OGM : vers une levée du moratoire sur un maïs Monsanto en France

Publié le par Gerome

Le maïs MON810 de Monsanto et la pomme de terre Amflora de BASF sont les seuls OGM autorisés à la culture en Europe. Mais la France a interdit sa culture sur son sol. Une interdiction jugée « excessive » par le rapporteur public lors d’une audience devant le Conseil d’Etat vendredi.

 


L’interdiction de cultiver en France le maïs transgénique MON810 produit par la firme Monsanto a été jugée excessive par le rapporteur public lors d’une audience vendredi devant le Conseil d’Etat, a-t-on appris auprès de l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf). « Le Conseil va désormais se prononcer, mais il suit généralement l’avis du rapporteur public », a indiqué à l’AFP Olivier Belval, président de l’Unaf.


«  Nous nous attendons donc à ce que l’arrêté d’interdiction soit cassé, mais nous demandons d’ores et déjà au ministère de l’Agriculture de prendre un nouvel arrêté sur des bases juridiques plus solides afin d’interdire cette culture », a ajouté le représentant des apiculteurs.

L’arrêté du 16 mars 2012 interdisant la culture du maïs MON810 est contesté devant le Conseil d’Etat par l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) et une société agricole (EARL de Commenian).


«  La mise en culture du maïs transgénique MON810 sur des millions d’hectares serait catastrophique pour l’apiculture », estime l’Unaf, qui met en avant le fait que « ce maïs produit durant toute sa vie un insecticide dont la toxicité sur les abeilles n’a jamais été évaluée selon le protocole imposé pour les insecticides agricoles ».

Quel danger pour les abeilles  ?

Greenpeace a immédiatement demandé « aux ministres de l’Agriculture et de l’Environnement de tout mettre en oeuvre immédiatement sur le plan juridique pour interdire la culture du maïs MON810 ». Pour l’ONG, « le principe de précaution doit s’appliquer avec la plus grande rigueur, les risques sanitaires, environnementaux et socio-économiques des OGM étant mal connus et surtout trop mal évalués ».


Le maïs MON810 de Monsanto et la pomme de terre Amflora de BASF sont les seuls OGM autorisés à la culture en Europe. La France, comme d’autres pays européens (Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg) a cependant interdit depuis 2008 la culture du MON810 sur son sol. Elle importe néanmoins des produits génétiquement modifiés pour l’alimentation animale ou l’industrie agro-alimentaire.


En 2011, à la suite d’une décision de la Cour de justice européenne, le Conseil d’Etat avait déjà levé la suspension de culture appliquée au MON810. Le gouvernement Fillon avait alors réagi en mars 2012 en produisant un nouvel arrêté interdisant temporairement le culture de ce maïs transgénique. C’est cet arrêté qui est aujourd’hui contesté. En septembre, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait réaffirmé sa volonté de maintenir ce moratoire.

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Une nouvelle cartographie ultra-précise pour protéger la biodiversité

Publié le par Gerome

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Publiée en ligne dans PNAS, une étude américano-britannique a utilisé tous les ressorts de la technologie et de la science moderne pour établir une cartographie précise des zones biogéographiques à protéger en priorité.

 "Nous devons savoir où vivent les espèces, celles qui sont vulnérables, et où les actions humaines les menacent. Nous avons de meilleures données que par le passé - et de meilleures méthodes analytiques. Nous les avons mariées à des fins de conservation", commence le Dr. Clinton Jenkins, de l’Université d’État de Caroline du Nord. Avec des collègues américains et britanniques, il a cartographié les plus grandes concentrations mondiales d’amphibiens, d’oiseaux et de mammifères avec une précision 100 fois supérieure aux précédentes estimations.


  Les chercheurs ont également calculé le pourcentage de ces zones prioritaires faisant déjà partie de zones protégées existantes. Les résultats sont venus enrichir leurs cartes en couleurs, visibles sur le blog Saving Species. "Les zones de biodiversité les plus importantes présentent un taux plus élevé de protection que la moyenne mondiale. Malheureusement, il est encore insuffisant compte tenu de l'importance de ces zones", explique le Dr Lucas Joppé, de Microsoft Research à Cambridge (Angleterre), co-auteur de l’étude.

 "Il existe une inquiétude croissante [concernant le fait] que nous sommes à court de temps pour développer le réseau mondial d'aires protégées", poursuit-il. "Le choix des régions du monde bénéficiant d'une protection finira par décider quelles espèces survivent et lesquelles vont disparaître.

