Vaccin grippe A : mes raisons pour dire non
Communiqué de presse de Michèle RIVASI (députée européenne Europe écologie / Les Verts, professeur agrégée de biologie)
Au lendemain du débat Mots Croisés diffusé sur France 2 hier soir lundi 23
>> novembre, l'eurodéputée écologiste française Michèle Rivasi précise sa
>> position sur la campagne de vaccination anti-grippe A initiée par le
>> gouvernement et rappelle quelques chiffres.
>>
>> "Je ne me ferai pas vacciner contre la grippe A, et cela pour différentes
>> raisons, affirme Michèle Rivasi, agrégée de biologie et députée européenne
>> Europe Ecologie. Tout d'abord parce que cette campagne de vaccination repose
>> sur des vaccins expérimentaux, sans un recul clinique suffisant et pour
>> lesquels les fabricants refusent de supporter les conséquences d'éventuels
>> effets secondaires graves."
>>
>> "Ces risques ne sont pas minimes, insiste Michèle Rivasi. La première vague
>> de vaccinations faite en France sur le personnel médical montre d'ailleurs
>> que les complications sont plus nombreuses que prévues." "On recense
>> aujourd'hui en France 8 complications aigues, dont 2 syndrômes de Guillain
>> Barré, parmi les 100 000 personnes vaccinés. Ces chiffres donnés par
>> l'AFSSAPS, l'autorité française en matière de médicaments, montrent que la
>> fréquence des effets secondaires suite à la vaccination anti-grippe A, en
>> particulier les effets les plus graves, se révèlent bien supérieurs aux
>> estimations des autorités de 1 pour 100 000" analyse Michèle Rivasi.
>>
>> "De plus, poursuit l'eurodéputée française, le manque d'information sur les
>> adjuvants présents dans les vaccins administrés ne permet pas aux personnes
>> vaccinées de donner leur consentement correctement et en toute connaissance
>> de cause." "Comment savoir quand vous lisez AS03 ou MF59C.1, que le vaccin
>> devant vous contient de l'aluminium, un dérivé du mercure ou encore du
>> squalène, une huile interdite aux Etats Unis, des traces d'oeufs ou d'autres
>> susbtances auxquelles vous pouvez être allergique ? Cela ne permet pas de
>> prendre une décision en étant correctement informé. C'est pourquoi il est
>> urgent que l'information donnée dans les centres de vaccination soit plus
>> transparente et explicite afin d'éviter des problèmes par manque
>> d'information," demande Michèle Rivasi.
>>
>> "Je ne suis pas anti-vaccination mais ces différents éléments me font
>> profondément douter du bien-fondé de cette campagne de vaccination
>> anti-grippe A, notamment auprès de populations sensibles comme les enfants
>> ou les femmes enceintes... Et ce, d'autant plus que la grippe A s'avère
>> finalement moins dangereuse que prévue" conclut l'eurodéputée. En effet, il
>> semble que le sentiment d'urgence qui prévaut à cette volonté de vaccination
>> massive s'appuie sur un alarmisme excessif. "Ce virus de la grippe A s'avère
>> particulièrement contagieux, notamment auprès des moins de 40 ans, mais
>> finalement beaucoup moins virulent et surtout beaucoup moins mortel que
>> celui par exemple des précédentes grippes saisonnières" déclare Michèle
>> Rivasi. "En Australie, où l'épidémie s'est terminée, les chiffres témoignent
>> d'une mortalité beaucoup plus faible qu'annoncée," complète l'eurodéputée.
>> En effet, des 6 000 morts envisagés mi-juillet 2009 par la ministre de la
>> santé australienne Nicola Roxon, le bilan au 30 octobre 2009 fait état en
>> Australie de 187 décès et 37 000 personnes contaminées. En Grande Bretagne
>> aussi, les prévisions ont été revues à la baisse. Au lieu des 65 000 décès
>> anticipés, les autorités considèrent maintenant un bilan d'environ 1 000
>> morts. Soit bien moins que les 4 000 à 8 000 morts annuels causés en moyenne
>> par la grippe saisonnière.
>>
>> Par ailleurs, selon l'article 9 du contrat passé entre le Ministère de la
>> Santé et les laboratoires pharmaceutiques, c'est l'Etat qui va assumer la
>> responsabilité juridique d'éventuels complications et effets secondaires
>> provoqués par ces vaccins," relève Michèle Rivasi. "C'est très grave et cela
>> constitue un regrettable précédent. Jamais jusqu'ici les compagnies
>> pharmaceutiques n'ont été dispensé de leur responsabilité de fournir un
>> produit sain. Cette décision du gouvernement n'est pas une bonne chose pour
>> la santé des citoyens."
>>
>> "Ce vaccin anti-grippe A représente dans ces conditions, selon moi, trop de
>> risques individuels pour des bénéfices très faibles" déclare Michèle Rivasi.
