La vie trouve toujours un chemin

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L'écrivain Michael Crichton avait bien raison lorsqu'il fit prononcer cette phrase par le Dr Ian Malcolm dans son roman à succès "Jurassic Park". En effet, la vie trouve toujours un chemin pour se développer, croitre, en dépit de notre omniprésence urbaine.

 

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ENFIN! Les Etats-Unis créent le plus vaste sanctuaire marin dans le Pacifique

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Les Etats-Unis ont annoncé jeudi la création du plus vaste sanctuaire marin de la planète dans l'océan Pacifique où toutes les activités d'extraction de ressources minières et de pêche commerciale sont interdites.


Cette décision du président Barack Obama multiplie par six l'étendue du parc du «Pacific Remote Islands Marine National Monument», l'un des environnements tropicaux marins les plus immaculés de la planète que l'ancien président George W. Bush avait déclaré «Monument national» en 2009.

Le sanctuaire s'étendra désormais sur une superficie de quelque 1,2 million de kilomètres carrés tout autour de ces îles et atolls de l'océan Pacifique, précise un communiqué de la Maison-Blanche.


«Nous parlons d'une zone dans l'océan qui est près de deux fois la taille du Texas et qui sera protégée à jamais de la pêche commerciale et de toute autre activité d'extraction de ressources, comme l'exploitation minière en eaux profondes», a souligné le secrétaire d'Etat John Kerry.

La pêche traditionnelle et récréationnelle continueront toutefois d'être permises.

«Etendre ce sanctuaire protègera davantage les récifs coralliens, les monts sous-marins et les écosystèmes marins uniques de cette partie du monde, qui est également l'une des régions les plus vulnérables face au changement climatique et à l'acidification des océans», explique la Maison Blanche.

Les dernières études des agences fédérales montrent que le réchauffement entraîne une montée du niveau des océans et une augmentation de leur température, ce qui «affecte les récifs coralliens et force certaines espèces à migrer».


«De plus, le dioxyde de carbone (CO2) émis dans l'atmosphère est absorbé par les océans, entraînant leur acidification, ce qui peut être néfaste pour les lits de coquillages et les récifs, et altérer des écosystèmes marins entiers», indique la présidence dans un communiqué.

Cet élargissement de ce sanctuaire dans le Pacifique inclura plus de 130 monts sous-marins, des hauts lieux de biodiversité abritant de nombreuses espèces marines.


Cela permettra de mieux protéger l'habitat notamment des tortues de mer, des thons, des raies manta et des requins et de leur permettre de se reproduire et de se multiplier. Ce sanctuaire compte aussi «des millions d'oiseaux marins», ajoute la Maison Blanche.

Le président Obama avait déjà indiqué en juin, lors d'une conférence internationale sur la protection des océans, son intention d'agir et d'user de son autorité pour protéger certains des sites marins les plus précieux.

Mardi il a aussi appelé, lors d'un sommet sur le climat aux Nations unies à New York, à la conclusion fin 2015 à Paris d'un accord mondial «ambitieux» pour lutter contre le réchauffement climatique, menace «urgente et croissante».

La décision de M. Obama a été saluée par l'ONG de protection des océans Oceana.


«Ce sanctuaire d'une étendue sans précédent est un pas important pour reconstituer l'abondance des zones de pêche dans l'océan Pacifique, ce qui en retour aidera à nourrir une population mondiale croissante», estime la vice-présidente d'Oceana, Jacqueline Savitz.

 

 


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Historique! La France va donner 1 milliard de dollars au Fonds vert pour le climat

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Le président français François Hollande a annoncé mardi à New York que la France « contribuera à hauteur d'un milliard de dollars » au Fonds vert de l'ONU pour le climat.

« La France contribuera à hauteur d'un milliard de dollars sur les prochaines années » à ce fonds destiné à aider les pays vulnérables à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s'adapter aux effets du réchauffement, a-t-il déclaré lors d'un sommet de l'ONU sur le climat.

Une «marque de la solidarité»

Ce fonds, dont les caisses sont restées jusqu'à présent désespérément vides, sera, selon François Hollande, « non seulement la marque de la solidarité mais aussi une capacité pour que l'économie mondiale puisse s'engager vers un nouveau modèle de développement ».

