Les orques en captivité au coeur de l'attention médiatique américaine

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Une campagne menée contre les parcs à thèmes aquatiques de SeaWorld au sujet de ses orques a fait plonger mercredi le cours de l'action de plus de 30% à la Bourse de New York.


SeaWorld Entertainment, qui gère onze parcs d'attraction très populaires aux Etats-Unis, n'a mentionné que du bout des lèvres cette campagne au sujet des orques en captivité lancée après la diffusion l'an dernier par une chaîne nationale d'un documentaire intitulé «Blackfish» («L'orque tueuse» en France).

Le groupe «pense que la fréquentation au (deuxième) trimestre a pâti de la pression générée par la récente attention médiatique autour d'une proposition de loi dans l'état de Californie».


Un parlementaire californien a en effet déposé une proposition de loi en mars pour interdire l'utilisation d'orques en captivité dans des spectacles, en ciblant le parc SeaWorld de San Diego (Californie, sud-ouest des Etats-Unis).

Ce faisant, il a fait référence au documentaire portant sur les conséquences de la captivité sur les orques du groupe américain et sur l'attaque mortelle de l'un d'entre eux, Tilikum, sur un dresseur.


SeaWorld Entertainment a vu son chiffre d'affaires fondre de 5% au premier semestre, tendance qui devrait se creuser sur la fin de l'année puisque le groupe prévoit une chute de 7% sur l'ensemble de son exercice.

La raison, a-t-il justifié, en est une concurrence plus féroce, un retard pris par une nouvelle attraction et, indirectement, une conséquence de la controverse.

Reste que sa performance semestrielle fait pâle figure à côté de celle de Walt Disney Co, qui opère des parcs d'attraction sur le même segment de marché et qui a vu l'activité de ses parcs progresser de 8,2% sur la même période.

L'action de SeaWorld a plongé de près de 31% à 19,45 dollars dans les premiers échanges mercredi matin, soit largement en-dessous des 27 dollars de son introduction en Bourse en avril 2013.


Il y a deux semaines, la compagnie américaine Southwest Airlines a annoncé qu'elle mettait fin à un partenariat engagé il y a 26 ans avec SeaWorld. Il prévoyait notamment que deux avions soient peints aux couleurs de Shamu, le premier orque de SeaWorld.

Elle a argué d'un «changement de priorités», mais certains observateurs ont évoqué un lien avec la campagne car des manifestations avaient ciblé la compagnie aérienne.

 

 


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Etats-Unis : la marine marchande va ralentir ses bateaux pour protéger les baleines

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Six grandes compagnies maritimes ont accepté de ralentir la vitesse de leurs bateaux dans le canal de Santa Barbara, au large de la Californie, pour améliorer la protection des baleines et réduire la pollution, a annoncé mardi l'Environmental Defense Center (EDC).


Ces compagnies de fret, dont China Ocean Shipping Company (Cosco), Hapag Lloyd ou United Arab Shipping Co, vont faire ralentir leurs bateaux qui transitent entre Point Conception, à environ 200 kilomètres au nord-ouest de Los Angeles, et les ports de la cité des Anges ou de Long Beach, entre début juillet et fin octobre.

La vitesse de ces navires sera alors ralentie à 12 noeuds (22 km/heure) maximum, contre 14 à 18 noeuds (25 à 33 km/h) en temps normal, a précisé ECC dans un communiqué.

Ces quatre mois «coïncident avec la saison la plus active pour les baleines et la période durant laquelle les niveaux de pollution sont les plus élevés», a ajouté l'organisation.


Cette initiative, élaborée et mise en oeuvre par le bureau de contrôle de la pollution du comté de Santa Barbara, l'Agence fédérale océanique et atmosphérique (NOAA) et l'EDC, s'inspire de programmes d'encouragement de la réduction de la vitesse des navires aux ports de Long Beach et de Los Angeles, auxquels 90% des sociétés de fret maritime participent.


Les collisions avec des bateaux sont la plus grande menace pour les populations de baleines en danger d'extinction, souligne EDC. En outre, les navires sont émetteurs de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

Les sociétés de marine marchande participant à ce nouveau programme recevront 2.500 dollars par passage dans le canal de Santa Barbara, long de 130 kilomètres et large de 45 km où environ 2.500 navires de fret transitent chaque année.


Une étude publiée en juillet dans la revue américaine PLOS montre que les baleines bleues sur la côte ouest des Etats-Unis reviennent dans les mêmes endroits du Pacifique chaque année au large de la Californie pour se nourrir de krill, des petites crevettes d'eau froide. Mais ces zones se trouvent sur des lignes très fréquentées de la marine marchande.

