Los Angeles a diminué ses émissions de COV de 98 %
Une étude encense les efforts entrepris par la métropole californienne pour lutter contre la pollution
Si il était déjà de notoriété publique que la Californie (États-Unis) et plus particulièrement Los Angeles sont à la pointe en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique en général, les études scientifiques validant ces efforts force chiffres à l’appui n’étaient jusqu’ici pas légion. Le « mal » est réparé avec un rapport publié par la National Oceaonographic an Atmospheric Administration (NOAA), qui souligne que, depuis les années 1960, la quantité de composés organiques volatils (COV) présents dans l’atmosphère de la cité des anges a diminué de… 98 %.
Principalement produits par les gaz d’échappement des voitures, les COV sont parmi les plus gros contributeurs des problèmes de pollution atmosphérique. Avec les oxydes d’azote Ils sont en effet « précurseurs » de l’ozone troposphérique (le « mauvais ozone ») et peuvent sérieusement altéré les capacités respiratoires.
Des efforts pour la protection de l’environnement
Paradoxalement, la période comprise entre 2002 et 2010 est celle où la ville a eu le plus de voitures en circulation dans son histoire, mais également celle où la concentration de COV a le plus diminué (50 %). Une dissymétrie étonnante qui s’explique par la mise en œuvre de réglementations sur la pollution atmosphérique et de normes strictes sur le rendement des véhicules.
Selon la NOAA, les nouvelles exigences pour les convertisseurs catalytiques, l’utilisation de carburants moins sujets à l’évaporation et l’efficacité améliorée des nouveaux moteurs auraient aussi participé activement à cette baisse sans précédent.
Il reste cependant à mieux réglementer les rejets carbone provenant des bâtiments eux-mêmes pour pouvoir impacter réellement sur tous les gaz à effet de serre, et pas seulement les COV. La municipalité a tout de même montré qu’elle était sur la bonne voie.