 

Nous avons besoin de la meilleure science disponible pour guider ces décisions", conclut le Dr Stuart Pimm, de l'Université Duke (Durham, Caroline du Nord), également co-auteur de l’étude.

 


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Italie: la mafia investit dans l'éolien pour blanchir son argent

Publié le par Gerome

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Les mafia italiennes ont considérablement diversifié leurs activités criminelles et investissent dans le secteur des énergies renouvelables pour blanchir leurs revenus illégaux et bénéficier des aides européennes, révèle le dernier rapport publié jeudi par Europol.


L'office de police de l'UE a analysé les opérations menées par les quatre mafia italiennes pour recycler l'argent de leurs activités criminelles.

"Les informations révèlent que les mafia italiennes investissent de plus en plus dans les secteurs des énergies renouvelables, notamment dans les parcs éoliens, pour profiter des prêts et des aides européennes généreuses accordées par les Etats membres, ce qui leur permet de blanchir les revenus du crime au travers d'activités économiques légales", souligne le rapport.


Il y a un an, la police italienne a ainsi saisi des biens appartenant à la N'drangheta, la mafia calabraise, d'une valeur de 350 millions d'euros, dont l'un des parcs éoliens les plus grands d'Europe dans la région de Crotone.

Le parc éolien composé de 48 aérogénérateurs avait été construit par le biais de prête-noms et d'une dizaine de sociétés écrans, dont plusieurs basées hors d'Italie, à Saint-Marin, en Allemagne et en Suisse, avaient expliqué les enquêteurs.

 

 


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Eolien offshore: GDF Suez et Areva veulent s'allier

Publié le par Gerome

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Les groupes français GDF Suez et Areva sont prêts à s'allier dans l'éolien offshore, rapporte vendredi le quotidien Le Figaro sans citer ses sources.

Ils "étudient très sérieusement un partenariat pour candidater ensemble au second appel d'offres de l'Etat pour l'éolien en mer", écrit le journal.

Leur alliance porte sur l'implantation de quelque 1.000 mégawatts (MW) au large des côtes françaises, en raison de 500 MW chacun pour les sites de Noirmoutier (Vendée) et du Tréport (Seine-Maritime).


Les offres doivent être déposées avant la fin du mois de novembre et le verdict est attendu au cours du premier trimestre 2014.

Le duo GDF Suez-Areva, s'il devait se confirmer, serait confronté à EDF et Alstom, qui ont déjà annoncé leur candidature commune.

GDF Suez et Areva ont remporté ensemble, en mai, dans le cadre d'un consortium aux côtés du japonais Mitsubishi, un contrat majeur en Turquie portant sur la construction d'une deuxième centrale nucléaire.


GDF Suez n'exclut pas non plus un éventuel partenariat avec son rival EDF en Arabie saoudite où l'électricien, Areva et le CEA sont engagés dans de premières discussions sur la construction d'une centrale nucléaire.


"GDF Suez est prêt à coopérer, à condition qu'on nous fasse une place raisonnable", déclare dans une interview aux Echos de vendredi le PDG Gérard Mestrallet.

Le groupe, qui entretient des relations fraîches avec EDF, est en discussion sur le sujet, ajoute le journal.

La forêt indonésienne est une des plus importantes au monde derrière celle du Brésil. Cependant, ce trésor écologique est aujourd'hui menacé par la déforestation et ce, par ses propres habitants. Ceux-ci ont effectivement recours aux incendies afin de libérer des parcelles de terre pour la culture de palmier à huile. La déforestation massive de la forêt indonésienne en inquiète plus d'un, mais étonnamment pas ses habitants. Ces derniers contribuent même au phénomène, pratiquant depuis de nombreuses années, la culture sur brûlis. Cette technique agricole consiste à utiliser le feu afin de détruire des parcelles végétales et de les rendre cultivables. Elle permettrait ainsi un défrichement bon marché, rapide et une fertilisation des sols via les cendres. Cependant, le processus engage aussi une destruction massive des forêts.

