Des tuiles d'un nouveau genre pour produire de l'énergie

Publié le par Notre Terre

Des tuiles d'un nouveau genre pour produire de l'énergie

 

Une nouvelle technologie simple et ingénieuse vient d’être mise au point pour mieux exploiter l’énergie solaire par la société Soltech Energy.

 

Il s’agit de tuiles transparentes pourvues d’un système innovant.

Le produit Soltech est constitué de tuiles galbées à emboîtement …. posées sur un écran noir absorbant. Cet écran est lui-même posé sur des couloirs où circule de l’air sous la toiture.

La récupération du flux d’air chaud se fait en faîtage, aidée par un ventilateur et entretenue par convection naturelle. 

 

En plus d’isoler le toit d’un bâtiment, ces tuiles permettent d’économiser de l’énergie.

Le prix est fonction de la grandeur du toit, et ne peut être connu que sur devis.

 

Le site internet "techniques de l'ingénieur" s'est penché sur la question et interview Henrik Bage, manager chez Soltech Energy :

 

Des tuiles en verre sur un corps absorbant la chaleur puis la redistribuant au sein d'une habitation ? Le principe peut paraître simple. Développé par une entreprise suédoise, SolTech Energy. SolTech System, c'est son nom, permet de compléter un équipement de chauffage et ainsi d'économiser de l'énergie. Henrik Bage, manager chez SolTech Energy, nous explique les avantages de cette invention.

Henrik Bage est manager chez SolTech Energy, une entreprise suédoise qui vient de mettre au point une tuile en verre, qui permet d’accumuler de la chaleur. Au final ,le but est d’économiser de l’énergie de chauffage. Henrik Bage nous explique le principe de fonctionnement de ces tuiles innovantes estampillées « SolTech System »:
 

Techniques de l’ingénieur : Quels sont les principes de fonctionnement de « SolTech System » et les ajustements à faire pour raccorder ce système au chauffage d’une habitation ?

Henrik Bage : Notre système de tuile permet à un support passif, comme un toit par exemple, de devenir actif et de participer efficacement au système de chauffage global d’un bâtiment. Pour une plus grande efficacité, nous intégrons « SolTech System » au système de chauffage central du bâtiment en question. Se faisant, la chaleur récupérée peut servir à chauffer le bâtiment ou l’eau utilisée.


Est-il possible de quantifier les économies réalisées grâce à l’utilisation du SolTech System, au niveau financier et énergétique ?

En nous basant sur installations déjà effectuées en Suède, nous avons pu en tirer quelques résultats intéressant, mais bien sûr ces résultats ne sont pas transposables en l’état. Quoi qu’il en soit, la mise en place de nos tuiles sur le toit d’une maison de 160 m², habitée par une famille et construite dans les années 60, permettra d’économiser 30 à 40 % de l’énergie nécessaire au chauffage et à l’eau chaude. Financièrement, il est impossible d’estimer l’économie réalisé, mais elle correspond à environ 15.000 kWh/an. A titre d’estimation, on peut penser que sur les 20 prochaines années, le kWh coûtera environ 0,2 €.


Est-ce que ce genre l’utilisation de ce genre d’équipement est restreint par les conditions climatiques, où peut-on imaginer une application à travers toute l’Europe par exemple ?

 

Chez nous en Suède, les économies réalisées sont substantielles. Ainsi, nous sommes persuadés que notre invention peut être utilisée avec succès dans toute l’Europe du Nord. Si on se fait dans une situation de remise à neuf, où les propriétaires d’une maison doivent refaire le toit entièrement (cette opération a lieu tous les quarante ans pour un toit en général), la pose de notre SolTech System sera amortie en dix années (chiffre vérifié en Suède), et ceci sans la moindre subvention. Cela laisse présager des résultats spectaculaires, pour des régions plus ensoleillées comme la France ou les pays méditerranéens.   Propos recueillis par Pierre Thouverez.

