Japon : crise écologique sans précédent.

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De l'eau contaminée continue de s'échapper dans l'océan…


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Tokyo Electric Power (Tepco) peine toujours à endiguer les fuites radioactives autour du site de la centrale nucléaire de Fukushima. Mardi, l’Autorité de régulation nucléaire japonaise a qualifié la situation actuelle du site de «situation d'urgence». De l’eau contaminée continue de s’échapper vers l’océan Pacifique.


Porte-parole de Tepco, Noriyuki Imaizumi a révélé lundi lors d’une conférence de presse que le niveau d’eau de la nappe phréatique contaminée du réacteur n°2 a augmenté rapidement, rapporte le Japan News. « Si le niveau d’eau continue d’augmenter, il pourrait atteindre la surface du sol », a reconnu Noriyuki Imaizumi. Selon l’entreprise, il a crû d’environ 70 centimètres au cours des 20 derniers jours. « Nousallons prendre des mesures pour drainer les eaux souterraines », a-t-il ajouté.


Entre 20.000 et 40.000 milliards de becquerels ont fui dans les eaux de l’océan de mai 2011, soit deux mois après la catastrophe, à juillet 2013, estime Tepco. C’est la première fois que la société publie ses estimations depuis le séisme du 11 mars 2011, qui avait provoqué un gigantesque tsunami, cause d’une panne géante au sein de la centrale de Fukushima.

 

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Quelles conséquences sur l'homme et la faune?

Cet accident nucléaire était le plus grave depuis celui de Tchernobyl, survenu 25 ans auparavant. L’opérateur nippon n’est toujours pas en mesure de contenir ces fuites dans l’océan, dont les conséquences sur la faune maritime, mais aussi l’homme, sont difficiles à évaluer.


Tepco a avoué fin juillet que de l’eau souterraine pleine de tritium, strontium, césium et autres éléments radioactifs ne stagnait pas sous terre, comme prétendu pendant des semaines, mais allait jusqu’à l’océan. La société fait l’objet de critiques récurrentes pour sa façon jugée malhonnête d’informer le public. Les ennuis sont quotidiens à la centrale Fukushima, dans le nord-est de l’archipel, mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

Environ 3.000 techniciens et ouvriers s’escriment sur le site pour préparer son démantèlement, mais sont en permanence confrontés à de nombreuses avaries dans des lieux inaccessibles à cause de la radioactivité.


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Un accord sur le recyclage des papiers a été crée entre la presse et le ministère de l'écologie

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La presse écrite vient de s’engager en faveur du recyclage des papiers ainsi que de la promotion du tri. Une convention d’engagement volontaire a ainsi été conclue entre les syndicats représentatifs des éditeurs de publications de presse, Ecofolio, éco-organisme en charge de la gestion des déchets de papier, le ministre de l’Ecologie et la ministre de la Communication.


Un objectif très ambitieux a notamment été fixé : atteindre 60% de recyclage des vieux papiers d’ici cinq ans. Les différentes parties prenantes ont défini de manière collective un cadre volontaire d’implication de la presse visant à promouvoir auprès de son lectorat le tri et le recyclage du papier.

Ainsi, journaux et magazines mettront dès cet été à disposition des espaces publicitaires afin de sensibiliser les lecteurs et afficheront douze messages originaux incitant à recycler les papiers, parmi lesquels : « Non au recyclage des idées, oui au recyclage du papier », « Comme dans une série américaine, le papier peut revenir pendant plusieurs saisons », « Un amant, on le remplace. Un papier on le recycle », etc..


Une deuxième campagne aura lieu cet hiver. La presse écrite s’engage également à créer avec Ecofolio un Observatoire du papier et de la presse afin de promouvoir l’écoconception, le tri et le recyclage des journaux et des magazines. Une manière de rappeler que la presse écrite existe toujours bel et bien et que l’ère du tout numérique peut encore attendre un peu.

 

 


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Les tortues de mer avalent de plus en plus de déchets

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Il s'agit d'une espèce en danger...


Les tortues vertes, une espèce en danger, sont de plus en plus nombreuses à ingérer en mer des déchets rejetés par l'homme, voire des sacs plastiques avec lesquels elles peuvent s'étouffer, indique une étude australienne. Selon cette étude, publiée dans la revue scientifique Conservation Biology, six des sept espèces de tortues marines ingèrent des débris rejetés par l'homme et toutes les six sont classées comme vulnérables ou en danger.


«Pour la tortue verte, la probabilité qu'elle ingère des déchets a quasiment doublé en 25 ans», a déclaré Qamar Schuyler, qui a piloté la recherche à l'université du Queensland. «Les tortues vertes en particulier en ingèrent beaucoup plus qu'auparavant», puisque la probabilité est passée de 30% en 1985 à près de 50% en 2012.


Les tortues prennent ces sacs pour des méduses


Pour parvenir à ces statistiques, l'équipe de recherche s'est appuyée sur 37 études publiées de 1985 à 2012 et qui détaillent des données collectées depuis 1900 sur le contenu des estomacs de tortues. Adultes, les tortues vertes mesurent plus d'un mètre et certains spécimens atteignent 1,50 m. Leur espérance de vie est de 80 ans.


Les débris en plastique avalés par erreur par les tortues -qui les prennent en fait pour des méduses, dont elles se nourrissent- peuvent les tuer, en bloquant leur estomac ou en perçant leurs intestins. Ces déchets peuvent aussi libérer des toxines dans le corps de l'animal et affecter par exemple son cycle reproductif, selon Qamar Schuyler.