En annonçant cette contribution, le président français a répondu à l'appel de plusieurs ONG, telle Oxfam, qui l'avaient appelé en amont du sommet à contribuer, comme il l'a annoncé, pour un montant d'un milliard de dollars à ce fonds.

Un«accord global et ambitieux»

Le chef de l'Etat français a par ailleurs rappelé sa volonté de parvenir « à un accord global et ambitieux » lors de la Conférence sur le climat que la France accueillera à Paris en décembre 2015, six ans après l'échec de celle de Copenhague.

« Nous voulons qu'à la Conférence de Lima (prévue fin 2014), les bases d'un futur accord puissent être posées et qu'ensuite, à Paris, nous puissions traduire ces engagements en actes juridiques », avec une « règle commune adaptée aux différents niveaux de développement », a-t-il déclaré.

Le dérèglement climatique menace «la paix et de la sécurité du monde»

« Tout doit être fait pour que nous puissions contenir l'augmentation de la température moyenne de la planète en dessous de 2°C », a encore souligné François Hollande, selon lequel le dérèglement climatique menace « la paix et de la sécurité du monde ». Il est à l'origine de « plus de déplacements de populations que les guerres elles-mêmes », a-t-il relevé.

« Je souhaite que Paris, en 2015, soit le symbole du changement pour le climat », a insisté le président français. « Soyons capables de réenchanter le monde, de donner à la jeunesse du monde l'espoir qu'elle vivra mieux que nous », a-t-il exhorté, appelant à remporter la « bataille contre le temps, contre l'indifférence et les profits qui altèrent jusqu'à l'équilibre du monde ».

 


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Pourquoi le Gabon veut sauver les baleines

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... Quand bonté rime avec économie.

 

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A l'heure où la communauté internationale s'écharpe sur le sort des baleines, le Gabon, petit pays d'Afrique centrale, se pose en fervent défenseur des cétacés qui rejoignent ses côtes par milliers durant l'été, à la saison des amours.

Lorsque la Commission baleinière internationale (CBI), réunie jeudi en Slovénie, a rejeté la création d'un sanctuaire dans l’Atlantique sud, seul deux pays africains ont voté en faveur de cette initiative sud-américaine: l'Afrique du Sud et le Gabon, pays côtier qui accueille l'une des premières populations de baleines à bosse du continent africain.


«Le Gabon a une position un peu contraire à pas mal de ses voisins qui se sont alignés sur le Japon, le premier promoteur de la chasse à la baleine», explique le conseiller spécial du président Ali Bongo Ondimba, le scientifique américain Michael Fay.

Et de s'interroger: «Pourquoi le Niger et le Mali par exemple attachent-ils une si grande importance à cette chasse alors que ce sont des pays continentaux ? Il y a décidément beaucoup de politique autour de la baleine...».

«Si nous ne protégeons pas les baleines en Antarctique nous ne les verrons plus», avertit le scientifique à la tête du programme «Gabon bleu», visant à préserver les fonds marins et les ressources halieutiques grâce à la création d'aires protégées.

 


 

Chaque année, plusieurs milliers de baleines remontent l'Atlantique au début de l'hiver austral pour venir s'accoupler dans le golfe de Guinée. Certains cétacés continuent plus haut vers les côtes camerounaises, nigérianes et ghanéennes, mais la majorité reste dans les eaux chaudes du Gabon, à cheval sur l'équateur.

Commence alors le long ballet amoureux des baleines, qui va durer trois à quatre mois. On peut les observer s'ébattre sans crainte des harpons et évoluer autour des rares bateaux venant à leur rencontre.


«Elles viennent de plus en plus nombreuses chaque année», se réjouissent les ONG impliquées dans la conservation des fonds marins, même s'il reste difficile d'établir des données précises. Leur augmentation s'explique notamment par le moratoire international qui a interdit la chasse dite commerciale dès 1982, favorisant leur reproduction, selon les spécialistes.


Au Gabon, les baleine ont fait l'objet d'une chasse effrénée au 19e siècle, et jusque dans les années 50: «à l'époque, des centaines et des centaines ont été tuées par les flottes étrangères», mais les pêcheurs locaux se sont très peu intéressés aux baleines, étant donné l'abondance des ressources halieutiques dans l'océan, les lagunes et les rivières, souligne Michael Fay.


