Le tourisme : fabricant de pollution, "on pollue et on le fait bien"
Les vacances vertes sont-elles possibles? Dans la mesure où il est question de n'avoir aucun impact écologique lors de ses vacances, je pense que c'est impossible.
Les trajets des Français en voitures liés aux week-end et aux vacances représentent 16% des émissions annuelles de CO2 des véhicules particuliers sur le territoire national. Ce qui est énorme. Ironie du sort : dans la majorité des cas, lorsqu'on part en vacances c'est pour se mettre au vert, alors si les années suivantes on veut encore profiter de ces moments privilégiés dans la Nature, il serait temps de reconsidérer notre position face à l'environnement en consommant nos vacances différemment. Autoroute, Macdo, hôtel gourmand en énergie, activités de consommation sont bien ancrés dans nos habitudes; pour la Terre essayons de les changer. Car passer des vacances "écolos" ne veut pas dire passer des vacances au rabais en se la jouant hippie en dormant dans un tipie ou une yourte. (Bien que le concept me séduise énormément).
Je vis dans les Hautes-Alpes, département très touristique autant l'été que l'hiver et les conséquences écologiques directes liées au tourisme sont déplorables :
par exemple, le pourtour du lac de Serres-Ponçon -premier lac artificiel d'Europe- est bordé par des déchets issus de nombreux picnics; on dirait que les gens trouvent plus commode de les laisser à terre plutôt que de les prendre avec eux.
Nos chemins forestiers sont également la cible de randonneurs/pollueurs sans vergogne.
Le trafic routier plus important crée une pollution atmosphérique, visuelle et sonore et dire que les Hautes-Alpes possèdent la meilleure qualité de l'air en france n'est valable que hors saison.
Je ne cesse de le dire depuis le début mais le tourisme de masse alimente la crise du logement et fait croître les résidences secondaires de façon alarmante ce qui crée un morcellement du territoire et fait sans cesse reculer les espèces vivantes.
On sait tous pertinament que la pollution zéro en vacances n'existe pas, cependant il est possible de réduire considérablement son empreinte écologique, alors voici quelques "tuyaux" pour ne pas souiller Mère Nature :
- Se déplacer en train plutôt qu'en voiture (un voyage en train génère douze fois moins de CO2 qu'un voyage en voiture à distance égale).
- Privilégier les établissements logeant du public ayant une infrastructure adaptée au respect de l'environnement. ( limitateur de débit sur les robinets, composteurs, lampes à ampoules fluocompactes...).
- Ce n'est pas parcqu'on est pas chez soi qu'on doit oublier les bonnes manières, on trie ses déchets et on évite de les jeter n'importe où.
- En ville, essayer de prendre le bus où bien de louer des vélos à l'office de tourisme.
- Eviter de croire que la Nature n'est qu'un vaste terrain de jeux pour les quads, les motos et les 4x4.
- Pratiquer des sports de pleine Nature.
Le tourisme compte pour 7% dans le PIB français. La France est la première destination touristique mondiale avec environ 79 millions de visiteurs chaque année.
Autant dire que ce secteur d'activité prend une part importante dans notre économie. D'où l'intérêt de commencer à maîtriser ce secteur, on ne peut plus se permettre d'agir en aveugles. Le tourisme comme l'agriculture, le commerce et l'industrie doit être soumis à des lois sur le respect de l'environnement. Les stations de ski ont déjà commencé en créant un "écolabel" désignant les stations de sport d'hiver les plus respectueuses de l'environnement.
Il faut maintenant imposer aux établissements hôteliers (campings, gîtes, hôtels) une charte de l'environnement qui se décomoserait en 3 points :
- l'économie d'énergie : installation d'ampoules économiques ou subventions de l'état pour toute structure désirant s'équiper d'énergie solaire ou éolienne
- économies d'eau ( ne pas remplir les piscines par temps de sécheresse, installations de limitateurs de débit sur les robinets, système de récupétration d'eau de pluie).
- installations de collecteurs d'ordures à l'entrée des strucures
Tout doit passer par la loi désormais, nous sommes beaucoup trop indisciplinés pour agir de nous-mêmes, la situation est grave et très urgente, on n'a plus le temps de polémiquer et de vouloir satisfaire tout le monde, il y a une urgence planétaire. Par exemple je trouve anormal que les touristes marseillais (pour ne citer qu'eux) viennent faire 300 bornes en gros 4x4 jusque chez nous pour aller skier! Le 4x4 n'est pas fait pour l'autoroute et nos stations de ski devraient créer un système de ramassage par bus en bas des stations au lieu de laisser les gens venir jusqu'au pied des pistes.
Je vous paraît extrême? Tant mieux car c'est ce que je veux. A situation extrême, mesure extrême.
Je vois mes belles Montagnes éttouffées par le béton et les constructions par centaines, je vois mes belles montagnes assaillies par les salauds du bâtiment et les vampires de l'immobilier, je les vois souillées par les immondices, malmenées par les sports mécaniques. Le temps de l'innocence et de l'incompréhension est terminé, aujourd'hui nous savons dans quel état se trouve notre monde, nous n'avons plus d'excuses.