 

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L'homme qui planta une forêt

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Reportage en anglais

L'homme qui planta une forêt

Jadav Payeng a reboisé une île déserte en Inde aujourd’hui devenue plus grande que Central Park. L’histoire d’une vie pour celui qu’on surnomme « Forest Man ».

 

Depuis 1979, alors âgé de 16 ans, un homme a planté une forêt entière mesurant 550 hectares, soit une superficie plus grande que celle de Central Park à New York, et ce un arbre à la fois.

Nichée dans le nord de l’Inde, près du fleuve Brahmapoutre, se trouve l’île de Majuli, un banc de sable géant qui a été l’une des plus grandes îles fluviale au monde, et sans aucun doute la plus grande du sud-est asiatique, et qui abrite quelques 150 000 habitants. C’est également là qu’est située la forêt de Molaï, l’une des forêts les plus insolites dans le monde pour avoir été plantée par un seul homme. Depuis 1979, le forestier Jadav Payeng a consacré sa vie à planter des arbres sur l’île, créant une forêt qui a dépassé la superficie du Central Park de New York.

 

Tandis que l’île compte une population assez importante, la rapide érosion au cours du dernier siècle a réduit la surface de l’île de Majuli de moitié. Cette érosion est due à des digues imposantes construites dans les villes voisines en amont afin de les protéger des inondations récurrentes du fleuve durant la mousson. A ce rythme et si rien n’est fait, l’île pourrait disparaître d’ici 15 à 20 ans. Stimulé par la situation désastreuse, Jadav Payeng pris l’habit d’un botaniste et planta de sa seule main des milliers et des milliers de plantes et d’arbres, dont 300 hectares de bambou.

 

L’oeuvre d’une vie

 

A la suite d’importantes inondations en 1979, des centaines de serpents d’eau s’échouent sur l’île et meurent d’épuisement, déshydratés. Jadav a déclaré au Times of India (un quotidien indien en anglais) que cet événement a été le tournant dans sa vie: « Il n’y avait pas d’arbres pour protéger ces serpents. Je me suis assis et j’ai pleuré. J’ai contacté le ministère des Forêts et leur ai demandé s’ils pouvaient planter des arbres. Ils m’ont répondu que rien ne pousserait ici et m’ont conseillé la plantation de bambous. Ce fut dur mais je l’ai fait. Et tout seul. » Il a alors entrepris la reforestation et le reboisement de cette île désertique pendant près des 30 ans qui ont suivi.

 

Le travail de Payeng a fortifié l’île de manière significative, tout en fournissant un habitat à de nombreux animaux en voie de disparition qui sont retournés vivre dans la région : un troupeau de près de 100 éléphants (qui a depuis donné naissance à dix petits), des tigres du Bengale, et une espèce de vautour qu’on avait pas vu sur l’île en plus de 40 ans. Cette initiative donne un peu d’espoir pour notre monde, n’est-ce pas?

 

Cette histoire n’est pas restée inaperçue et a attiré l’attention du cinéaste William Douglas McMaster qui a récemment écrit et réalisé ce beau documentaire intitulé Forest Man. Le projet a été financé en partie l’année dernière grâce à la plateforme de crowdfounding Kickstarter. La vidéo est un peu plus longue (16 minutes) que ce que vous avez l’habitude de voir sur Toolito mais vaut vraiment le coup d’être visionnée.

 

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Les requins du Groënland pourraient vivre jusqu'à 400 ans, un record

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Les requins du Groënland pourraient vivre jusqu'à 400 ans, un record

 

400 ans. C’est l’âge que seraient capables d’atteindre les requins du Groenland, faisant d’eux les vertébrés ayant la plus longue espérance de vie.

Une étude, publiée jeudi dans le magazine Science, attribue cette exceptionnelle longévité à un lent développement : ce poisson, le plus gros à voir le jour dans les eaux froides de l’Arctique, ne grandit que d’environ un centimètre par an. Et il n’atteint sa maturité qu’au bout de 150 ans.