Les risques de collision avec les bateaux sont de ce fait élevés, ce qui selon les chercheurs pourrait expliquer pourquoi la population de ces baleines stagne.

Pour mieux aider ces mammifères, ils ont préconisé de modifier les routes maritimes durant cette période de l'année.

La population totale de baleines bleues sur les côtes américaines du Pacifique est estimée de 500 à 2.000 individus.


Il y aurait aujourd'hui entre 10.000 et 25.000 baleines bleues dans le monde. Ces énormes mammifères peuvent vivre jusqu'à 90 ans. Ils peuvent mesurer 30 mètres de long et peser plus de 20 tonnes.

 

 


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Honteux! Les rugbymen néo-zélandais s'amusent à tuer des zèbres!

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Une chasse au zèbre, avec photos devant leurs trophées, vaut une volée de reproches à des rugbymen des Canterbury Crusaders, franchise néo-zélandaise du Super 15, dénoncés vendredi par une association de protection de la nature.

L'association sud-africaine The Landmark Foundation a posté sur Facebook des photos où cinq joueurs posent devant des cadavres d'animaux sauvages, dont un zèbre, lors d'un voyage dans le pays, avec cette légende: «Voici les rugbymen des Crusaders tuant des animaux sauvages pour le plaisir lors d'une récente visite en Afrique du Sud».


Les photos de groupe montrent notamment le pilier All Black Sam Whitelock, ainsi que le trois-quarts centre Tom Taylor qui pose fusil dans une main et tenant la corne d'une antilope de l'autre.

Les animaux ont vraisemblablement été tués dans une réserve privée, selon le directeur de The Landmark Foundation, Bool Smuts: «Ce n'était pas chasser pour manger, c'était chasser pour le plaisir de tuer», a-t-il déclaré au quotidien The New Zealand Herald, qui publie les clichés.


«Certes, c'était légal (...) La question que nous posons, c'est l'intérêt que cela présente pour la préservation, et l'aspect moral», a-t-il ajouté.

Whitelock a affirmé à la chaîne néo-zélandaise TV3 que la viande du zèbre avait été distribuée aux employés de la réserve.

«Je ne l'ai pas mangée, mais les gens de la réserve l'ont mangée, a-t-il expliqué. C'est une chose qu'on m'a enseignée toute ma vie: j'ai toujours veillé à ce qu'on mange ce qu'on a chassé.»


Le directeur des Crusaders, Hamish Riach, a fait valoir que les joueurs n'avaient rien fait d'illégal. «Ils ne braconnaient pas, ils ne mettaient aucune espèce animale en danger, ils n'avaient pas un guide clandestin. C'était tout à fait convenable, dans le contexte d'une industrie légale en Afrique du Sud», a-t-il déclaré, ajoutant que les Crusaders ne renonceraient pas à des parties de chasse lors de leurs prochains passages en Afrique du Sud.

 

 


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Une terrible sécheresse s'abat actuellement sur l'Amérique centrale

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Du bétail élevé au réservoir de Las Canoas à 60 km de Managua, au Nicaragua, le 30 juillet 2014

 

Le bétail décimé par milliers, les productions de maïs et de haricots durement touchées : l'Amérique centrale souffre actuellement d'une vague de sécheresse due au phénomène climatique El Niño qui a pour première victime l'agriculture, activité principale de la région.

"Beaucoup d'agriculteurs se mettent à pleurer car ils ont perdu leurs récoltes et c'est tout ce qu'ils ont pour survivre", expliquait il y a quelques jours un délégué du ministère guatémaltèque de l'Agriculture, Pedro Lopez, au journal Prensa libre.


Le Nicaragua semble l'un des plus affectés par ce phénomène, le gouvernement reconnaissant mardi que le pays vit sa pire sécheresse depuis 1976.

La première phase de récolte, qui s'étale de mai à août, n'a rien donné, selon l'Union nationale d'agriculteurs et d'éleveurs (Unag). Déjà 2.500 têtes de bétail ont succombé et 700.000 autres sont en état critique, en raison notamment du manque de pâturage.

Au Honduras, alors qu'il pleut généralement de mi-mai jusqu'à fin novembre, pas une goutte en 2014. La sécheresse a dévasté 70% de la culture de maïs et 45% de celle de haricots, affectant 72.000 familles, ce qui a conduit à déclarer une partie du pays en état d'urgence.


Le Salvador dit lui avoir perdu 10% de sa récolte de maïs, tandis que le Guatemala calcule que la sécheresse affecte désormais 120.000 familles, avec des pertes pour l'agriculture de 45 millions de dollars.

