Hubert Falco défend sa LGV
Une cinquantaine d'opposants à ce projet fou et demesuré a accueilli par des sifflets vendredi à Saint-Maximin (Var) le secrétaire d'Etat à l'aménagement du territoire, Hubert Falco, qui a affirmé qu'aucun tracé n'était défini.
Voir mon article 10 Juin 2007 sur le sujet : La LGV dans les Maures : un bel exemple d'idiotie
Var Action Environnement, les opposants au projet dénoncent "des nuisances sonores insupportables de jour comme de nuit" et estiment que "ce projet est en contradiction totale avec la notion de développement durable".
Ils craignent aussi que "l'arrivée de milliers de touristes supplémentaires sur Nice et les Alpes-Maritimes va entraîner une nouvelle hausse du foncier, des embouteillages, de la pollution..."
Depuis plusieurs mois le projet de LGV qui coûterait entre 8 et 12 milliards d'euros dont 30 à 35 % financés par les collectivités locales et qui permettrait au TGV de relier Paris à Nice, divise habitants de la région et élus.
Trois tracés sont à l'étude, le premier qui passerait au nord d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le deuxième par le centre Var et le troisième, dit des "métropoles" passeraient par Marseille et Nice.
(On se demande à quoi a bien pu servir le grenelle de l'environnement....)