Effrayant!! 28 000 rivières disparues en 10 ans en Chine

Publié le par Gerome

En une dizaine d'année, 28 000 rivières auraient complètement disparues du territoire chinois selon une étude menée conjointement entre le Ministère des Ressources en Eau et le Bureau National de la Statistique de Chine.

 

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Ce premier recensement national de l'eau, mené sur trois ans par 800 000 géomètres de tout le pays, révèle que sur les plus de 50 000 rivières recensées dans les années 1990, seules 22 909 sont restantes aujourd'hui.

Les officiels responsables de ces pertes mettent la faute sur le réchauffement climatique ou encore d'anciennes cartes erronées. Cependant les experts en environnement ne s'y trompent pas et accusent en outre des projets de construction et des détournements de rivière qui ont été réalisés sans consultation publique.
Selon Ma Jun, un expert en eau à l'Institut des Affaires Publiques et Environnementales, "une des raisons principales de la disparition de ces rivières, est la surexploitation des réserves d'eau souterraines, alors que dans le même temps, la désertification des forêts provoque une pénurie de pluie dans les zones de montagne."

D'autres rejettent la faute sur le monstrueux projet hydroélectrique qu'est le barrage des Trois Gorges, qui a détourné à lui seul des milliards de litres d'eau.

Il y a encore quelques jours, ont découvrait les carcasses de 16 000 porcs jetés dans la rivière et également un millier de canards morts pour des causes inconnues ou non révélées.

Suite à ce recensement qui relève également une baisse importante de la qualité de l'eau, le nouveau Premier Ministre Li Keqiang a promis une plus grande transparence sur les questions de pollution.

Désormais, il est certain que la Chine, face à une catastrophe environnementale, doit prendre des mesures sérieuses pour endiguer le problème de l'eau.

 

 


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Un ado compte extraire 7 millions de tonnes de plastique des océans

Publié le par Gerome

A seulement 19 ans, Boyan Slat est l'un des inventeurs d'une plateforme qui serait capable de nettoyer près 99,9% des déchets qui encombrent les eaux internationales. Un projet original, parce qu'il n'utilise pas de filets.


Objet flottant non identifié, le navire de Boyan Slat est flanqué de longs bras montés sur des bouées, faisant face à l'immensité. Ce système ne comporte aucun filet, ce qui permettrait de nettoyer les océans non pas en 79 000 ans (comme le prédisaient certains scientifiques) mais en seulement 5 ans ! Une différence qui a de quoi réjouir les militants écologistes les plus désabusés.


Les déchets ne seront pas "attrapés" dans des filets, mais déviés par de gigantesques structures. L'absence de filets s'avère aussi particulièrement respectueuse de la flore locale puisque les déchets seront déplacés sans emprisonner les poissons et autres animaux marins.

C'est par la force des courants marins que le plastique sera dirigé vers la plateforme de nettoyage, elle-même auto-alimentée grâce au soleil et aux vagues.


Durable et rentable


Le génie du projet tient aussi au fait que les débris ainsi récupérés permettraient de générer plus d'argent qu'il n'en faut pour construire la plateforme. L'affaire serait même rentable.

Une étude de faisabilité est en cours : le projet de Boyan Slat et de son équipe d'ingénieurs a déjà traversé un quart du processus.

En attendant, le jeune auteur néerlandais a présenté son projet à la conférence TEDxDelft 2012 :

 

Il estime tout simplement que, "oui, c'est sans doute une des plus grandes opérations de sauvetage environnemental jamais réalisée. Mais nous avons créé ce désastre. Nous avons même inventé ce nouveau matériau (le plastique) avant de créer ce désastre ! Alors, s'il vous plaît, ne me répondez pas que nous ne pouvons pas, ensemble, le nettoyer".

 

 


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Royaume-Uni : les braconniers prêts à s’attaquer à des rhinocéros au sein même des zoos

Publié le par Gerome

Deux parcs animaliers en Angleterre ont été avertis par la police que leurs rhinocéros pourraient être attaqués pour la première fois par des braconniers.

 

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Deux parcs animaliers en Angleterre ont lancé un appel aux volontaires pour organiser des patrouilles. Ils ont été avertis par la police que leurs rhinocéros pourraient être attaqués pour la première fois par des braconniers. Les rhinocéros, dont les cornes sont revendues à prix d’or en Asie où elles sont utilisées dans la médecine traditionnelle, sont régulièrement la cible des braconniers en Afrique. Mais la police du Kent, dans le sud-est de l’Angleterre, a été informée de « possibles attaques contre des rhinocéros » dans son secteur et elle a décidé d’augmenter sa surveillance.



Mis en garde, les responsables des parcs animaliers de Port Lympne et Howletts dans la région, qui hébergent « la plus importante population de rhinocéros noirs hors d’Afrique », ont de leur côté lancé un appel pour trouver des volontaires qui les aident à assurer des patrouilles.

Une corne peut se négocier à 237.000 euros



« Pour la première fois, il semblerait que les braconniers, qui ont conduit cette espèce menacée au bord de la disparition à l’état sauvage en la chassant, préparent des attaques au Royaume-Uni« , a expliqué Aspinall Foundation, l’association responsable des deux parcs, sur son site. « Cette menace étant réelle selon la police, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger ces animaux », a-t-elle souligné, demandant aussi aux visiteurs de lui signaler tout comportement suspect.



Selon l’association, une corne de rhinocéros peut se négocier jusqu’à 200.000 livres (237.000 euros). Les deux parcs du Kent hébergent 20 rhinocéros noirs sur les 200 environ vivant en captivité dans le monde. Quelque 700 représentants de cette espèce subsistent à l’état sauvage, selon les estimations. L’an dernier, deux hommes avaient été arrêtés après avoir tenté de voler une tête de rhinocéros dans un musée de Norwich (est).