A bon entendeur.
Les trajets des Français en voitures liés aux week-end et aux vacances représentent 16% des émissions annuelles de CO2 des véhicules particuliers sur le territoire national. Ce qui est énorme. Ironie du sort : dans la majorité des cas, lorsqu'on part en vacances c'est pour se mettre au vert, alors si les années suivantes on veut encore profiter de ces moments privilégiés dans la Nature, il serait temps de reconsidérer notre position face à l'environnement en consommant nos vacances différemment. Autoroute, Macdo, hôtel gourmand en énergie, activités de consommation sont bien ancrés dans nos habitudes; pour la Terre essayons de les changer. Car passer des vacances "écolos" ne veut pas dire passer des vacances au rabais en se la jouant hippie en dormant dans un tipie ou une yourte. (Bien que le concept me séduise énormément).
Je vis dans les Hautes-Alpes, département très touristique autant l'été que l'hiver et les conséquences écologiques directes liées au tourisme sont déplorables :
par exemple, le pourtour du lac de Serres-Ponçon -premier lac artificiel d'Europe- est bordé par des déchets issus de nombreux picnics; on dirait que les gens trouvent plus commode de les laisser à terre plutôt que de les prendre avec eux.
Nos chemins forestiers sont également la cible de randonneurs/pollueurs sans vergogne.
Le trafic routier plus important crée une pollution atmosphérique, visuelle et sonore et dire que les Hautes-Alpes possèdent la meilleure qualité de l'air en france n'est valable que hors saison.
Je ne cesse de le dire depuis le début mais le tourisme de masse alimente la crise du logement et fait croître les résidences secondaires de façon alarmante ce qui crée un morcellement du territoire et fait sans cesse reculer les espèces vivantes.
On sait tous pertinament que la pollution zéro en vacances n'existe pas, cependant il est possible de réduire considérablement son empreinte écologique, alors voici quelques "tuyaux" pour ne pas souiller Mère Nature :
- Se déplacer en train plutôt qu'en voiture (un voyage en train génère douze fois moins de CO2 qu'un voyage en voiture à distance égale).
- Privilégier les établissements logeant du public ayant une infrastructure adaptée au respect de l'environnement. ( limitateur de débit sur les robinets, composteurs, lampes à ampoules fluocompactes...).
- Ce n'est pas parcqu'on est pas chez soi qu'on doit oublier les bonnes manières, on trie ses déchets et on évite de les jeter n'importe où.
- En ville, essayer de prendre le bus où bien de louer des vélos à l'office de tourisme.
- Eviter de croire que la Nature n'est qu'un vaste terrain de jeux pour les quads, les motos et les 4x4.
- Pratiquer des sports de pleine Nature.
Le tourisme compte pour 7% dans le PIB français. La France est la première destination touristique mondiale avec environ 79 millions de visiteurs chaque année.
Autant dire que ce secteur d'activité prend une part importante dans notre économie. D'où l'intérêt de commencer à maîtriser ce secteur, on ne peut plus se permettre d'agir en aveugles. Le tourisme comme l'agriculture, le commerce et l'industrie doit être soumis à des lois sur le respect de l'environnement. Les stations de ski ont déjà commencé en créant un "écolabel" désignant les stations de sport d'hiver les plus respectueuses de l'environnement.
Il faut maintenant imposer aux établissements hôteliers (campings, gîtes, hôtels) une charte de l'environnement qui se décomoserait en 3 points :
- l'économie d'énergie : installation d'ampoules économiques ou subventions de l'état pour toute structure désirant s'équiper d'énergie solaire ou éolienne
- économies d'eau ( ne pas remplir les piscines par temps de sécheresse, installations de limitateurs de débit sur les robinets, système de récupétration d'eau de pluie).
- installations de collecteurs d'ordures à l'entrée des strucures
Tout doit passer par la loi désormais, nous sommes beaucoup trop indisciplinés pour agir de nous-mêmes, la situation est grave et très urgente, on n'a plus le temps de polémiquer et de vouloir satisfaire tout le monde, il y a une urgence planétaire. Par exemple je trouve anormal que les touristes marseillais (pour ne citer qu'eux) viennent faire 300 bornes en gros 4x4 jusque chez nous pour aller skier! Le 4x4 n'est pas fait pour l'autoroute et nos stations de ski devraient créer un système de ramassage par bus en bas des stations au lieu de laisser les gens venir jusqu'au pied des pistes.
Je vous paraît extrême? Tant mieux car c'est ce que je veux. A situation extrême, mesure extrême.
Je vois mes belles Montagnes éttouffées par le béton et les constructions par centaines, je vois mes belles montagnes assaillies par les salauds du bâtiment et les vampires de l'immobilier, je les vois souillées par les immondices, malmenées par les sports mécaniques. Le temps de l'innocence et de l'incompréhension est terminé, aujourd'hui nous savons dans quel état se trouve notre monde, nous n'avons plus d'excuses.
A bon entendeur.