John Kerry plaide en Indonésie pour une action sur le climat

Publié le par Notre Terre

Notre Terre, relaye ici une dépêche Reuters mais ne la cautionne pas. Je trouve inadmissible que le deuxième plus gros pollueur mondial (et auparavant le premier) donne des leçons de morale aux pays en développement. Bien entendu que l'Indonésie a de très gros efforts à faire en matière de lutte pour la préservation de l'environnement, mais il me semble que la personne devant leur faire la morale ne doit être rattachée d'aucune sorte au gouvernement U.S. Je ne ferai pas étalage ici de tous les faux pas environnementaux des américains, tant la liste serait longue mais John Kerry n'est pas la personne la plus à même pour parler d'environnement avec l'Indonésie.

 

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En visite à Djakarta, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a mis en garde dimanche l'Indonésie contre les conséquences du changement climatique sur le "mode de vie" de toute la population.

Plaidant devant des étudiants pour une action internationale d'envergure sur le climat, John Kerry a qualifié de "mauvais savants" et d'"idéologues extrémistes" ceux qui doutent que l'activité humaine soit à l'origine du réchauffement de la planète. "La science est sans équivoque et ceux qui refusent d'y croire ne font qu'enfoncer leur tête dans le sable."


Il a également estimé que les grandes entreprises et les intérêts corporatistes ne devraient pas "prendre en otage" le débat sur le climat.

"En raison du changement climatique, personne n'ignore qu'aujourd'hui, l'Indonésie (...) est l'un des pays les plus vulnérables sur Terre", a dit le chef de la diplomatie américaine. "Il n'est pas exagéré de dire que tout votre mode de vie est en danger."

Pour John Kerry, il serait absurde que certains pays prennent des mesures pour enrayer les changements climatiques pendant que d'autres n'en prendraient aucune.

"Pensez à la prolifération des armes de destruction massive. Les Etats-Unis ne sont pas en sécurité s'ils sécurisent leur arsenal nucléaire tandis que d'autres n'empêchent pas les leurs de tomber entre les mains de terroristes", a-t-il expliqué.


"C'est la même chose pour les changements climatiques. D'une certaine façon, les changements climatiques peuvent être considérés désormais comme une arme de destruction massive, peut-être, même, la plus redoutable des armes de destruction massive au monde".

Lors du dernier sommet sur le climat, fin novembre à Varsovie, la France a été officiellement désignée pays hôte de la 21e Conférence sur le climat, fin 2015, où elle espère faire adopter un accord "contraignant" pour contenir le réchauffement de la Terre à 2°C d'ici 2100.


Dans une tribune commune publiée à l'occasion de la récente visite d'Etat de François Hollande aux Etats-Unis, Barack Obama a accepté de soutenir le président français dans sa volonté de faire de cette conférence un succès avec un "accord mondial ambitieux et global pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre par des mesures concrètes".


Dans le cadre de sa tournée en Asie, John Kerry a de son côté annoncé vendredi à Pékin que la Chine et les Etats-Unis, les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre dans le monde, avaient convenu d'intensifier leurs échanges d'informations et leurs consultations sur les moyens de limiter le réchauffement.

Washington espère que cet exemple de coopération entre les deux pays, qui incarnent les deux pôles du débat opposant pays industrialisés et pays en développement, incitera d'autres pays à suivre le mouvement.

 

 


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Les inondations au Royaume-Uni vu de l'espace

Publié le par Notre Terre

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La France n'est pas la seule à affronter les tempêtes hivernales. Un peu plus au nord, le Royaume-Uni vit une situation similaire et doit faire face à de très lourdes inondations. Le pays a affronté vendredi une nouvelle tempête qui menace de déverser l'équivalent d'un mois de pluie en quelques heures.

Problème : les sols sont déjà détrempés, particulièrement dans le sud du pays, qui fait face, au moins, à sa quatrième tempête depuis le début du mois de décembre. Après Xaver, qui a touché le royaume le 5 décembre, il y a eu Dirk, le 23, puis la violente tempête Hercules le 7 janvier. Des tempêtes qui ont déjà fait plusieurs morts.

Les dégâts sont si impressionnants qu'ils sont visibles depuis l'espace. Le site du Daily Mail a publié ce vendredi 14 février des photos satellites des zones inondées, prises par l'agence spatiale anglaise. Les photos mises en regard avec le même paysage avant les inondations sont éloquentes : des portions entières de terres ont disparu sous les eaux.

 

 


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Obama veut créer un fonds climat d'un milliard de dollars!

Publié le par Notre Terre

La proposition du président américain vise à financer la recherche afin de mieux comprendre les impacts à venir du changement climatique.

 

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Le président américain Barack Obama devait proposer vendredi le lancement d’un fonds d’un milliard de dollars pour réduire l’impact du changement climatique, en se rendant sur les terres agricoles de Californie durement touchées par une sécheresse historique.

Barack Obama devrait présenter cette mesure dans le cadre du projet de budget 2015 qui sera dévoilé le mois prochain. Il n’est bien sûr pas certain que les élus républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, acceptent de la soutenir. «Nous avons toujours eu des vagues de chaleur, mais à présent les pires d’entre elles durent plus longtemps et sont encore plus chaudes», a constaté le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney. «Nous avons toujours connu des périodes de sécheresse, mais à présent les pires d’entre elles sont plus longues et encore plus sèches», a-t-il insisté.


