Du mercure et de l'arsenic dans votre thon en boîtes
Il devient aujourd'hui très compliqué de bien manger, les scandales à répétition de nos aliments contaminés continue avec cette nouvelle étude de 60 millions de consommateurs qui cette fois se focalise sur plusieurs produits de la mer, dont le thon. Malheureusement, les produits n’ont pas toujours la qualité escomptée, cela se confirme pour plusieurs enseignes.
Quinze conserves de grandes marques et de marques distributeurs ont été analysées pour cette enquête. Les résultats sont plutôt inquiétants : dans toutes ces boîtes, le thon présente des traces de mercure, d’arsenic et de cadmium, à des concentrations variables. La marque qui s’en sort le mieux ? Surprise : c’est celle de Leader Price.
130 produits de la mer examinés dans le cadre d’une étude
Les adeptes du thon en boîte seront déçus d’apprendre que la qualité est moindre, voire inexistante, dans certains cas de figure. Pourtant, avec l’arrivée des beaux jours, il est toujours très appréciable de le déguster avec une salade. 60 millions de consommateurs lance encore un pavé dans la mare en pointant du doigt plusieurs enseignes comme Cora, E.Leclerc ou encore Saupiquet. Pour que l’enquête soit attractive, 130 produits ont été scrutés dans le moindre détail. Si certains délaissent la viande pour le poisson à cause d’études néfastes, ils seront à nouveau déçus, car la qualité escomptée n’est pas présente.
Des traces d’ovocytes dans le thon Saupiquet
Tout n’est donc pas bon dans le poisson notamment au rayon du thon. Les analyses ont permis de découvrir du mercure, de l’arsenic, et même du cadmium. Cette étude fait froid dans le dos, car il est aujourd’hui très difficile de connaitre exactement les produits qui composent une assiette. L’association a constaté que les concentrations pouvaient varier d’une marque à une autre. Si les consommateurs souhaitent acquérir les meilleures boîtes, il faudrait s’orienter du côté des marques Carrefour et Leader Price. Une mauvaise note est tout de même attribuée à Saupiquet, l’étude a mis en avant des morceaux d’arrêtes et même des traces d’ovocytes.
Des consommateurs pourraient ainsi délaisser le thon au profit du surimi, mais c’est une mauvaise idée dans certains contextes. Il sera fortement judicieux de ne pas choisir les marques les moins onéreuses comme le mentionne l’étude. En effet, ces produits sont seulement composés de 20% de poisson. 60 millions de consommateurs souligne avec effroi l’ajout des additifs, des colorants, du sel, et même du sucre.
Un bon point pour les amateurs de sushis
Il reste de ce fait très peu de choix pour les gastronomes, ils pourront se rabattre sur les sushis. Selon l’étude, la qualité serait sympathique, mais il est malheureusement impossible d’oublier les traces de métaux. Pour la composition des menus, il est judicieux de se focaliser sur les étiquettes. Lorsque la liste est très longue, les enseignes ont souvent recours à l’intégration massive d’additifs. Dans ce cas de figure, la fraîcheur n’est pas franchement présente.