 

 


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Hausse mystérieuse de la mortalité des dauphins sur la côte Atlantique des USA

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Les autorités américaines ont déclaré vendredi enquêter sur une hausse surprenante de la mortalité chez les grands dauphins le long de la côte Atlantique des Etats-Unis.


En juillet, 89 dauphins se sont échoués sur les plages côtières de l'Atlantique et 35 autres ont été retrouvés morts jusqu'à présent en août, des chiffres inhabituellement élevés. 

Les scientifiques tentent notamment de découvrir si un pathogène contagieux pourrait être à l'origine de ces morts prématurées, certains animaux ayant présenté des lésions pulmonaires. 

Les chercheurs estiment qu'il s'agit "d'une mortalité inhabituelle" due à "une extinction inattendue et importante", s'étendant le long des côtes de New York, du New Jersey, du Delaware, du Maryland et de la Virginie --Etats de l'est des Etats-Unis-- depuis début juillet. 

"Les examens préliminaires de tissus d'un dauphin révèlent une possible infection par le morbillivirus bien qu'il soit encore trop tôt pour dire si le morbillivirus est à l'origine de ces décès", a expliqué l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) dans un communiqué. 

Cependant, les scientifiques constatent que l'existence "d'un pathogène contagieux reste au sommet de la liste des causes potentielles" de la mort des dauphins. 

La plupart des dauphins étaient déjà morts lorsqu'ils ont été retrouvés. Un petit nombre étaient encore en vie lorsqu'ils se sont échoués, mais pour mourir peu après. 

 

 


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La Lyonnaise des eaux déverse les eaux usées de Biarritz dans l'océan

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UN SCANDALE!!

 

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Après les fortes pluies de ces derniers jours, la Lyonnaise des eaux déverse les surplus d’eau usée dans l’océan à Biarritz. Une photo du déversement provoque l’indignation sur Facebook.

 

 

La campagne des municipales se fera t-elle sur la plage à Biarritz ? En tout cas, cette photo de déversement des eaux usées directement dans l’océan pourrait être un argument de vote. C’est même ce qu’espèrent à mots couverts les initiateurs de la page Facebook Alerte Biarritz Plages qui ont décidé de publier l’image.


Aussitôt, les commentaires de dégoût pleuvent. La photo est partagée plus de 1300 fois en moins de 24 heures.

 

 

Prise par un contributeur anonyme, qu’on imagine volontiers surfeur, cette photo montre pourtant une pratique assez habituelle de la Lyonnaise des eaux, exploitant du réseau de l’agglomération Côte Basque-Adour. En effet, le système d’assainissement de la ville de Biarritz est à 80% unitaire, c’est-à-dire que les eaux usées et les eaux de pluie se retrouvent dans le même réseau d’assainissement, stockées dans les mêmes réservoirs avant d’être traitées dans la même station d’épuration.


Problème : quand la pluviométrie est plus forte que d’habitude, les bassins sont saturés et si le surplus n’est pas déversé dans la mer, il risque de déborder et d’inonder des habitations. De deux maux, l’agglo choisit le moins pire.


La plage souvent fermée cette année


Les surfeurs biarrots sont souvent confrontés à cette situation. Cette année, ils n’ont pas pu pratiquer leur sport pendant de longues périodes à cause de ces déversements. « C’est une année exceptionnelle, tient à nuancer Christophe Landrin, directeur général adjoint chargé des services techniques à la ville de Biarritz. Au mois de juin, il était tombé l’équivalent d’une année normale de pluie« .


« Ce n’est pas une raison, s’exclame un des contributeurs de la page Facebook qui veut rester anonyme. Pour résoudre ce problème, il faut revoir le réseau d’assainissement de fond en comble. Ce sont des investissements importants et ingrats mais nous aimerions que cela devienne un sujet de la campagne des municipales ».


« Il n’y a qu’en créant la polémique sur les réseaux sociaux qu’on peut faire bouger les choses ».


L’autre problème, c’est le système d’alerte. On est en effet surpris de voir sur la photo qu’il y a encore des gens dans l’eau pendant le déversement. Problème d’information reconnaît la mairie de Biarritz. « Ce sont les maîtres nageurs sauveteurs qui sont chargés de faire sortir les gens de l’eau, explique Christophe Landrin. Ils ne peuvent pas être partout. Ils n’ont sans doute pas eu le temps de le faire avant le déversement« .


« Ce qui ne va pas, c’est qu’il n’y a pas de système d’alerte en temps réel, constate le docteur Guillaume Barucq, organisateur en octobre d’une conférence Mer et santé à BiarritzLes Anglais eux, savent le faire« . Le médecin rappelle aussi que l’océan a un pouvoir auto-régulateur qui efface la pollution déversée au bout de deux, trois jours. « Mais en attendant, il faut éviter de se baigner car les infections sont plus faciles et les bactéries présentes en grand nombre. »


Utiliser la proximité face aux réseaux sociaux


Ces connaissances, les habitués les ont en général, par l’apprentissage ou par l’expérience. En revanche, pour les vacanciers, c’est plus nouveau et l’information peut avoir du mal à passer.


D’où l’importance des maîtres nageurs sauveteurs. C’est d’ailleurs sur eux que compte principalement la mairie pour communiquer sur ces déversements et la pollution qui s’en suit. Autre canal d’information, une interview accordée au journal Sud-Ouest sur le sujet dans un article qui paraitra demain vendredi. Une communication de proximité et personnelle pour contrer la lame de fond des réseaux sociaux.

 

 


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