La forêt tropicale, une « machine naturelle » anti-sécheresse

Publié le par Notre Terre

Selon Antonio Donato Nobre, chercheur à l’Institut national de recherche sur l’Amazonie et fervent opposant de la déforestation, « les processus naturels à l’oeuvre dans les forêts tropicales ont atteint une complexité qui dépasse notre compréhension, un nombre astronomique d’organismes naturels travaillant ensemble comme de petits moteurs, et qui ensemble constituent une formidable machine de régulation environnementale ».

Pour ce scientifique, si l’air au-dessus de nos têtes est un océan gazeux, la forêt tropicale est « un océan vert ». En d’autres mots, en s’évaporant, l’eau s’accumule dans les nuages, mais sa source est la forêt tropicale, où elle s’accumule sous forme de rosée sur les feuilles, qui est elle-même livrée par le tronc des arbres et plantes depuis la terre.

Lorsque la forêt tropicale disparaît, c’est ce processus tout entier qui stoppe net. Les arbres et plantes ne sont plus là pour aspirer et livrer à la surface l’eau qui s’est accumulée dans la terre, et ils ne sont plus là pour permettre son évaporation dans l’atmosphère non plus. Résultat : l’eau reste captée dans la terre, les pluies se font de plus en plus rares.

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L’accumulation de nos déchets électroniques est préoccupante pour l’environnement

Publié le par Notre Terre

Le volume des déchets électroniques a augmenté de 8% depuis 2014, et devrait continuer à croître de 17% d’ici 2021. Leur non-recyclage a des conséquences environnementales alarmantes, mais aussi économiques.

44,7 millions de tonnes. C’est la masse de déchets électroniques produite en 2016 dans le monde, soit l’équivalent de 9 pyramides de Gizeh ou de 4 500 tours Eiffel. Depuis 2014, ce volume a augmenté de 8 %. Pour cause, les téléphones, imprimantes, frigo, ordinateurs, télévisions, etc., sont de plus en plus jetés car leur prix baisse et leur durée de vie régresse. 

Un seul déchet électronique sur cinq est recyclé

Le problème c’est qu’un seul déchet électronique sur cinq est recyclé. Les autres sont incinérés, enfouis ou finissent dans des déchargent, ce qui pollue fortement l’environnement. Or, dans un rapport de l'Union internationale des communications, des experts estiment que la masse de ces déchets devrait augmenter de 17% d'ici à 2021 ; une progression plus rapide que n'importe quelle autre ordure ménagère.

« Le déchet lui-même est une ressource. »

Outre ses conséquences environnementales, le non-recyclage des déchets électroniques a également un impact économique. C’est ce qu’affirme Harles Kuria, qui travaille pour HP Afrique de l’Est : « La tâche à accomplir, c'est expliquer à la population que le recyclage est créateur de richesse et que le déchet lui-même est une ressource. » En effet, les matériaux contenus par ces déchets sont évalués à 55 milliards d’euros.

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Dioxyde de titane dans l'alimentation : ils veulent nous tuer

Publié le par Notre Terre

 

REPOUSSANT - Selon une enquête de l’association Agir pour l’environnement publiée ce jeudi, des nanoparticules ont été décelées dans plus de 100 desserts glacés disponibles dans les rayons des grandes surfaces. Les bûches de Noël sont notamment visées.
 

Voilà de quoi avoir envie de sauter le dessert. Selon une enquête publiée ce jeudi 21 décembre par l’association Agir pour l’environnement, des nanoparticules non-mentionnées sur les étiquettes des produits ont été identifiées dans plus de 100 dessert glacés -bûches de Noël en particulier- mis en vente dans les rayons des supermarchés. Les marques  Carte d’Or, Lenôtre, Fauchon, Leclerc, Picard, Monoprix, Lidl, Auchan sont notamment pointées du doigt.


