Des arbres contre le réchauffement
Le sort des forêts est, pour l'essentiel, lié à la croissance de la population et à l'activité économique. Mais, à côté de ces ressorts classiques, le rapport 2009 sur 'l'état des forêts dans le monde', publié lundi 16 mars par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), met en avant deux nouveaux éléments. D'abord, l'utilisation de la biomasse comme source d'énergie. La production à grande échelle de biocarburant à partir de cellulose 'aura une répercussion sans précédent sur le secteur forestier'. Ensuite, la protection de superficies de plus en plus grandes pour s'assurer que les forêts continueront de fournir les services environnementaux indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes.
La régulation du climat fait partie de ces services. Mais toutes les forêts n'ont pas la même capacité de séquestration du CO2, responsable du réchauffement. Celles de l'Amazonie, du bassin du Congo et d'Asie du Sud-Est stockent à l'hectare deux fois plus de carbone que les forêts tempérées. Certains pays affichent des performances particulièrement élevées. Quel prix la communauté internationale est-elle prête à payer pour les dissuader de raser leurs arbres ? Personne pour l'instant ne le sait. C'est un des enjeux majeurs de la négociation climatique en cours.
La régulation du climat fait partie de ces services. Mais toutes les forêts n'ont pas la même capacité de séquestration du CO2, responsable du réchauffement. Celles de l'Amazonie, du bassin du Congo et d'Asie du Sud-Est stockent à l'hectare deux fois plus de carbone que les forêts tempérées. Certains pays affichent des performances particulièrement élevées. Quel prix la communauté internationale est-elle prête à payer pour les dissuader de raser leurs arbres ? Personne pour l'instant ne le sait. C'est un des enjeux majeurs de la négociation climatique en cours.