Recul de la consommation de charbon sur six mois à Pékinl

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La consommation de charbon à Pékin a baissé de 7% sur les six premiers mois de l'année, selon des données publiées mardi par l'agence locale de protection de l'environnement.


La capitale chinoise est en première ligne de la "guerre contre la pollution" déclarée par le pouvoir central.

Des centaines d'ateliers ou d'usines ont été fermés ou déplacés dans Pékin, où les autorités veulent également remplacer les vieilles centrales électriques à charbon par des centrales fonctionnant au gaz naturel.


L'essentiel de la pollution de l'air observée à Pékin provient des rejets de la province voisine du Hebei, une des principales régions industrielles de Chine où se trouvent sept des dix villes les plus polluées du pays.

 

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L'abeille plus heureuse en ville qu'à la campagne!

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Les abeilles sauvages se plaisent en ville. Une nouvelle étude de l'Inra montre que près d'un tiers des 900 espèces présentes en France ont été recensées dans l'agglomération de Lyon, dont 60, soit «une richesse considérable», dans les zones les plus urbanisées de la troisième ville du pays.

«La grande diversité d'abeilles sauvages répertoriée au centre des villes montre que même des milieux très urbains, avec une gestion appropriée, peuvent être des milieux intéressants en terme d'écologie», écrivent les chercheurs dans un communiqué.


Alors que le déclin des abeilles en Europe est «maintenant bien établi», milieux urbains et peri-urbains ont de nombreux atours pour ces pollinisateurs: grandes quantités de fleurs toute l'année, surfaces végétales très variées, température plus élevée.

Par ailleurs, «ces habitats sont rarement traités avec des pesticides, qui sont impliqués dans le déclin des abeilles», précise l'étude parue mercredi dans la revue scientifique en libre accès PLOS ONE.


Cette étude, menée par l'Inra en collaboration avec l'association naturaliste Arthropologia, est la première de cette ampleur sur la situation des abeilles sauvages dans une ville européenne.

Durant deux ans, et chaque mois, les abeilles ont été échantillonnées dans 24 sites plus ou moins urbanisés autour de Lyon.


Au total, 291 espèces d'abeilles sauvages ont été capturées, principalement dans les sites avec une urbanisation intermédiaire (50% de surface imperméable, c'est-à-dire le bâti, les parkings, ou encore les routes).

Mais les chercheurs «ont trouvé une richesse considérable même dans les milieux les plus urbanisés», soit 60 espèces malgré 98% de surface imperméable.

La population d'insectes pollinisateurs sauvages dans le monde, abeilles mais aussi mouches et scarabées, diminue en raison de la perte de leur habitat et du réchauffement climatique, une tendance inquiétante pour l'avenir de la production agricole mondiale.

 

 


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Les orques en captivité au coeur de l'attention médiatique américaine

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Une campagne menée contre les parcs à thèmes aquatiques de SeaWorld au sujet de ses orques a fait plonger mercredi le cours de l'action de plus de 30% à la Bourse de New York.


SeaWorld Entertainment, qui gère onze parcs d'attraction très populaires aux Etats-Unis, n'a mentionné que du bout des lèvres cette campagne au sujet des orques en captivité lancée après la diffusion l'an dernier par une chaîne nationale d'un documentaire intitulé «Blackfish» («L'orque tueuse» en France).

Le groupe «pense que la fréquentation au (deuxième) trimestre a pâti de la pression générée par la récente attention médiatique autour d'une proposition de loi dans l'état de Californie».


Un parlementaire californien a en effet déposé une proposition de loi en mars pour interdire l'utilisation d'orques en captivité dans des spectacles, en ciblant le parc SeaWorld de San Diego (Californie, sud-ouest des Etats-Unis).

Ce faisant, il a fait référence au documentaire portant sur les conséquences de la captivité sur les orques du groupe américain et sur l'attaque mortelle de l'un d'entre eux, Tilikum, sur un dresseur.


SeaWorld Entertainment a vu son chiffre d'affaires fondre de 5% au premier semestre, tendance qui devrait se creuser sur la fin de l'année puisque le groupe prévoit une chute de 7% sur l'ensemble de son exercice.

La raison, a-t-il justifié, en est une concurrence plus féroce, un retard pris par une nouvelle attraction et, indirectement, une conséquence de la controverse.

Reste que sa performance semestrielle fait pâle figure à côté de celle de Walt Disney Co, qui opère des parcs d'attraction sur le même segment de marché et qui a vu l'activité de ses parcs progresser de 8,2% sur la même période.

L'action de SeaWorld a plongé de près de 31% à 19,45 dollars dans les premiers échanges mercredi matin, soit largement en-dessous des 27 dollars de son introduction en Bourse en avril 2013.


Il y a deux semaines, la compagnie américaine Southwest Airlines a annoncé qu'elle mettait fin à un partenariat engagé il y a 26 ans avec SeaWorld. Il prévoyait notamment que deux avions soient peints aux couleurs de Shamu, le premier orque de SeaWorld.

Elle a argué d'un «changement de priorités», mais certains observateurs ont évoqué un lien avec la campagne car des manifestations avaient ciblé la compagnie aérienne.

