Oui au photovoltaïque, mais pas n’importe où !
Oui il faut développer l’usage du soleil pour produire de l’électricité.
Oui nous avons besoin de centrales de panneaux solaires photovoltaïques.
Mais nous devons d’abord, économiser notre consommation d’électricité.
Ensuite nous ne devons pas sacrifier des terres agricoles en les couvrant de centrales de panneaux solaires. Demain nous aurons besoin de ces terres pour produire notre alimentation. La fin du pétrole pas cher, le dérèglement climatique en grande partie du aux transports routiers nous imposeront de consommer d’avantage d’aliments produits près de chez nous.
Protégeons toutes les terres fertiles. Elles font partie du patrimoine de l’humanité. Déjà en Provence Alpes Côte d’Azur, les terres agricoles sont passées de 14 % en 1970 à 6 % en 2000. N’oublions pas que certaines sont apparemment de qualité médiocre. Mais c’est sur des galets que l’on fait le Château Neuf du Pape. C’est dans des garrigues qu’on élève des chèvres et brebis aux fromages goûteux. D’anciennes terres agricoles sont aujourd’hui boisées, mais sont de qualité.
La solution n’est pas de couvrir des centaines d’hectares comme dans les Alpes de Haute Provence (400 hectares à Puy Michel) ou dans le Var (300 hectares vers Vins Cabasse).
Par contre, installons massivement des panneaux photovoltaïques sur les toits des hangars agricoles, sur les toits des immeubles, sur les toits des entreprises des zones d’activités. Couvrons les parkings des grandes surfaces. Ainsi, il y aura moins de perte entre les lieux de production et de consommation d’électricité. Ainsi, il y aura moins d’impacts sur nos paysages.
Economisons l’électricité. Sanctuarisons les terres agricoles. Développons les énergies renouvelables, notamment solaire.
Chesneau Philippe
Troisième Vice Président
Du Conseil Régional
Provence Alpes Côte d’Azur
Délégué à l'Emploi et aux Politiques Territoriales