Une journée type aux Eméyères
Après l'euphorie des victoires passées, le doute et la colère m'envahissent à nouveau. Aujourd'hui j'ai fait ce que j'appelle une ballade de routine dans la Forêt des Eméyères et j'ai dû encore faire face aux déchets laissés par quelques porcs sans scrupules ni conscience :
Voici ce que j'ai collecté aujourd'hui en à peine 10 minutes de marche. Bouteilles de bière, paquets de cigartettes, plastiques, mouchoirs, canettes, emballages deviennent un aspect commun du paysage. On dirait que ça ne dérange personne. Ces détritus se trouvent parfois à moins de 100 mètres des habitations mais les habitants des Eméyères ne doivent pas juger utiles de se rabaisser à ces basses besognes. Ils doivent se dire que de toute manière le ptit écolo le fera à leur place, vu que ni la mairie, ni l'ONF ne se préoccupent de cette Forêt.
Il est intolérable de voir que la Forêt des Eméyères n'est soumise à aucun contrôle, on dirait que c'est une parcelle du territoire gapençais où les autorités ont décidé de ne pas intervenir la laissant à la merci des pollueurs, des chasseurs, des 4x4 et des quads.
Et puisqu'on est partit dans les réjouissances, je me suis aperçu que la première décharge sauvage situé sur le terrain du lycée agricole est toujours là, trônant fièrement au milieu du bois, défiant ainsi mon travail et mes actions.
Le directeur du lycée agricole n'est pas un homme de parole et dès lundi je devrais une fois de plus recommencer les négociations. Pourtant à l'écouter parler, il était presque aussi révolté que moi mais je me suis fait berner. Je crois que je vais devoir passer la vitesse supérieure et mobiliser plus de monde pour lui mettre la pression.
Voici ce que j'ai collecté aujourd'hui en à peine 10 minutes de marche. Bouteilles de bière, paquets de cigartettes, plastiques, mouchoirs, canettes, emballages deviennent un aspect commun du paysage. On dirait que ça ne dérange personne. Ces détritus se trouvent parfois à moins de 100 mètres des habitations mais les habitants des Eméyères ne doivent pas juger utiles de se rabaisser à ces basses besognes. Ils doivent se dire que de toute manière le ptit écolo le fera à leur place, vu que ni la mairie, ni l'ONF ne se préoccupent de cette Forêt.
Il est intolérable de voir que la Forêt des Eméyères n'est soumise à aucun contrôle, on dirait que c'est une parcelle du territoire gapençais où les autorités ont décidé de ne pas intervenir la laissant à la merci des pollueurs, des chasseurs, des 4x4 et des quads.
Et puisqu'on est partit dans les réjouissances, je me suis aperçu que la première décharge sauvage situé sur le terrain du lycée agricole est toujours là, trônant fièrement au milieu du bois, défiant ainsi mon travail et mes actions.
Le directeur du lycée agricole n'est pas un homme de parole et dès lundi je devrais une fois de plus recommencer les négociations. Pourtant à l'écouter parler, il était presque aussi révolté que moi mais je me suis fait berner. Je crois que je vais devoir passer la vitesse supérieure et mobiliser plus de monde pour lui mettre la pression.