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/d%e9forestation/deforestation-les-incendies-deciment-les-arbres-indonesiens_art30071.html
Copyright © Gentside Découvertes
La forêt indonésienne est une des plus importantes au monde derrière celle du Brésil. Cependant, ce trésor écologique est aujourd'hui menacé par la déforestation et ce, par ses propres habitants. Ceux-ci ont effectivement recours aux incendies afin de libérer des parcelles de terre pour la culture de palmier à huile. La déforestation massive de la forêt indonésienne en inquiète plus d'un, mais étonnamment pas ses habitants. Ces derniers contribuent même au phénomène, pratiquant depuis de nombreuses années, la culture sur brûlis. Cette technique agricole consiste à utiliser le feu afin de détruire des parcelles végétales et de les rendre cultivables. Elle permettrait ainsi un défrichement bon marché, rapide et une fertilisation des sols via les cendres. Cependant, le processus engage aussi une destruction massive des forêts.

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La forêt indonésienne est une des plus importantes au monde derrière celle du Brésil. Cependant, ce trésor écologique est aujourd'hui menacé par la déforestation et ce, par ses propres habitants. Ceux-ci ont effectivement recours aux incendies afin de libérer des parcelles de terre pour la culture de palmier à huile. La déforestation massive de la forêt indonésienne en inquiète plus d'un, mais étonnamment pas ses habitants. Ces derniers contribuent même au phénomène, pratiquant depuis de nombreuses années, la culture sur brûlis. Cette technique agricole consiste à utiliser le feu afin de détruire des parcelles végétales et de les rendre cultivables. Elle permettrait ainsi un défrichement bon marché, rapide et une fertilisation des sols via les cendres. Cependant, le processus engage aussi une destruction massive des forêts.

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La forêt indonésienne est une des plus importantes au monde derrière celle du Brésil. Cependant, ce trésor écologique est aujourd'hui menacé par la déforestation et ce, par ses propres habitants. Ceux-ci ont effectivement recours aux incendies afin de libérer des parcelles de terre pour la culture de palmier à huile. La déforestation massive de la forêt indonésienne en inquiète plus d'un, mais étonnamment pas ses habitants. Ces derniers contribuent même au phénomène, pratiquant depuis de nombreuses années, la culture sur brûlis. Cette technique agricole consiste à utiliser le feu afin de détruire des parcelles végétales et de les rendre cultivables. Elle permettrait ainsi un défrichement bon marché, rapide et une fertilisation des sols via les cendres. Cependant, le processus engage aussi une destruction massive des forêts.

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Publié dans Les bonnes nouvelles

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L'ensemble de la Polynésie aurait été irradiée par les essais nucléaires

Publié le par Gerome

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L'ensemble de la Polynésie française a été exposé aux radiations des essais nucléaires conduits par la France entre 1966 et 1974 qui ont provoqué des retombées massives de plutonium sur Tahiti, rapporte mercredi 3 juillet Le Parisien-Aujourd'hui en France.

 

En janvier, la commission du secret de la défense nationale a rendu un avis favorable à la déclassification de 58 documents portant sur les tirs nucléaires réalisés par la France en Polynésie sur cette période.

 

L'armée avait reconnu en 2006 que l'un des tirs du 17 juillet 1974 avait provoqué des retombées jusqu'à Tahiti, l'île la plus peuplée de Polynésie, sansdonner plus des précisions. Les retombées sous forme de pluie de ce tir sur Tahiti les 19 et 20 juillet "contenaient du plutonium, l'élément le plus dangereux pour la santé", écrit Le Parisien.

 

 ENQUÊTE OUVERTE POUR "HOMICIDE INVOLONTAIRE"


La radioexposition au plutonium a été de "500 fois la concentration maximale admissible en une heure", selon le quotidien, qui fait également état d'une zone radioactive plus importante que ce qui a été annoncé par l'Etat. "Les documents déclassifiés permettent de chiffrer à plus de 350 le nombre de retombées radioactives sur l'ensemble de la Polynésie", indique Le Parisien.

 

Pour la première fois, les documents de l'armée indiquent également que des militaires de l'armée française ont été exposés à ces radiations.

 

Environ 150 000 personnes ont participé en tant que personnel civil et militaire aux 210 essais nucléaires français réalisés dans le Sahara algérien entre 1960 et 1966 puis en Polynésie française entre 1966 et 1974. En 2004, le pôle santé publique du tribunal de Paris a ouvert une enquête pour "homicide involontaire, atteinte à l'intégrité physique et administration de substance nuisible", à la suite d'une plainte de l'Association des vétérans des essais nucléaires français.

Publié dans Pollution

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