La fusion nucléaire : Barroso réaffirme son soutien à une chimère qui coûte les yeux de la tête

Publié le par Notre Terre

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16 Milliards d'euros! C'est le coût (encore provisoire) du fameux réacteur ITER qui est censé reproduire le fonctionnement du soleil...rien que ça!

ITER est un projet trop ambitieux qui traine en longueur car il faut aujourd'hui trouver des matériaux qui ne fondent pas lors des réactions thermonucléaires, la maitrise et la gestion d'une production massive de tritium semble elle aussi un obstacle quasi insurmontable.


Dans la théorie, écologiquement ce projet vend du rêve : une production d'éléctricité infinie et presque non polluante, très peu de déchets nucléaires ayant une durée de vie beaucoup moins importante que les déchets nucléaires actuels, risque d'accident nucléaire quasi nul. Dans la pratique le projet coûte un bras et n'avance guère...

 

Ces 16 milliards d'euros auraient été bien plus utiles pour développer et promouvoir des technologies propres déjà existantes : solaire, éolien offshore, énergie maréemotrice etc... Avec tout cet argent on aurait pu faire de l'Europe un continent propre et autonome en énergie. Mais les bureaucrates et les technocrates de Bruxelles qui aiment penser et agir pour nous ont décidé de jeter l'argent par les fenêtres pour un projet chimérique.

 

José Manuel Barroso, dont le mandat à la tête de la Commission européenne s'achève en octobre, a réaffirmé vendredi le soutien de l'Europe au projet international «ambitieux» de réacteur expérimental à fusion nucléaire Iter de Cadarache (sud de la France), à l'occasion d'une visite sur ce site.


«C'est l'un des projets les plus ambitieux au monde, sinon le plus ambitieux en termes de coopération internationale», a indiqué le président de la Commission européenne, soulignant l'engagement de l'Europe qui finance environ 45% du budget d'Iter.

Outre les pays de l'Union européenne, Iter Organization réunit le Japon, la Chine, l'Inde, la Corée du Sud, la Russie et les Etats-Unis autour de ce projet qui vise à démontrer la faisabilité de recourir à la fusion comme source d'énergie quasi illimitée.


José Manuel Barroso a rappelé qu'il avait défendu en 2005 aux côtés du président français de l'époque, Jacques Chirac, le choix du site de Cadarache, qui était alors en concurrence avec trois autres sites, au Canada, au Japon et en Espagne.

Mis à part l'UE, qui finance notamment la construction de bâtiments, la particularité de ce chantier titanesque est que les différents pays contribuent «en nature» en fournissant des pièces à ce que le directeur général d'Iter Organization, le Japonais Osamu Motojima, appelle un «puzzle géant».

M. Barroso a salué «un projet difficile, notamment sur le plan du management», puisqu'un demi-millier d'ingénieurs, de comptables, d'administrateurs ou de physiciens de 35 nationalités coopèrent sur le chantier.


La mise au point de cette technologie, étalée sur 35 ans, se veut une solution de rechange à la fission de noyaux d'atomes lourds des centrales nucléaires actuelles, source de déchets.

Depuis son lancement, le projet a vu son coût tripler. Il s'élèverait désormais à plus de 13 milliards d'euros.


Le chantier de construction du réacteur a commencé en août 2010, mais l'obtention d'un premier plasma n'est pas attendue avant fin 2020.

Vendredi, le président de la commission européenne a assisté au coulage du second plancher (un premier plancher reposant sur la roche porte les 493 plots antisismiques) sur lequel sera installé le complexe Tokamak, le cœur du réacteur.

 


Publié dans Nature

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