Des pesticides dans les cheveux d'enfants

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L'association environnementale Générations Futures a fait analyser les mèches d'une trentaine d'enfants en recherchant des résidus de produits qui perturbent le système hormonal : les perturbateurs endocriniens.  Les enfants y sont particulièrement sensibles.  Les résultats sont édifiants.  Plus de 600 résidus de pesticides de ce type ont été retrouvés.


C'est un cocktail de produits chimiques d'une vingtaine de substances différentes que l'on retrouve en moyenne sur chaque enfant. Il s'agit d'enfants de 3 à 10 ans qui tous vivent dans des zones agricoles. Ils vont à l'école ou ils habitent tout près des champs ou des vignes traités avec des produits phytosanitaires.


Treize substances interdites dans les cheveux 


On retrouve donc dans leurs échantillons de cheveux des molécules utilisés en agriculture mais pas seulement. Le Fipronil par exemple est interdit pour les cultures mais il est encore largement utilisé dans les colliers ou les lotions anti-puce des chiens et des chats. Les insecticides domestiques : les diffuseurs anti moustiques, les produits contre les pucerons des rosiers sont aussi une source de contamination. Tout comme l'alimentation puisqu'ils ne mangent pas que du bio. Au total, treize substances interdites dans l'agriculture comme de l'Endosulfan, ont été retrouvé dans les cheveux de ces enfants.

Certes l'échantillon est faible et partiel mais pour l'association Générations Futures il s'agit surtout de rappeler que l'Europe a proposé en 2011 d'interdire les perturbateurs endocriniens et qu'elle attend toujours que cela se fasse.

 

Par Anne-Laure Barral- France Info

 


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Moins de gaz à effet de serre en 2012 dans les pays développés

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Les émissions de gaz à effet de serre dans les pays développés ont reculé de 1,3% en moyenne en 2012, et de 3,4% pour les seuls Etats-Unis, montrent des statistiques officielles recueillies par Reuters.

L'année dernière, le niveau des émissions d'une quarantaine de pays était de 10% inférieur à celui enregistré en 1990.


Mais le rythme de cette baisse ne peut suffire à contenir les effets du réchauffement climatique dans la mesure où les autres économies, en particulier celles des pays émergents, ont tendance à produire plus de gaz.

En 2012, "la bonne nouvelle est venue du déclin des émissions des Etats-Unis", selon Glen Peters, du Centre de recherche internationale sur le Climat et l'environnement, basé à Oslo. "En Europe, il y a une croissance économique faible contrebalancée par un retour au charbon dans certains pays."


En Allemagne et en Grande-Bretagne, par exemple, on a eu davantage recours au charbon pour la production d'électricité tandis que le ralentissement économique en Italie, en Espagne ou en Grèce conduisait à une diminution des émissions liées aux transports.

Dans l'Union européenne, les émissions ont baissé de 1,3% en 2012 pour atteindre un niveau de 19,2% inférieur à celui de 1990, selon les données de l'Agence européenne de l'environnement.

Aux Etats-Unis, où les émissions ont atteint leur plus bas niveau depuis 1994 d'après les chiffres de l'Agence de protection de l'environnement, la baisse s'explique notamment par un hiver doux et une meilleure efficacité énergétique dans les transports.


Globalement, les pays industrialisés ont émis en 2012 17,3 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, contre 17,5 en 2011 et 19,2 en 1990, l'année de référence définie par les Nations unies.

 

 


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Votre verre de vin vous cache des choses

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Avec 76 000 tonnes répandues sur son sol en 2008, la France est le premier consommateur de pesticides en Europe. Et la viticulture est le plus important consommateur du secteur agricole : si les vignes ne couvrent que 2 % des surfaces cultivées, elles consomment 15 % des produits phytosanitaires. Ceux-ci permettent certes de prévenir les maladies de la vigne (oïdium, mildiou, etc.), mais surtout d’abaisser les coûts de production de raisin. Ainsi le désherbage total par la chimie est-il près de trois fois moins cher que l’entretien des sols en labourant.

 

De nombreuses études viennent confirmer la présence de ces molécules de synthèse dans les vins, en quantités faibles mais souvent cancérigènes.

Les vignes sont généreusement arrosées avec des fongicides et autres herbicides produits le plus souvent par les sociétés BAYER et BASF, au centre de nombreux scandales sanitaires.

 

Cependant l’Union européenne a réduit le nombre des produits phytosanitaires autorisés de 700 à 300, ce qui reste toutefois considérable. Le vin reste une industrie polluante et surtout dangereuse pour les vignerons et leurs enfants qui naissent parfois avec des déformations (la plus connue étant le micro-pénis). Les ouvriers agricoles sont bien entendus exposés; la dernière affaire toute récente de château Monestier La Tour, en Dordogne, condamné pour avoir surexposé une de ses employés aux pesticides : http://www.notreterre.org/article-pesticides-un-chateau-viticole-condamne-pour-faute-inexcusable-123443238.html

 

On a longtemps fustigé à raison le coca-cola connu pour ses effets néfastes sur le corps humain (colorant cancérigène, aspartame, sucre en trop grande quantité) mais aujourd'hui boire un verre de vin est un véritale acte de foi! Il faut avoir foi en son corps et en l'avenir lorsqu'on boit du vin.

