elle peut aussi être utilisée comme isolation pour le toi ou pour collecter l’eau. A plus large échelle, il est possible de produire du riz et de l‘électricité en même temps, c’est une manière de combiner les productions d’aliments et d‘énergie”, poursuit Marjolein Helder.
Un prototype produisant cette énergie verte a été installée sur le toit d’un bâtiment de l’université de Wagenigen. Des essais dans des champs-pilotes seront menés l’année prochaine.