«Nous avons toujours subi de fortes tempêtes, mais au lieu d’avoir des tempêtes centennales qui arrivent tous les 100 ans, nous avons des tempêtes centennales qui se produisent tous les cinq ans», a-t-il encore ajouté.

Mieux protéger les communautés

Le nouveau fonds sur le climat proposé par le président visera à financer la recherche afin de mieux comprendre les impacts à venir du changement climatique et de mieux protéger les communautés et infrastructures.

Il a aussi pour but d’aider les populations vulnérables à se préparer, d’encourager les actions au niveau local pour réduire les futurs risques et de financer de nouvelles technologies et infrastructures pour combattre le changement climatique.

 

Barack Obama doit se rendre vendredi à Fresno en Californie pour participer à une table ronde avec des agriculteurs au sujet de la terrible sécheresse qui frappe l’Etat et qui a transformé certaines terres en véritable sol lunaire. Près de 90% de la Californie serait touchée par une sécheresse de sévère à exceptionnelle.

Le mois dernier, le gouverneur Jerry Brown, qui a décrété l’état d’urgence en raison de cette sécheresse qui pourrait bien être la pire qu’ait connue l’Etat en un siècle, a demandé aux Californiens de réduire leur consommation d’eau de 20% au moins.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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Comment l’Europe a autorisé le maïs OGM TC1507

Publié le par Notre Terre

Malgré l’opposition de 19 pays sur 28, dont la France, l’Union européenne va donner son feu vert à la culture d’une plante du groupe américain Pioneer.
Un nouvel OGM, le maïs TC1507 du groupe américain Pioneer, va être autorisé à la culture dans l’UE malgré l’opposition de 19 pays dont la France. Sur le sujet ultrasensible des plantes transgéniques dans l’Union, cette décision par défaut, qui demande une bonne connaissance des rouages européens pour la comprendre, suscite de nombreuses réactions. Et illustre les difficultés des Vingt-Huit à s’entendre sur ce dossier. Décryptage.

 

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Qu’est-ce que le «TC1507» ?

Ce maïs produit un insecticide censé tuer la pyrale du maïs. Il est également résistant à plusieurs herbicides dont le principe actif est le glufosinate d’ammonium, sorte de «tondeuse chimique» qui brûle les adventices, c’est à dire les mauvaises herbes. Déposé en 2001, le dossier de Pioneer Hi-Bred avait reçu un avis positif de l’Agence européenne de sécurité alimentaire en 2005. Soumis ensuite à un collège d’experts des différents Etats membres qui n’ont jamais pu se mettre d’accord, le dossier est resté en stand-by. Le Conseil des ministres de l’environnement de l’UE aurait dû trancher, mais la Commission ne lui a jamais transmis le dossier. Enervée par les arcanes de l’UE, Pioneer a alors saisi la Cour de justice européenne pour que la Commission se prononce enfin. Cette prochaine autorisation portera à cinq le nombre d’OGM autorisés à la culture dans l’UE. Dans les faits, un seul OGM est actuellement cultivé dans une poignée d’Etats, le maïs MON810, les autres plantes transgéniques, les maïs BT176 et T25 ainsi que la pomme de terre Amflora, ayant été abandonnés.
Pourquoi cette autorisation a-t-elle été donnée malgré l’opposition d’une majorité de pays ?

Parce que les rouages de la démocratie européenne sont ce qu’ils sont. Hier, le conseil des Etats membres n’est pas parvenu à obtenir une majorité qualifiée pour bloquer cette autorisation. Les opposants à un nouveau maïs transgénique dans les champs européens ne totalisaient que 210 voix alors qu’il en fallait 260 pour bloquer le TC1507. Les abstentions de l’Allemagne (29 voix), de la Belgique (12 voix), du Portugal (12 voix) et de la République tchèque (12 voix) ont manqué pour atteindre la majorité de 260 voix. Cinq pays ont voté pour : Espagne, Royaume-Uni, Suède, Finlande et Estonie. Dix-huit pays ont voté contre, dont la France. Pourtant, le Parlement européen, lui, avait appelé au rejet de la demande d’autorisation par 385 voix contre 201 et 35 abstentions. Une majorité écrasante à son tour écrasée par les règles européennes : la décision du conseil des Etats prévaut sur le vote des eurodéputés.
Quelles sont les réactions ?

Sur son compte Twitter, l’eurodéputée Corinne Lepage hurle au déni de démocratie.
Même exaspération du côté de l’eurodéputé José Bové.


Pour le ministre des Affaires européennes, Thierry Repentin, il «serait incompréhensible que l’opposition d’une majorité de pays puisse se traduire par une autorisation de planter ce maïs transgénique», a-t-il déclaré au Monde. C’est pourtant ce qui va se passer. «Selon la législation européenne, la Commission doit adopter à présent la proposition d’autorisation, il n’existe pas de possibilité pour elle de ne pas le faire», rappelle Roger Waite, porte-parole de la Commission européenne pour l’agriculture et le développement rural.