Aujourd'hui, le pays - dont l'exploitation pétrolière est la principale source de revenus - mise sur l'observation touristique des mammifères marins comme le font déjà l'Afrique du Sud,les Etats-Unis ou la Nouvelle-Zélande.

Les perspectives sont bonnes: selon une étude de la CBI en 2010, cette activité pourrait potentiellement rapporter 3 milliards USD/an et créer 24.000 emplois dans le monde.


 

Si le tourisme au Gabon reste embryonnaire, faute notamment d'infrastructures hôtelières adaptées et à causes des tarifs prohibitifs des billets d'avions, le potentiel y est exceptionnel grâce à la richesse de la faune.

Les baies de la Pointe Denis, à 20 minutes en bateau de la capitale Libreville, en offrent un aperçu: les plages où viennent pondre les tortues luth en hiver, lorsque les baleines sont reparties vers le sud, bordent une forêt équatoriale où vivent éléphants, singes et buffles.


Pour protéger les écosystèmes côtiers, les autorités ont déjà intégré 130.000 ha de territoire marin aux parcs nationaux qui longent les 800 km de littoral, et devraient encore augmenter cette proportion.

Reste toutefois une menace de taille dans les fonds marins. Les pollutions sonores générées par les études sismiques et les forages offshores des compagnies pétrolières peuvent perturber la migration des baleines et les désorienter.


Plusieurs d'entre elles se sont ainsi échouées sur les plages gabonaises ces dernières années. Il y a dix jours, une baleine de 16 mètres de long pesant 30 tonnes a été retrouvée sur une plage de la capitale économique, Port-Gentil (sud-ouest), où elle a fini par mourir déshydratée malgré les efforts des dizaines de volontaires pour l'arroser pendant plusieurs heures en attendant la marée haute.

 

 


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Les oeufs vendus par Super U sont produits dans des conditions sordides

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«Des poules meurent dans les cages, sous les yeux de leurs congénères. Elles se décomposent dans l’espace de vie des poules pondeuses vivantes»: comme à son habitude, l’association L214 a frappé fort. La vidéo publiée ce mercredi par l’association de défense des animaux accuse la marque de grande distribution Super U de commercialiser des œufs pondus en batterie par des poules vivant dans des conditions d’hygiène déplorables.


Menée dans trois élevages du Morbihan, approvisionnant le groupe Système U, l’enquête de L214 montre des images choquantes de poules déplumées et de cadavres d’animaux en décomposition. D’après les observations de l’association, «les élevages sont non conformes à la réglementation: sol des cages entièrement grillagé, absence d'aire de picotage et de grattage, sol grillagé métallique dans le "nid", grattoir insignifiant voire inexistant». La directive européenne relative aux élevages de poules pondeuses prévoit en effet que les poules puissent se mouvoir dans un espace d’au moins 750cm2 (soit l’équivalent d’une feuille A4) et qu’elles aient un perchoir et une litière pour picoter et gratter.

«Nous refusons de choisir pour le consommateur»

L’association L214 demande donc à Système U de cesser la commercialisation des œufs pondus dans ces élevages «sordides et non conformes aux réglementations». «Nous avons demandé l’adresse exacte des élevages filmés car s’il s’avère qu’ils travaillent avec nous, n’étant pas conformes à la législation, nous arrêterons notre collaboration», déclare Thierry Desouches, responsable des relations presses de Système U interrogé par 20 Minutes.


Mais si la loi est respectée, le groupe ne voit pas pourquoi il devrait interrompre ses approvisionnements en œufs: «Aujourd’hui, en France, il n’y a pas suffisamment d’élevages de plein air ou bio pour répondre à la demande, poursuit Thierry Desouches. Il y a aussi une différence sensible du coût de production et donc du prix de vente pour le consommateur: un œuf bio coûte 40 centimes l’unité, un œuf de plein air 30 centimes et un œuf de cage 10 centimes. Nous avons 28 références différentes dans nos magasins: quelqu’un qui souhaite consommer un œuf issu d’une poule élevée dans des conditions plus dignes peut le faire, mais nous refusons de choisir pour le consommateur.»


Selon un sondage OpinionWay réalisé pour L214, 84% des Français se déclarent favorables à la suppression des œufs de poules élevées en batterie dans les supermarchés.

 

 


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