Le prix du pétrole à la rescousse des Océans

Publié le par Gerome

Les prix du gazole, de l'essence et du fioul domestique ont atteint de nouveaux records. Le litre de gazole, carburant le plus consommé en France, dépassait 1,41 euro le litre, celui de l'essence SP95 est monté à 1,4454 euro. Quant au prix du fioul, il a atteint 0,9627 euro le litre.
A cause de cette hausse certains métiers sont pénalisés comme les taxis, les chauffeurs-livreurs.......mais aussi-et c'est là où ça devient intéressant- les marins pêcheurs.
D'un côté je compatis pour eux car ils sont au chômage technique et d'un autre coté je ne peux m'empêcher d'applaudir en pensant que les mers et les océans actuellement surexploités ont droit à un repis bien mérité.
Selon le magazine Science, entre 80 et 100 millions de tonnes de poissons sont pêchées chaque année dans les océans. Harengs, cabillauds, colins et maquereaux sont les espèces de poissons les plus communément pêchées.


En raison de la pêche intensive, la plupart de ces espèces sont aujourd’hui au bord de l’extinction : 75 % des stocks mondiaux sont surexploités. Malgré ces chiffres alarmants, 90 % des subventions européennes sont toujours destinées à la pêche industrielle.
Déjà en 1877, dans son roman visionnaire et pro-écologique, Jules Vernes avait prédit que les océans seraient vidés de leurs poissons et de leurs mammifères et "encombrés de méduses" et cela est en train de devenir une réalité au début du XXIe siècle.

Nous nous sommes octroyés un droit quasi divin sur les êtres vivants qui peuplent la Terre et les Océans et aujourd'hui la seule chose qui peut mettre fin à notre frénésie destructrice est tout simplement la hausse du prix des carburants.
La folie meurtière de l'homme est au chômage technique!

C'est évident que nous avons à nourrir 6 milliards et demi de personnes mais il est aussi évident que nous avons à le faire dans des conditions respectueuses de notre environnement. La pêche intensive a des conséquences dramatiques pour la faune et la flore marine, par exemple les chalutiers sont équipés d’un ordinateur capable de détecter des bancs, et la longueur des filets permet de pêcher jusqu’à 1 000 mètres de fond, contre 300 auparavant.
Leurs filets de pêche en forme de poche sont traînés sur le fond de la mer, avec ce type de pêche il n’y a pas de choix sélectif possible et c'est alors tout l'écosystème qui est mis en danger  :
-  Des poissons trop petits pour êtres vendus
-  Des espèces non commerciales ou (et) non comestibles
- Toutes créatures qui étaient posées sur le fond comme les oursins, les étoiles de mer et les crabes sont ramassés
- Des espèces protégées comme les tortues, ou encore des phoques, dauphins et oiseaux marins font parti du butin macabre de ces bateaux usines.



Alors au vu de ces constatations je ne peux m'empêcher de voir un heureux événement dans la hausse des prix du brut. Les poissons vont avoir le temps de se reproduire et les populations vont pouvoir grandir. Il est toujours intéressant de voir les autres conséquences d'un événement, on nous parle beaucoup de la détresse des marins mais très peu de la détresse des poissons.





Publié dans Les bonnes nouvelles

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