Une portion de moules, 300 microparticules de plastique

Publié le par Gerome

"Pour chaque portion de moules, qui contient environ 300 grammes de chair de moule, nous ingérons 300 microparticules de plastique," d'après les résultats d'une enquête.

 

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Des preuves de plus en plus alarmantes s'accumulent que nous ingérons des microfragments de plastique quand nous mangeons du poisson. Une équipe de l'Université de Gand (Belgique) a analysé les moules de la Mer du Nord en vue de déceler la présence de micro-déchets plastiques. D'après les résultats de l'enquête, chaque gramme de chair de moule contient un micro-fragment de plastique.

"Pour chaque portion de moules, qui contient environ 300 grammes de chair de moule, nous ingérons 300 microparticules de plastique," a indiqué Colin Janssen, professeur à l'Université de Gand, au quotidien flamand De Standaard.

Les conséquences de la présence de macro-déchets sur les organismes marins sont connues depuis de nombreuses années. Par contre, les recherches sur les microparticules de plastique, qui résultent de la fragmentation de ces macro-déchets, ont encore un long chemin à parcourir, alors que l'ampleur et l'urgence du problème ne cessent de croître: la concentration de minuscules déchets plastiques flottant à la surface du Pacifique nord, que l'on appelle aussi le 7e continent de plastique, a été multipliée par cent au cours des quarante dernières années.

L'enquête réalisée par l'Université de Gand a déterminé que la chair des moules de la Mer du Nord contiennent des microparticules (1 particule de plastique/gramme). Les effets sur la santé humaine, par contre, sont moins connus.

"Il faut maintenant se demander si ces particules de plastique causent des problèmes. Pour le moment, il n'y a aucune raison pour céder à la panique," a ajouté Colin Janssen. "Chez les moules, nous n'avons pas décelé d'autres problèmes et il n'est pas encore clair que le plastique dans les moules soit un danger pour ceux qui les mangent."

D'autres études ont tout de même démontré que les nano-particules de plastique peuvent pénétrer les tissus humains, entrer dans le sang ou, chez les femmes enceintes, traverser le placenta et atteindre le bébé.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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