"Ces articles alimentaires contiennent en effet des colorants que l’on retrouve en général à l’échelle nanoparticulaire : le E171 (dioxyde de titane) qui permet de blanchir, d’opacifier ou de faire briller les préparations et, le E172 (oxydes de fer) qui est un colorant rouge", explique l’association dans un communiqué, en appelant à "une mise en conformité immédiate de tous les étiquetages".

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La démocratie est morte à Bruxelles

Publié le par Notre Terre

Lorsqu'un peuple à l'écrasante majorité souhaite sortir du nucléaire, lorsque ce même peuple refuse à plus de 90% la culture des OGM sur son territoire ou bien le glyphosate, il est alors du devoir du gouvernement d'aller dans le sens des aspirations profondes de son peuple.

La France a perdu sa souveraineté en étant inféodé à Bruxelles. Les présidents des pays européens se sont transformés en vulgaires gouverneurs de province. La commission européenne est devenu avec le temps une obèse administrative, une usine à gaz des plus complexes. Bruxelles a ouvert grand la porte et déroulé le tapis rouge aux lobbys qui ont su rétribuer généreusement les eurodéputés car si la prolongation de vente du glyphosate a été promulgué c'est uniquement parce que monsanto (l'empire du mal) a su payer qui il fallait.

Oui la démocratie est morte à Bruxelles. Le peuple n'est plus entendu car les petits arrangements entre copains valent beaucoup plus que notre santé et celle de la Nature. L'Europe a tué la démocratie qu'elle a vu naître en Grèce durant l'antiquité, quelle ironie.

 

Voici un article du monde daté du 12 décembre :

Glyphosate : réponse minimale de la Commission européenne à la société civile

L’exécutif européen était tenu de répondre à l’initiative citoyenne Stop glyphosate, qui avait réuni plus d’un million de signatures. Mais les ONG s’estiment flouées par ses propositions.

Le feuilleton du glyphosate continue. La Commission européenne a formellement adopté, mardi 12 décembre, le texte renouvelant l’approbation du glyphosate pour cinq ans. Elle en a également profité pour apporter ses premières réponses à l’Initiative citoyenne européenne (ICE) Stop glyphosate, lancée le 8 février par une coalition d’organisations non gouvernementales (ONG). Ayant réuni à ce jour plus de 1,3 million de signatures à travers l’Europe, cette pétition est dotée d’une valeur légale : conformément au droit de l’Union, la Commission est tenue de lui donner suite.
Trois demandes étaient formulées par l’ICE. D’abord « interdire les pesticides à base de glyphosate ». Demande rejetée : la réautorisation de l’herbicide a été adoptée par une majorité d’Etats membres, le 27 novembre. Ensuite, réformer le système d’évaluation des pesticides afin qu’il soit fondé « uniquement sur des études ayant été publiées, commandées par les autorités publiques compétentes et non par l’industrie des pesticides ». Ce point crucial est au cœur de la remise en question du processus d’expertise européen au fil de ces deux dernières années.
Réponses imprécises sur la transparence des études

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) des Nations unies a classé l’herbicide « cancérigène probable pour l’homme » sur la base d’études scientifiques publiées dans la littérature scientifique, donc accessibles à quiconque. Les agences européennes, elles, le jugent sûr en se reposant sur un dossier qui, fourni par les industriels commercialisant le glyphosate, contient des études financées et sélectionnées par ces derniers. Une succession de révélations a récemment conduit à questionner l’intégrité et de ces études et de leur évaluation par les autorités.

La Commission est restée imprécise sur les réponses à apporter à ces questionnements, considérant « sans fondement » les « inquiétudes et allégations » de la société civile. Elle a notamment évoqué l’amélioration de la « transparence des études commanditées par l’industrie et le renforcement de la gouvernance dans la conduite de ces études » sans plus en préciser la forme, sinon celle d’accorder plus de budget et de prérogatives à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) — l’une des agences dont l’avis sur le glyphosate a été mis en cause. Les détails des mesures seront explicités « avant le printemps 2018 » dans une proposition législative, a ajouté la Commission dans un communiqué.