 

 


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Etats-Unis : la marine marchande va ralentir ses bateaux pour protéger les baleines

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Six grandes compagnies maritimes ont accepté de ralentir la vitesse de leurs bateaux dans le canal de Santa Barbara, au large de la Californie, pour améliorer la protection des baleines et réduire la pollution, a annoncé mardi l'Environmental Defense Center (EDC).


Ces compagnies de fret, dont China Ocean Shipping Company (Cosco), Hapag Lloyd ou United Arab Shipping Co, vont faire ralentir leurs bateaux qui transitent entre Point Conception, à environ 200 kilomètres au nord-ouest de Los Angeles, et les ports de la cité des Anges ou de Long Beach, entre début juillet et fin octobre.

La vitesse de ces navires sera alors ralentie à 12 noeuds (22 km/heure) maximum, contre 14 à 18 noeuds (25 à 33 km/h) en temps normal, a précisé ECC dans un communiqué.

Ces quatre mois «coïncident avec la saison la plus active pour les baleines et la période durant laquelle les niveaux de pollution sont les plus élevés», a ajouté l'organisation.


Cette initiative, élaborée et mise en oeuvre par le bureau de contrôle de la pollution du comté de Santa Barbara, l'Agence fédérale océanique et atmosphérique (NOAA) et l'EDC, s'inspire de programmes d'encouragement de la réduction de la vitesse des navires aux ports de Long Beach et de Los Angeles, auxquels 90% des sociétés de fret maritime participent.


Les collisions avec des bateaux sont la plus grande menace pour les populations de baleines en danger d'extinction, souligne EDC. En outre, les navires sont émetteurs de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

Les sociétés de marine marchande participant à ce nouveau programme recevront 2.500 dollars par passage dans le canal de Santa Barbara, long de 130 kilomètres et large de 45 km où environ 2.500 navires de fret transitent chaque année.


Une étude publiée en juillet dans la revue américaine PLOS montre que les baleines bleues sur la côte ouest des Etats-Unis reviennent dans les mêmes endroits du Pacifique chaque année au large de la Californie pour se nourrir de krill, des petites crevettes d'eau froide. Mais ces zones se trouvent sur des lignes très fréquentées de la marine marchande.

Les risques de collision avec les bateaux sont de ce fait élevés, ce qui selon les chercheurs pourrait expliquer pourquoi la population de ces baleines stagne.

Pour mieux aider ces mammifères, ils ont préconisé de modifier les routes maritimes durant cette période de l'année.

La population totale de baleines bleues sur les côtes américaines du Pacifique est estimée de 500 à 2.000 individus.


Il y aurait aujourd'hui entre 10.000 et 25.000 baleines bleues dans le monde. Ces énormes mammifères peuvent vivre jusqu'à 90 ans. Ils peuvent mesurer 30 mètres de long et peser plus de 20 tonnes.

 

 


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Honteux! Les rugbymen néo-zélandais s'amusent à tuer des zèbres!

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Une chasse au zèbre, avec photos devant leurs trophées, vaut une volée de reproches à des rugbymen des Canterbury Crusaders, franchise néo-zélandaise du Super 15, dénoncés vendredi par une association de protection de la nature.

L'association sud-africaine The Landmark Foundation a posté sur Facebook des photos où cinq joueurs posent devant des cadavres d'animaux sauvages, dont un zèbre, lors d'un voyage dans le pays, avec cette légende: «Voici les rugbymen des Crusaders tuant des animaux sauvages pour le plaisir lors d'une récente visite en Afrique du Sud».


Les photos de groupe montrent notamment le pilier All Black Sam Whitelock, ainsi que le trois-quarts centre Tom Taylor qui pose fusil dans une main et tenant la corne d'une antilope de l'autre.

Les animaux ont vraisemblablement été tués dans une réserve privée, selon le directeur de The Landmark Foundation, Bool Smuts: «Ce n'était pas chasser pour manger, c'était chasser pour le plaisir de tuer», a-t-il déclaré au quotidien The New Zealand Herald, qui publie les clichés.


«Certes, c'était légal (...) La question que nous posons, c'est l'intérêt que cela présente pour la préservation, et l'aspect moral», a-t-il ajouté.

Whitelock a affirmé à la chaîne néo-zélandaise TV3 que la viande du zèbre avait été distribuée aux employés de la réserve.

«Je ne l'ai pas mangée, mais les gens de la réserve l'ont mangée, a-t-il expliqué. C'est une chose qu'on m'a enseignée toute ma vie: j'ai toujours veillé à ce qu'on mange ce qu'on a chassé.»


Le directeur des Crusaders, Hamish Riach, a fait valoir que les joueurs n'avaient rien fait d'illégal. «Ils ne braconnaient pas, ils ne mettaient aucune espèce animale en danger, ils n'avaient pas un guide clandestin. C'était tout à fait convenable, dans le contexte d'une industrie légale en Afrique du Sud», a-t-il déclaré, ajoutant que les Crusaders ne renonceraient pas à des parties de chasse lors de leurs prochains passages en Afrique du Sud.

 

 


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