 

 


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La production de baguettes met en péril les forêts chinoises

Publié le par Gerome

80 milliards de baguettes sont produites chaque année en Chine, pour permettre à 1,3 milliards d’habitants de se nourrir. Le chiffre pourrait prêter à sourire si la production de ces baguettes ne mettait pas en danger les forêt chinoises. Car pour fabriquer une baguette en bois, il faut un peu de bois… Et pour en fabriquer 80 milliards, il faut des forêts.

 

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20 millions d’arbres sont abattus chaque année dans les forêts chinoises pour que les chinois perpétuent cette ancienne tradition, qui est presque aussi désastreuse pour l’environnement que le serait l’utilisation de couteaux et fourchettes en plastique jetable. Chacun s’accorde à dire, notamment les officiels chinois, qu’une transition vers une façon de se nourrir plus écoresponsable est nécessaire, d’autant que le président Hu Jintao a annoncé dès 2009 des ambitions très fortes pour la reforestation du pays.


Pourtant, la production de baguettes continue à croître, mais ne suffit pas à satisfaire la demande puisque le pays, premier importateur au monde de bois, importe même des baguettes des Etats Unis. Quand les chinois se mettront-ils donc, comme tout le monde, à manger avec un couteau et une fourchette, ou avec des baguettes réutilisables? Sinon, il reste toujours les doigts, c’est encore plus écolo…

 

 


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GreenWatt : de l’électricité grâce aux melons et aux carottes !

Publié le par Gerome

Chaque année, des tonnes de produits agroalimentaires impropres à la consommation sont détruits ou partent en décharge. La société belge GreenWatt les valorise en extrayant du biogaz.

 

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Réduire la production de déchets alimentaires et créer une source d’énergie renouvelable et propre. C’est pour répondre à cette problématique environnementale et économique qu’est née en 2004 la société belge GreenWatt. Leader du marché en France, elle équipe les exploitations agricoles et les industries agroalimentaires désireuses de produire sur site leur propre source de biogaz à partir de déchets alimentaires.

Une transformation chimique rendue possible grâce à la technique de biométhanisation, procédé naturel de dégradation de matières organiques en l’absence d’oxygène.

 
Jusqu’à présent réservé aux déjections animales dans le monde agricole, GreenWatt a réussi à développer en Europe le concept de production de biogaz à partir de végétaux. Les débouchés de cette source d’énergie sont nombreux. Composé essentiellement de méthane (50 % à 70%) et de dioxyde de carbone (CO2), le biogaz peut, comme le gaz naturel, être valorisé dans une unité de cogénération. La combustion du gaz produit alors de l’électricité et de la chaleur. Il peut également, après épuration, être injecté sur le réseau de gaz naturel ou être utilisé comme carburant sous forme de biométhane.

 
C’est à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, que GreenWatt inaugure fin 2011 la première centrale de biométhanisation française. S’associer avec la société Boyer, un des principaux acteurs du marché du melon en France, était une évidence. Le géant agroalimentaire produit en effet 20000 t de fruits chaque année dont 2500 t de déchets. Un véritable trésor énergétique pour l’entreprise écologique. « Nous produisons aujourd’hui 76 MWh électriques par mois, soit la consommation électrique de 150 familles, et 99 MWh thermique, soit la consommation thermique de 90 familles », explique Valérie Doussaint, responsable du projet biométhanisation chez Boyer. Avant d’ajouter : « Nous avons aussi rendu notre activité plus écologique en diminuant nos émissions de CO2 de 50 t par mois. »

 
Production d’énergies propres, réduction des coûts de transport et de traitement des déchets organiques, revente d’électricité à EDF… les avantages sont nombreux pour les producteurs agricoles séduits par le biogaz. Un an après l’entrée en service effective de son installation, Boyer affirme avoir réalisé une économie de 150000 € sur le traitement des déchets et gagné plus de 100000 € en revendant son surplus d’électricité.

 
Le succès du biogaz issu de melons pourris a ouvert la porte à de nouveaux partenariats. Cinq projets sont actuellement à l’étude dans l’Hexagone. La société landaise Larrère, productrice de carottes et de maïs, devrait s’équiper d’une unité de biométhanisation d’ici à la fin de l’été. Les autres s’échelonneront jusqu’à l’année prochaine. « Face à la flambée des prix des énergies fossiles, de plus en plus d’agriculteurs se tournent vers le biogaz », explique Vincent Guillemot, responsable développement projet dans le Grand-Ouest.

 
Une réalité encore plus palpable dans certains pays comme l’Afrique du Sud ou le Chili, où GreenWatt est présent depuis un an. Dans ce dernier, l’entreprise belge développe un important projet de méthanisation de cactus à des fins industrielles. L’entreprise visionnaire devrait approvisionner en biogaz les nombreuses mines du pays.


Récompensé par le prix Entreprises & Environnement au salon Pollutec à Paris, en novembre dernier, GreenWatt a connu un formidable développement international. Le Benelux, l’Italie, le Maroc et le Royaume-Uni ont déjà été séduits par les promesses du biogaz, participant ainsi à la transition écologique de l’industrie agroalimentaire à l’échelle mondiale. Mais l’entreprise belge ne compte pas délaisser la France pour autant. Premier producteur agricole européen, l’Hexagone représente un marché d’avenir pour cette ressource énergétique naturelle. Le recyclage de tous les déchets agricoles à l’échelle nationale permettrait une production en énergie équivalente à celle d’un réacteur nucléaire.


GREENWATT
Création : 2004.
Siège : Louvain-la-Neuve (Belgique) et Avignon (Vaucluse).
Effectif : 25 salariés.
Chiffres d’affaires 2012 : 12 millions d’euros.

 

 


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