Au Costa Rica, les pertes se chiffrent à 16 millions de dollars pour les agriculteurs, 8 millions pour les éleveurs.

Plus bas dans la région, la Colombie souffre elle aussi du manque d'eau, la fédération locale d'éleveurs Fedegan rapportant la mort de plus de 30.000 bêtes.


La raison d'un tel phénomène ? Le tristement célèbre El Niño, un grave épisode météorologique se traduisant aussi bien par des sécheresses que par des inondations, dont on observe actuellement les prémices.

Ne survenant que tous les deux à sept ans, il a 80% de probabilité de se produire d'ici à la fin de l'année, avait averti fin juin l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui dépend de l'ONU.

El Niño, phénomène qui a "une incidence majeure" sur le climat mondial selon l'OMM, se manifeste par une hausse de la température de l'océan Pacifique et son dernier épisode remonte à 2009-2010.


"Ce que nous voyons, c'est la conséquence de El Niño, un phénomène d'interaction entre l'océan et l'atmosphère", confirme à l'AFP Luis Fernando Alvarado, chercheur à l'Institut météorologique du Costa Rica.

"Quand (l'océan) se réchauffe, cette anomalie arrive à l'atmosphère et produit des changements dans les vents et les régimes de pluie des pays les plus proches de l'origine du phénomène, c'est-à-dire les pays d'Amérique centrale et toute la côte ouest de l'Amérique du Sud".


Certains experts attribuent aussi la sécheresse à la déforestation.

Une étude de 2011 de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) souligne qu'en Amérique Centrale, la déforestation est passée, en 20 ans, de 54.000 à 74.000 hectares par an.

Dans l'immédiat, les gouvernements de la région ont adopté les premières mesures d'urgence, certains d'entre eux décidant d'importer du maïs des États-Unis et du Mexique ou des haricots d'Éthiopie.


Le Nicaragua a approuvé un fonds de 300.000 dollars pour apporter de la nourriture aux bovins, tandis que le Honduras, qui a remis les premières aides alimentaires à près de 30.000 familles, a commencé à rationner l'électricité, car ses réserves d'eau pour les générateurs sont au plus bas.

Les pays d'Amérique centrale cherchent surtout à définir une stratégie commune face à un problème qui touche une région où plus de 60% des 42 millions d'habitants sont en situation de pauvreté.


Les ministres de l'Agriculture d'Amérique centrale, du Mexique et de la Colombie se sont d'ailleurs entretenus mercredi matin sur le sujet par visioconférence, a informé le gouvernement du Nicaragua.

"Ce que nous voulons, c'est créer une stratégie centro-américaine, pour faire face à cette situation de sécheresse", a expliqué le ministre de l'Agriculture guatémaltèque, Elmer Lopez, appelant à "agir de manière conjointe".

 


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Philippines: douze Chinois condamnés à la prison pour pêche dans un sanctuaire marin

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Une très bonne nouvelle, qui espérons-le dissuadera d'éventuels mauvais pêcheurs.

Douze pêcheurs chinois ont écopé mardi aux Philippines de longues peines de prison pour avoir pêché dans un sanctuaire marin inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.


Les 12 hommes avaient été arrêtés en avril 2013 sur le récif corallien de Tubbataha, dans l'ouest de l'archipel philippin, site réputé de plongée sous-marine, après que leur navire de 48 mètres eut heurté les fonds.

«La cour a prononcé la peine maximum de 12 ans de prison à l'encontre du capitaine», a déclaré à l'AFP Hazel Alaska, greffier du tribunal de Puerto Princesa, dans la province de Palawan.

Les 11 autres membres d'équipage ont été condamnés à des peines de 6 à 10 ans de prison.


Le navire a été saisi et les marins ont également reçu une amende de 100.000 dollars chacun.

Les pêcheurs sont par ailleurs jugés pour possession d'espèce protégées, un crime passible de 20 ans de réclusion.

Les garde-côtes avaient trouvé des centaines de pangolins morts et congelés sur le bateau.

L'animal recouvert d'écailles, qui ressemble à un artichaut doté de pattes et d'une queue, est le mammifère au monde le plus victime de commerce illégal, selon la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction).

Des dizaines d'autres pêcheurs chinois et vietnamiens attendent leur jugement aux Philippines.


Neuf Chinois ont été arrêtés en mai sur le «récif de la demi-lune» (Banyue Jiao en chinois, Hasa Hasa en philippin) qui fait partie des Spratleys, un archipel situé le long d'autoroutes maritimes, en mer de Chine méridionale, revendiqué à la fois par Manille et Pékin.

 


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