PUMA : la marque verte
À la pointe de l’habillement de masse « vert » d’un bout à l’autre des processus de fabrication, il a opté pour une stratégie de développement respectueuse des intérêts de tous.
Réductions drastiques des consommations d’eau et de déchets, diminution des rejets de gaz à effet de serre, simplification des emballages et des packagings : la direction n’a rien laissé au hasard, s’attirant ainsi les faveurs d’associations de protection de l’environnement volontiers critiques. Et notamment de Greenpeace, qui connaît très bien le dossier de la mode et a épinglé de grands noms comme H&M et Zara ou les concurrents directs Adidas et Lacoste, lesquels ont dû se résoudre à prendre eux aussi des mesures pour alléger leur empreinte carbone.
PUMA a cependant pris une grosse longueur d’avance avec InCycle, la toute première collection Cradle to cradle, c’est-à-dire en boucle fermée, avec des produits entièrement biodégradables ou recyclables, bref 100 % green. Une collection constituée d’accessoires, de chaussures et de vêtements tous certifiés, disponibles dans les enseignes du groupe dès le mois prochain et qui ont été conçus en collaboration avec l’EPEA (Environmental Protection Encouragement Agency).
Éco-révolution
Le rôle de cet organisme environnemental méconnu ? « Aider les entreprises à répondre aux critères du “Cradle to Cradle Products Innovation Institute” afin de développer des produits conçus de manière écologique et intelligente », détaillent nos confrères du site Internet Bioaddict.fr.
C’est aussi lui qui délivre les certifications évoquées plus haut. Celles-ci s’appuient sur cinq critères stricts : la responsabilité sociétale, une gestion responsable des ressources en eau, une conception des produits basée sur le retraitement et le compostage, une utilisation de matériaux à la fois sûrs et non toxiques ainsi qu’une surveillance rigoureuse de l’empreinte environnementale allant de pair avec le recours énergétique aux technologies « propres ».
Et Bioaddict.fr de poursuivre : « Les produits de la collection “InCycle” seront recyclés via les procédés “Cycle Technique” ou “Cycle Biologique”. Les matériaux du “Cycle Biologique” seront décomposés par des micro-organismes pour former des nutriments biologiques. Devenus biodégradables, ils retourneront à la terre. Les matériaux qui circulent dans le “Cycle Technique”, comme des métaux, des textiles ou des plastiques, seront quant à eux réutilisés pour fabriquer de nouveaux produits. »
Pas peu fier, le directeur mondial de PUMA Safe voit en la collection InCycle « un pas de géant dans (la démarche de l’entreprise) qui vise à offrir aux consommateurs un choix de produits plus écologiques ». Pas peu fier, mais on ne peut plus lucide.