Un appel pour sauver la haute mer
Ce jeudi est lancé «L'appel de Paris pour la haute mer», sous l'impulsion de plusieurs ONG...
A des centaines de kilomètres des côtes, le droit flotte en eaux troubles. Pêche incontrôlée, pollutions, braconnage… La haute mer est une des dernières zones de non-droit au monde. Pour en préserver les ressources, plusieurs ONG lancent ce jeudi un appel, présenté à l'occasion d'une conférence internationale au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
«La haute mer n'appartient à personne»
De Nicolas Hulot à Hubert Reeves, en passant Jean-Paul Delevoye, le président du Cese, Maud Fontenoy ou le Prince Albert II de Monaco, l'appel a déjà recueilli une centaine de signatures. Les revendications sont simples sur le papier mais compliquées à mettre en œuvre dans la réalité: préservation des écosystèmes de la haute mer, accès et partage des bénéfices liés à l'exploitation des ressources génétiques marines, création d'aires marines protégées sur 10% des océans comme il était prévu dans l'accord de Nagoya…
«La haute mer n'appartient à personne, elle doit être gérée dans l'intérêt général, comme un «bien commun de l'humanité», rappellent les rédacteurs de l'appel. Pour cela, ils comptent sur les Nations unies et espèrent un «accord ambitieux» lors de la prochaine Assemblée générale de 2014.