Les lampes à économie d'énergie dangereuses pour la santé
Dans pas longtemps on s'éclaire à la bougie! Les ampoules classiques vont être rétirées du marché à la fin de l'année car elles consomment trop et contribuent de ce fait au réchauffement climatique de la planète. Elles vont être remplacées par les ampoules basse consommation : elles consomment peu, éclairent aussi bien que les ampoules classiques et en plus durent près de 10 ans! Génial, le choix est vite fait!
Cependan, les ampoules basse consommation fluo-compactes (LBC) seraient dangereuses pour la santé à cause de puissants champs électromagnétiques qu'elles génèrent. Les scientifiques du Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) et de l'Arca Ibérica (Espagne) ont réalisé un banc d'essai de ce type d'ampoules et montré leur dangerosité. Elles sont pourtant recommandées pour la lutte contre le réchauffement de la planète et les économies d'énergie.
L'expérimentation, menée près de Valence, en Espagne, et réalisée en chambre anéchoïque - des pièces dont les murs et le plafond absorbent totalement les ondes sonores ou électromagnétiques - avec différentes lampes, de marques et puissances variées, montre que les ampoules LBC, dès l'allumage, sont à l'origine d'importants rayonnements radioélectriques.
Ces champs électromagnétiques sont la résultante des ballasts électroniques présents dans le culot des ampoules. Ces circuits électroniques régulent la tension électrique entrant dans l'ampoule ce qui permet d'économiser de l'énergie. Mais ils sont chargés également, pour éviter un effet de scintillement, d'augmenter la fréquence du courant traversant l'ampoule. Pour ce faire, ils transforment les émissions basse fréquence des ampoules en fréquences bien plus élevées, sources des rayonnements radioélectriques élevés.
Selon le Criirem, contrairement aux ampoules classiques, les champs détectés autour des LBC allumées atteignent, à 20 cm, entre 180 volt par mètre (V/m) et 4 V/m pour des puissances allant de 20 à 11 Watts. Avec des puissances de 7 ou 5 Watts, les champs électriques radiofréquences mesurées vont de 34 à 2 V/m à moins de 20 centimètres. Il faut attendre 1 mètre pour retrouver une valeur de 0,2 V/m, correspondant au bruit de fond radiofréquences ambiant. Le Conseil de l'Europe a fixé la limite de ces émissions à 28 V/m pour éviter au public tout effet thermique.
En conclusion, la Criirem préconise de ne pas utiliser ces ampoules "en tant que lampes de chevet ou de bureau et demande aux fabricants de remédier à cette électropollution". Le Criirem souligne qu'aucun "blindage électromagnétique n'a été constaté dans le culot des ampoules testées. Ce dernier pourrait réduire les émissions électromagnétiques.
Cependan, les ampoules basse consommation fluo-compactes (LBC) seraient dangereuses pour la santé à cause de puissants champs électromagnétiques qu'elles génèrent. Les scientifiques du Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) et de l'Arca Ibérica (Espagne) ont réalisé un banc d'essai de ce type d'ampoules et montré leur dangerosité. Elles sont pourtant recommandées pour la lutte contre le réchauffement de la planète et les économies d'énergie.
L'expérimentation, menée près de Valence, en Espagne, et réalisée en chambre anéchoïque - des pièces dont les murs et le plafond absorbent totalement les ondes sonores ou électromagnétiques - avec différentes lampes, de marques et puissances variées, montre que les ampoules LBC, dès l'allumage, sont à l'origine d'importants rayonnements radioélectriques.
Ces champs électromagnétiques sont la résultante des ballasts électroniques présents dans le culot des ampoules. Ces circuits électroniques régulent la tension électrique entrant dans l'ampoule ce qui permet d'économiser de l'énergie. Mais ils sont chargés également, pour éviter un effet de scintillement, d'augmenter la fréquence du courant traversant l'ampoule. Pour ce faire, ils transforment les émissions basse fréquence des ampoules en fréquences bien plus élevées, sources des rayonnements radioélectriques élevés.
Selon le Criirem, contrairement aux ampoules classiques, les champs détectés autour des LBC allumées atteignent, à 20 cm, entre 180 volt par mètre (V/m) et 4 V/m pour des puissances allant de 20 à 11 Watts. Avec des puissances de 7 ou 5 Watts, les champs électriques radiofréquences mesurées vont de 34 à 2 V/m à moins de 20 centimètres. Il faut attendre 1 mètre pour retrouver une valeur de 0,2 V/m, correspondant au bruit de fond radiofréquences ambiant. Le Conseil de l'Europe a fixé la limite de ces émissions à 28 V/m pour éviter au public tout effet thermique.
En conclusion, la Criirem préconise de ne pas utiliser ces ampoules "en tant que lampes de chevet ou de bureau et demande aux fabricants de remédier à cette électropollution". Le Criirem souligne qu'aucun "blindage électromagnétique n'a été constaté dans le culot des ampoules testées. Ce dernier pourrait réduire les émissions électromagnétiques.