 

Né au milieu du règne de Louis XIII

 

Les scientifiques se sont basés sur des analyses au carbone 14 effectuées sur le cristallin de l’œil de 28 femelles pêchées par accident. En trouvant des traces de radiations atomiques dans leurs tissus, résultant des tests nucléaires menés depuis les années 1950, les chercheurs ont pu obtenir des éléments sur l’âge des créatures marines.

Ainsi, selon les spécialistes, les deux plus longs requins étudiés (4,93 mètres et 5,02 mètres) étaient âgés « d’environ 335 ans et 392 ans respectivement ». Concrètement, la plus vieille femelle pêchée accidentellement avait donc vu le jour au milieu du règne de Louis XIII !

 

Battus par la praire d’Islande

 

Plus généralement, les scientifiques ont estimé la durée de vie moyenne des requins du Groenland à 272 ans. Les plaçant ainsi devant les tortues des Galapagos ou les baleines du Groenland.

Seule une espèce au monde est connue pour avoir une espérance de vie plus longue, selon l’étude : la praire d’Islande, un coquillage qui peut vivre jusqu’à 507 ans.

 

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Economie contre écologie

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Economie contre écologie
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Planète Terre : le « jour du dépassement » est arrivé

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Planète Terre : le « jour du dépassement » est arrivé

Quoi de neuf ce lundi 8 août ? Juste que la planète est en état de faillite environnementale. À ce jour, la planète a consommé, depuis le 1er janvier, toutes les ressources naturelles renouvelables dont elle aurait besoin sur une année. 

C’est comme un ménage qui aurait dépensé en vingt-neuf semaines douze mois de revenus. Une analogie qui n’est, hélas, pas si invraisemblable, et dont la conséquence est le surendettement puisqu’il faut bien emprunter pour tenir jusqu’au bout.

 

En matière d’environnement, le surendettement c’est puiser dans les réserves de la planète en reportant aux générations futures les conséquences de la dilapidation du patrimoine naturel.

L’expression « générations futures » n’est d’ailleurs plus de mise. L’impact est déjà à l’échelle de nos vies. Et ça ne date pas de cette année, même si en 2015 on a enregistré, du fait de l’activité humaine, l’année la plus chaude depuis… 1861, selon le rapport annuel de l’agence américaine (NOAA) qui observe en permanence l’atmosphère et les océans.

Les effets ne sont pas seulement des sécheresses de plus en plus longues, mais la montée du niveau des mers, la multiplication d’événements climatiques extrêmes (inondations, incendies, tempêtes…) et un air vicié par les émissions de dioxyde de carbone, pour ne citer que les phénomènes les plus perceptibles.

 

Alors il ne faut pas s’étonner que l’on batte encore cette année le triste record de la date la plus précoce où l’homme consomme la nature à crédit. L’étude qui situe chaque année cette échéance sur le calendrier provient des travaux d’un institut international d’experts, le Global Footprint Network, qui s’appuie sur les données fournies par les Nations unies. Elle ne garantit pas sa « date » au jour près. Mais depuis une vingtaine d’années, le « jour du dépassement » n’a cessé d’être avancé, en retenant les mêmes critères, de trois jours par an en moyenne ; en 2015, c’était même le… 13 août.

 

Dans le contexte du moment, il est probable que l’on retiendra plus dans l’opinion l’annulation de la braderie de Lille, la plus grande brocante d’Europe, pour cause de risque terroriste, ce terrorisme qui a encore frappé en Belgique avec l’agression à la machette de deux policières par un suppôt de Daech. Il n’y a bien sûr aucune mesure comparable du niveau de peur diffuse des tueurs fanatiques et du degré d’angoisse face à nos désordres climatiques, mais si un lien doit être quand même établi, c’est que ceci et cela nous renvoie à cette question devenue fondamentale : mais dans quelle société allons-nous et voulons-nous vivre ?

 

La présidentielle se jouera-t-elle autour de cet enjeu ? C’est ce que François Hollande veut croire, comme il l’a confié à des journalistes au retour de Rio. Vaste programme, comme disait l’autre.

, la république des Pyrénées

 

 

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