 

Seule véritable alternative, le vin bio. Un français sur trois en consomme, ce qui prouve une réele prise de conscience concernant notre environnement et notre santé. Au cours des cinq dernières années, les surfaces du vignoble bio ont presque triplé. Elles sont passées de 22 509 à 64 800 hectares entre 2007 et 2012.

 

 


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Pesticides: un château viticole condamné pour «faute inexcusable»

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Le château Monestier La Tour, en Dordogne, a été reconnu coupable de manière définitive d'une "faute inexcusable" pour n'avoir pas pris les mesures suffisantes afin d'éviter l'exposition aux pesticides d'une salariée, a-t-on appris jeudi auprès de l'avocat de la plaignante et d'une association.

 

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Mme S. qui travaillait en qualité d'ouvrière viticole pour ce château avait été victime le 8 juin 2007 d'une céphalée, d'irritation de la peau et de vomissements, symptômes caractéristiques d'une intoxication aux pesticides, pour lesquels elle avait été hospitalisée.

Elle avait alors obtenu une reconnaissance d'accident du travail, mais en janvier 2011 Mme S. avait invoqué la faute inexcusable de son employeur, non sans conséquences sur le montant de la rente accident du travail qui pourrait lui être allouée.


Dans un arrêt rendu le 31 octobre la chambre sociale de la cour d'appel de Bordeaux lui donnait raison, en estimant que l'employeur n'avait pas "pris les précautions pour prévenir l'accident dont elle a été victime", fruit de son contact avec la vigne trop peu de temps après son traitement avec le pesticide Cabrio Top, utilisé moins de 24 heures avant.

L'arrêt conclut que l'accident du travail est de ce fait dû "à la faute inexcusable de son employeur".

Le château s'était pourvu en cassation, mais a cependant fait savoir le 10 avril au conseil de Mme S. née en 1959, qu'il renonçait. Contacté par l'AFP, le château n'était pas joignable dans l'immédiat.

"C'est la première fois dans le domaine agricole", s'est félicité Me Stéphane Cottineau, avocat de la plaignante, en soulignant que c'est un grand motif de satisfaction après un combat commencé en 2007.


Selon lui, si les accidents du travail sont souvent reconnus en matière d'usage de pesticides, jamais il n'avait été question de "faute inexcusable de l'employeur". "Cela va lui permettre d'être indemnisée de manière décente", a-t-il ajouté en souhaitant que l'arrêt fasse jurisprudence. "Cela obligera les employeurs à être "beaucoup plus vigilants et prudents" et à prendre en compte les "règles à respecter", a-t-il encore déclaré.

"Mme S. est l’exemple même de tous ces salariés agricoles, qui de par leur profession, se retrouvent exposés à des produits toxiques ayant des conséquences, souvent dramatiques, sur leur vie", s'est félicitée dans un communiqué l'association Générations Futures, dont la vocation est de dénoncer les dangers de certains pesticides et qui a soutenu ce combat.

 

 

 


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Carnage ! Un prince saoudien tue 2000 oiseaux protégés lors d'une chasse au Pakistan

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Un prince saoudien amoureux de l'art ancestral de la fauconnerie a tué près de 2.000 oiseaux menacés d'extinction en une seule partie de chasse au Pakistan, ont déploré jeudi des responsables locaux.


Selon les autorités de la province instable du Baloutchistan (sud-ouest), le prince Fahd Bin Sultan et son entourage ont utilisé des faucons spécialement dressés pour abattre de petites outardes houbara lors d'une chasse de trois semaines en janvier dernier.

La chasse à l'outarde houbara, prisée par les fauconniers du Golfe, est en théorie interdite car ce petit échassier est menacé d'extinction à l'état sauvage. Mais les autorités pakistanaises émettent à l'occasion des permis spéciaux autorisant à ces riches VIP la capture de cent de ses oiseaux en dix jours.


«Mais le prince a tué à lui seul 1.977 oiseaux et les personnes qui l'accompagnaient 123», a chiffré un responsable du ministère des Forêts requérant l'anonymat. «Nous avons demandé à nos supérieurs hiérarchiques de mettre fin à cette pratique, car ces oiseaux sont déjà en danger», a-t-il ajouté.


Jaffar Baloch, le chef des services de la faune dans le district baloutche de Chagai, où la chasse controversée a eu lieu, a confirmé avoir demandé aux autorités d'agir dans cette affaire diplomatiquement sensible, les monarchies du Golfe étant des bailleurs importants du Pakistan et de son économie fragile.

L'outarde houbara vit dans la steppe et les zones semi-désertiques. Outre la dégradation de leur environnement, les fauconniers arabes sont considérés comme la principale menace pour cette espèce.


Le Baloutchistan est le théâtre d'attentats de groupes islamistes et sécessionnistes et de nombreux rapts par des groupes criminels. Mais il abrite également des zones sécurisées par les autorités où des VIP peuvent chasser en toute liberté à l'abri de ces problèmes.

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