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Alstom admet avoir payé des pots de vin pour une usine hydro-électrique dans le sud du Brésil

Publié le par Notre Terre

Dans un audit interne réalisé en France et qui a été classé comme « strictement confidentiel », Alstom reconnait avoir payé une commission de 4,85 millions de Francs en janvier 1999 pour vendre des équipements à l’usine hydro-électrique de Itá, dans l’état de Santa Catarina au Brésil, selon des documents de l’enquête.
C’est le premier document officiel de Alstom porté à la connaissance du public qui admet le paiement de pot de vin au Brésil – d’autres documents, la plupart manuscrits, ne font pas partie des résultats de cet audit.

Depuis que Alstom est l’objet d’une enquête au Brésil, en 2008, circulaient des rumeurs de possibles pots de vin lors de la construction de cette usine hydro-électrique, mais c’est la première fois que la véritable valeur payée est officiellement connue.

Le document de Alstom, daté de 2008, a été rédigé par le directeur de l’audit interne, Romain Marie, et a été envoyé au président de l’entreprise, Patrick Kron. Alstom n’a pas souhaité faire de commentaire.

Outre le paiement à Itá, le document mentionne neuf autres paiements pour des usines hydro-électriques au Vénézuela, à Singapour et au Quatar. L’ensemble atteindrait la valeur totale de 5 millions d’euro.

Le paiement du « dessous de table » à Itá, selon le memorandum, a été effectué par l’entreprise Janus, une offshore des Bahamas qui a aussi été utilisée pour influencer des contrats pour des sous-stations électriques à São Paulo.

 

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Les privatisations de Fernando Henrique Cardoso (président brésilien de 1995 à 2002)

L’usine hydro-électrique de Itá était l’un des projets du programme de privatisations du gouvernement Fernando Henrique Cardoso. En 1995, la Eletrobras a signé la concession en faveur du consortium AAI (Association d’Autoproducteurs Indépendants), formé par la CSN (Compagnie Sidérurgique Nationale), la OPP Pétrochimique et la OPP Polyéthylène (entreprises du groupe Odebrecht), ainsi que la Compagnie de Ciment Itambé.

Le consortium s’était engagé à payer 658 millions de reais pour le chantier estimé à 1,06 milliards de reais en 1995 (aujourd’hui, cela correspond à 5 milliards de reais). La différence de 402 millions de reais a été payée par la Eletrosul, une entreprise de l’état qui était partenaire du consortium jusqu’en 1998. Les ressources privées ont été prêtées par la BNDES (Banque Nationale de Développement Économique et Social).

Le contrat passé entre Alstom et Janus mentionne que le prétendu conseil concernait la AAI. Comme il s’agissait d’une combinaison d’entreprises publiques et privées, il n’est pas possible de savoir qui a reçu les presque 5 millions de Francs de manière confidentielle.

La Folha de São Paulo, avec l’aide de deux professionels qui avaient participé au processus de privatisation de l’usine de Itá, a établi que la Eletrobras et la Eletrosul étaient les entreprises en relation avec Alstom car la multinationale française est un fournisseur traditionel du secteur électrique brésilien.

La concession a eu des difficultés avec le Tribunal de Comptes de l’Union qui a mis à jour des irrégularités dans l’appel d’offre de 1995. Le président de la Eletrosul en 1998, Cláudio Ávila, a affirmé que l’entreprise publique ne s’est pas occupée de l’achat des turbines pour l’usine de Itá. « La Eletrosul était responsable de la partie sociale de l’usine, le déplacement des habitants et la construction de la nouvelle ville » affirme-t-il.

Malgré l’existence des soupçons de pot de vin à Itá depuis 2008, le cas n’a pas donné lieu à une enquête. À Santa Catarina, la Police Fédérale n’a pas étudié le cas de ce pot de vin admis par Alstom.

Autre version

Alstom n’a pas souhaité commenter l’audit interne de son siège en France qui cite le paiement à Itá, sous pretexte que l’enquête était en cours. La multinationale a envoyé un communiqué générique qui indique que tous ses employés doivent suivre les standards éthiques dans les affaires, standards qui sont certifiés par une entité indépendante, la Ethic Intelligence.

La Eletrosul, la CSN, la Compagnie de Ciment Itambé et les entreprises du groupe Odebrecht n’ont pas souhaité se prononcer. Cláudio Ávila, qui présidait la Eletrosul, affirme n’avoir jamais eu aucun contact avec Alstom. Tractebel Energia, qui a acheté la partie publique du consortium, explique ne pas s’être occupé de l’acquisition des équipements, mais du réservoir de l’usine et des aspects socio-environnementaux.

Pot de vin à la pauliste

Les ex-directeurs de la Alstom sont accusés d’avoir payé des pots de vin de 23,3 millions de reais en 1998 afin d’obtenir, sans appel d’offre, un contrat de 181,3 millions de reais avec des entreprises du gouvernement de l’état de São Paulo, selon les dénonciations du procureur remises récemment à la Justice brésilienne.

 

 


Publié dans Nature

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