>>
>> Machiavel disait que "celui qui contrôle la peur des gens devient le maître
>> de leurs âmes". A méditer dans une société de plus en plus sécuritaire où le
>> principe de précaution peut être dévoyé à des fins politiciennes ou
>> financières.
>> novembre, l'eurodéputée écologiste française Michèle Rivasi précise sa
>> position sur la campagne de vaccination anti-grippe A initiée par le
>> gouvernement et rappelle quelques chiffres.
>>
>> "Je ne me ferai pas vacciner contre la grippe A, et cela pour différentes
>> raisons, affirme Michèle Rivasi, agrégée de biologie et députée européenne
>> Europe Ecologie. Tout d'abord parce que cette campagne de vaccination repose
>> sur des vaccins expérimentaux, sans un recul clinique suffisant et pour
>> lesquels les fabricants refusent de supporter les conséquences d'éventuels
>> effets secondaires graves."
>>
>> "Ces risques ne sont pas minimes, insiste Michèle Rivasi. La première vague
>> de vaccinations faite en France sur le personnel médical montre d'ailleurs
>> que les complications sont plus nombreuses que prévues." "On recense
>> aujourd'hui en France 8 complications aigues, dont 2 syndrômes de Guillain
>> Barré, parmi les 100 000 personnes vaccinés. Ces chiffres donnés par
>> l'AFSSAPS, l'autorité française en matière de médicaments, montrent que la
>> fréquence des effets secondaires suite à la vaccination anti-grippe A, en
>> particulier les effets les plus graves, se révèlent bien supérieurs aux
>> estimations des autorités de 1 pour 100 000" analyse Michèle Rivasi.
>>
>> "De plus, poursuit l'eurodéputée française, le manque d'information sur les
>> adjuvants présents dans les vaccins administrés ne permet pas aux personnes
>> vaccinées de donner leur consentement correctement et en toute connaissance
>> de cause." "Comment savoir quand vous lisez AS03 ou MF59C.1, que le vaccin
>> devant vous contient de l'aluminium, un dérivé du mercure ou encore du
>> squalène, une huile interdite aux Etats Unis, des traces d'oeufs ou d'autres
>> susbtances auxquelles vous pouvez être allergique ? Cela ne permet pas de
>> prendre une décision en étant correctement informé. C'est pourquoi il est
>> urgent que l'information donnée dans les centres de vaccination soit plus
>> transparente et explicite afin d'éviter des problèmes par manque
>> d'information," demande Michèle Rivasi.
>>
>> "Je ne suis pas anti-vaccination mais ces différents éléments me font
>> profondément douter du bien-fondé de cette campagne de vaccination
>> anti-grippe A, notamment auprès de populations sensibles comme les enfants
>> ou les femmes enceintes... Et ce, d'autant plus que la grippe A s'avère
>> finalement moins dangereuse que prévue" conclut l'eurodéputée. En effet, il
>> semble que le sentiment d'urgence qui prévaut à cette volonté de vaccination
>> massive s'appuie sur un alarmisme excessif. "Ce virus de la grippe A s'avère
>> particulièrement contagieux, notamment auprès des moins de 40 ans, mais
>> finalement beaucoup moins virulent et surtout beaucoup moins mortel que
>> celui par exemple des précédentes grippes saisonnières" déclare Michèle
>> Rivasi. "En Australie, où l'épidémie s'est terminée, les chiffres témoignent
>> d'une mortalité beaucoup plus faible qu'annoncée," complète l'eurodéputée.
>> En effet, des 6 000 morts envisagés mi-juillet 2009 par la ministre de la
>> santé australienne Nicola Roxon, le bilan au 30 octobre 2009 fait état en
>> Australie de 187 décès et 37 000 personnes contaminées. En Grande Bretagne
>> aussi, les prévisions ont été revues à la baisse. Au lieu des 65 000 décès
>> anticipés, les autorités considèrent maintenant un bilan d'environ 1 000
>> morts. Soit bien moins que les 4 000 à 8 000 morts annuels causés en moyenne
>> par la grippe saisonnière.
>>
>> Par ailleurs, selon l'article 9 du contrat passé entre le Ministère de la
>> Santé et les laboratoires pharmaceutiques, c'est l'Etat qui va assumer la
>> responsabilité juridique d'éventuels complications et effets secondaires
>> provoqués par ces vaccins," relève Michèle Rivasi. "C'est très grave et cela
>> constitue un regrettable précédent. Jamais jusqu'ici les compagnies
>> pharmaceutiques n'ont été dispensé de leur responsabilité de fournir un
>> produit sain. Cette décision du gouvernement n'est pas une bonne chose pour
>> la santé des citoyens."
>>
>> "Ce vaccin anti-grippe A représente dans ces conditions, selon moi, trop de
>> risques individuels pour des bénéfices très faibles" déclare Michèle Rivasi.
>>
>> Machiavel disait que "celui qui contrôle la peur des gens devient le maître
>> de leurs âmes". A méditer dans une société de plus en plus sécuritaire où le
>> principe de précaution peut être dévoyé à des fins politiciennes ou
>> financières.