Quant à la troisième demande de l’ICE — « fixer à l’échelle de l’UE des objectifs obligatoires de réduction de l’utilisation des pesticides », la Commission « ne l’envisage pas à ce stade ». L’exécutif européen « ignore les demandes des citoyens », a estimé Corporate Europe Observatory, l’une des ONG à l’initiative de l’ICE. Pour Greenpeace Europe, Bruxelles « rejette » purement et simplement les requêtes formulées. « La Commission essaie de déguiser son rejet de l’initiative Stop glyphosate avec de vagues propositions de transparence », selon Franziska Achterberg, la responsable de l’alimentation pour l’ONG.

« En ignorant les trois demandes de l’ICE, les régulateurs européens semblent avoir oublié de qui ils tenaient véritablement leur légitimité : servir les citoyens et non les firmes », a déclaré de son côté Angeliki Lysimachou, pour l’association Pesticide Action Network Europe.
Une heure avant l’intervention des représentants de la Commission, plusieurs eurodéputés, dont les Français Michèle Rivasi (Europe écologie-Les Verts) et Eric Andrieu (Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen), organisaient une conférence de presse pour annoncer le lancement d’un recours en annulation de la réautorisation du glyphosate auprès de la Cour de justice de l’UE. Première étape de cette procédure soutenue par quatre groupes politiques (socialistes, Verts, Gauche unitaire, et eurosceptiques de l’Europe de la liberté et de la démocratie directe, ELDD), la Commission des affaires juridiques du Parlement doit s’autosaisir. Il reviendra ensuite au président du Parlement de faire suite.

 

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Environnement : l’autre Amérique contre-attaque

Publié le par Notre Terre

Milliardaires, élus, chefs d’entreprise, stars d’Hollywood… Depuis l’élection de Donald Trump, des personnalités multiplient les initiatives pour tenir les engagements de la COP21, malgré le retrait américain.
Ils ne défilent pas mais mettent la main à la poche et exploitent la caisse de résonance que leur donne leur ­notoriété. Ce sont des stars pour le climat. Milliardaires, élus, chefs d’entreprise, icônes d’Hollywood. Depuis l’élection de Donald Trump, ils se sont joints aux associations écologiques traditionnelles pour mener la contre-offensive. Leur but : montrer que le président et ses amis climato­sceptiques ne représentent pas toute l’Amérique. Leur rêve : isoler la Maison Blanche sur le climat.

Les pouvoirs locaux portent « l’avenir du monde », répète Michael Bloomberg, l’ex-maire de New York (2002-2013), qui est l’un des principaux animateurs – et bailleurs de fonds – de cette coalition. La décision de Donald Trump, le 1er juin, de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris, et sa mise en pièces systématique des mesures environnementales prises par Barack Obama ont précipité le rassemblement des forces et galvanisé les énergies.

A la dernière conférence des Nations unies sur le climat, la COP23, à Bonn, du 6 au 17 novembre, le groupe s’est fait ­remarquer par l’ampleur des moyens qu’il avait déployés. Installé dans une tente ­pavillon de 2 500 m2 décorée de drapeaux américains et de panneaux « We are still in » (« Nous sommes toujours là »), il entendait montrer que nombre d’Etats, de villes et d’entreprises américains continuent à se sentir liés par l’accord de Paris, en dépit de la décision de Donald Trump d’en sortir.
Coalition

Une centaine de dignitaires du monde politique, universitaire et des affaires avaient fait le déplacement. L’ancien vice-président Al Gore (1993-2001) a fait une présentation. Le républicain Michael Bloomberg et son acolyte démocrate Jerry Brown, le gouverneur de Californie, ont détaillé leur nouvelle initiative prise le 11 novembre : America’s Pledge (« l’engagement de l’Amérique »), un effort pour quantifier les mesures de réduction des émissions de gaz à effet...

Source : le monde

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