Les multiples facettes du réchauffement climatique

Publié le par Gerome

Nous connaissons depuis longtemps les conséquences directes du réchauffement climatique : la planète se réchauffe, les températures grimpent, du coup la banquise fond et le niveau des mers augmente, entraînant l'avancée des eaux sur les terres.
C'est une conséquence directe connue et incontestable sauf pour cet espèce d'arriéré de claude allègre qui croit avoir inventé l'eau chaude....

Une autre conséquence moins connue et moins médiatisée est la fonte du permafrost. Le permafrost est de  la matière organique vieille de plusieurs milliers d’années qui est retenue prisonnière en grandes quantités dans le sol gelé. Ce sont des réserves énormes de carbone. Lorsque le sol se met à fondre, les bactéries se mettent à décomposer cette matière organique. Ce processus pourrait libérer des milliards de tonnes de méthane dans l’atmosphère et lorsqu’on sait que le méthane est un gaz à effet de serre très actif - 20 fois plus que le CO2 - on comprend les craintes des scientifiques. Un cercle vicieux pourrait s’enclencher : le réchauffement actuel provoque la fonte du permafrost qui libère le méthane qui accélère à son tour le rythme des changements climatiques...
Le permafrost se trouve essentiellement dans des régions froides du monde :sibérie, canada, groënland...




                               Que se passera t-il si le gul stream s'arrête?


L'émission de gaz à effet de serre provoque des changements climatiques en réchauffant l'atmosphère globale de la planète. La fonte des glaces des pôles entraîne une désalinisation massive de l'Océan Atlantique, ce qui modifie considérablement l'itinéraire et la puissance des courants Nord-Atlantique comme du Gulf Stream. Ces courants, dans les conditions actuelles, maintiennent les climats tempérés des grands pays industrialisés de l'hémisphère Nord.



La fonte des glaciers continentaux ne peut induire de montée quantifiable des océans, mais sur l'Atlantique Nord, l'effet de serre est en train de faire fondre les immenses glaciers de l'Arctique et contribue à l'augmentation de la pluviométrie de l'Atlantique Nord. Ces deux phénomènes réunis sont à l'origine d'un apport d'eau douce sur cette région. Si jamais ce dernier venait à être trop important, comme cela fut le cas au début de la dernière période glaciaire (-11 000 environ avant notre ère : les glaciers fondent en Amérique du Nord, libérant les eaux d’immenses lacs qui refroidissent les courants marins et produisent un refroidissement général du climat terrestre), alors le Gulf Stream pourrait disparaître. En effet, un important apport d'eau douce diminuerait les différences de densité de l'eau entre l'océan arctique et la mer de Norvège. Le lieu de plongée des eaux froides et salées se retrouverait au niveau des Açores ; et le Gulf Stream se replierait sur lui-même n'allant plus au-delà des Açores.

Il est à prévoir une nouvelle ère glaciaire....

Nous sommes assis sur une cocotte minute, sachons le. Arrêtons d'agir en aveugles car on ne pourra pas dire on ne savais pas....Maintenant on sait.





Publié dans Nature

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