Gap, la ville française qui enchaîne les massacres d'arbres

Publié le par Notre Terre

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Massacre à la gapençaise

Les Etats-Unis ont Donald Trump, le Brésil a Bolsolnaro et nous à Gap, nous avons roger didier, un homme qui affiche un mépris pour la nature et pour ceux qui la protègent. Après avoir commis l'abatage de plus d'une soixante de grands arbres dans la ville (marronniers, platanes, tilleuls ...) en différents lieux au bénéfice de l'urbanisation et de l'aménagement du territoire, le maire de la ville vient de lancer aujourd'hui une nouvelle campagne d'abatage de grands platanes et d'érables dans le quartier de la gare.

Trois arbres ont déjà été coupés mais plus d'une dizaine sont en sursis marqués d'une croix verte ou du terme "ok" comme pour acter leur mort imminente. Avec un collectif citoyen nous nous sommes battus aujourd'hui et avons réussi à faire abandonner les lieux par la société sous-traitante en charge des abatages mais on sait que le maire ne laissera pas tomber l'idée. Ces grands arbres centenaires qui ont vu naitre nos grands-parents vont disparaitre, noyés sous le béton pour agrandir une gare routière et aménager les abords de la gare pour créer un "pôle multimodal". Terme élégant et technique qui renvoie à la disparition de la Nature.

A l’heure du réchauffement climatique et de l’embrasement généralisé du globe, la politique de l’actuel Maire, Roger Didier devient tout simplement obsolète. Il n’est pas envisageable de devoir encore supporter pendant six ans une politique de dévastation de nos espaces naturels, une politique qui vise le développement urbain, l’abattage des grands arbres de la cité et l’accueil des sports mécaniques comme le rallye monte carlo.

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roger-didier, maire de Gap, capitaine tronçonneuse

Les arbres sont notre avenir, ils ont un rôle crucial à jouer pour continuer à vivre dans des villes fraiches et pérennes. La disparition des grands arbres est un très mauvais présage pour l'humanité, aujourd'hui plus que jamais nous sommes renseignés sur leur apport dans nos vies quotidiennes :

apport d'ombre et de fraicheur dans les villes et donc baisse des températures dans nos rues, empêchement de l'érosion des sols, captation du CO2 et libération d'oxygène nécessaire à nos vies, lieux de nidification des oiseaux, apports d'endorphine et baisse de cortisol pour celles et ceux qui sont à leur contact etc...

Si le chien est le meilleur ami de l'homme, si le cheval est la plus grande conquête de l'homme, l'arbre est sans conteste le plus grand sauveur de l'homme....

 

Publié dans Hautes-Alpes

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A Clermont-Ferrand, les habitants vont bénéficier d’un permis de végétaliser

Publié le par Notre Terre

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Dès cet automne, les habitants pourront devenir les jardiniers de leur propre rue.

À Clermont-Ferrand, aux abords du Muséum Henri-Lecoq, des fleurs, plantes et autres végétaux commencent à s'épanouir au pied de certains immeubles. C'est ici, en lien avec l'exposition « Nature en Ville », que la collectivité du Puy-de-Dôme teste son « permis de végétaliser ».

Objectif ? Permettre aux habitants qui le souhaitent de devenir les jardiniers de leur propre rue. « Il me semble intéressant de décliner l'enjeu de la biodiversité urbaine sur les espaces du quotidien », souligne Grégory Bernard, adjoint à l'urbanisme, à l'origine de cette idée verte.

L'éclosion du dispositif est prévue dès cet automne. Concrètement, les riverains volontaires pourront demander un permis de planter via une plateforme Internet. Si la végétalisation est possible, le bitume ou les pavés seront remplacés par de la terre végétale. L'habitant-jardinier sera ensuite chargé de cultiver et d'entretenir cet espace.
Christophe Thomas, gérant du café « Rosa da Rua », dans le centre historique, a suivi de près l'expérimentation. Il fera sans doute partie des premiers à demander son permis. Pour des raisons esthétiques, mais pas que… « Je trouve que la verdure apaise la ville, calme les gens. Un jardin, c'est aussi un espace de discussion et de rencontres », observe-t-il. Des expériences similaires existent déjà à Lyon, Paris ou Rennes.

 

Publié dans Les bonnes nouvelles

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