Des pesticides dans l'eau en bouteille

Publié le par Gerome

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Des traces de pesticides et de médicaments, dont un pour traiter le cancer du sein, ont été décelés dans environ 10% des eaux en bouteille, sans toutefois remettre en cause leur potabilité, révèle lundi une étude de 60 millions de consommateurs et de la Fondation France Libertés. "A court terme, il n'y a absolument aucun problème de qualité. Ces eaux sont parfaitement buvables", insiste le rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs, Thomas Laurenceau.


L'analyse a porté sur 47 bouteilles d'eau, trois bonbonnes d'eau, et une dizaine d'échantillons d'eau du robinet prélevés dans trois départements. "La grande surprise", écrit 60 millions de consommateurs, est la présence de tamoxifène, hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein, dans la Mont Roucous, Saint Yorre, Salvetat, Saint Armand (Du Clos de l'abbaye) et Carrefour Discount (Céline Cristaline).


La teneur est "infime" mais c'est "suffisant pour qu'on s'interroge sur la pureté originelle imposée par la règlementation des eaux minérales", souligne le magazine. La teneur est "infime" mais c'est "suffisant pour qu'on s'interroge sur la pureté originelle imposée par la règlementation des eaux minérales", souligne le magazine

L'enquête "ne met absolument pas en cause l'honnêteté des embouteilleurs", mais interroge la contamination de l'environnement par les pratiques humaines, précise le journaliste. "Il y a inquiétude sur la qualité de la ressource globale", résume Thomas Laurenceau, qui appelle, avec France Libertés, à "la remise à plat des normes de qualité" prenant en compte les nouveaux polluants.

 

 


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Fraudes massives à la fausse nourriture

Publié le par Gerome

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Catastrophe en gestation : l’augmentation du prix des matières premières a créé une nouvelle criminalité, celle qui consiste à fabriquer et écouler de la fausse nourriture jusque dans votre magasin préféré. En fait, cette criminalité a toujours existé, mais là, elle prend une toute ampleur. 

Si vous vous en souvenez encore, en 2008, un lot d’huile de tournesol en provenance d’Ukraine a semé la zizanie dans de nombreux pays européens dont la France. Cette huile vendue pour usage culinaire était mélangée à de l’huile pour moteurs [source,source]. La fausse nourriture se situe dans un chapitre similaire mais l’arnaque est d’ampleur industrielle. 

Un article d’ABC News [source] donne des détails qui font froid dans le dos. D’après la FDA (organisme gouvernemental qui gère la sécurité des aliments et des médicaments aux USA), la fraude aux faux aliments a connu un bond de 60% en 2012. Comme les marchés sont en communication, tout le monde est concerné. 

Après la lecture de l’article, j’ai décidé de faire mon travail de bloggeur et d’aller moi-même dans la base de données gouvernementale des fraudes alimentaires pour faire l’état des lieux. 

Le premier aliment falsifié est le jus de grenades. Comme les grenades contiennent peu de jus à la base, le prix est élevé. D’après les analyses réalisées par la FDA, il est de plus en plus souvent mélangé avec du jus de raisin ou bien avec de l’eau et du sucre. Ils ont même trouvé des cas où il y avait zéro jus de grenade dans un produit présenté comme tel. 

L’huile d’olive est souvent trafiquée en mélangeant avec des huiles moins chères. On y trouve de l’huile de soja, de tournesol et même du lard ! Le lard c’est pour faire ces dépôts blancs que certains prennent pour un signe d’authenticité. Elle est aussi mélangée à de l’huile minérale (pour moteurs) et des huiles bizarres comme celle qui provient de grains de coton. 

Le jus de citron est mélangé avec de l’eau et du sucre. On y trouve aussi de l’acide citrique mais aussi du distillat de citronnelle. 

Le thé est souvent mélangé avec de l’herbe comme des fougères ou du gazon. On trouve aussi du thé utilisé qui a été récupéré dans les poubelles des cafés en Inde, séché et coloré puis réinjecté dans le circuit. Une technique pour le détecter est de le mettre sur du papier buvard mouillé. Le thé naturel lâche sa couleur seulement dans l’eau chaude. Le colorant lui, part facilement à n’importe quelle température et se voit sur le papier buvard. [source

Les épices présentées comme pures sont coupées avec des colorants et des produits chimiques pour mimer l’apparence et, si possible, le goût. Certains de ces produits sont dangereux pour la santé. On trouve des écorces de cannelle mélangées à des écorces de café. Il faut être botaniste et avoir de bons yeux pour les distinguer. On aussi trouvé des écorces de grenades coupées finement pour imiter le safran qui se vend à plus de 5000 Euros le kilo. Le poivre est souvent coupé à la poudre de graines de papaye et coloré au noir Soudan (colorant synthétique dont vous pouvez lire la fiche sur Pubchem [source]). 

Le lait, le café et le miel sont très touchés par la contrefaçon également. Le café est coupé avec des graines de tamarin. Quand il est en grains, il est facile à détecter par le test suivant : les grains de café flottent toujours sur l’eau. On trouve également du café mélangé avec des graines de maïs ou de soja torréfié. Quand j’étais petit en Algérie, c’était le rôle des enfants de séparer le café du reste. Nous y passions des heures. Dans ce chapitre, je vous passe le robusta vendu comme arabica pur. 

Le lait, on a trouvé des choses incroyables dedans. Il y a même du lait qui n’était pas « d’origine animale ». Probablement un breuvage fabriqué chimiquement de A à Z. En tout cas, des analyses ont révélé même du formol dans le lait ! Le formol, contrairement à ce que son nom indique, n’est pas un alcool mais un aldéhyde. Il est obtenu par oxydation du méthanol. Ils en injectent des masses dans les cadavres pour les conserver ! 

Le sucre en poudre est mélangé avec des cristaux de carbonate de sodium utilisés autrefois pour laver le linge… 

La folie à l’état pur ! Vérifiez-vous-mêmes. La base de données est accessible ici [lien]. Il suffit de rentrer le nom d’un ingrédient (en Anglais) et il vous donne la liste des cas trouvés. Beaucoup sont de 2011 / 2012. 

Attention, même les grandes marques sont concernées puisqu’elles peuvent se faire avoir en sourçant le produit dans le marché B2B. La question n’est pas toujours que le client n’obtient pas la marchandise décrite, mais c’est que la nourriture passe entre des mains d’acteurs peu scrupuleux et qui agissant hors de tout cadre légal. Ils peuvent compromettre la santé des consommateurs en introduisant des produits toxiques dans la chaîne alimentaire. Ceux-ci peuvent causer cancers, anémies, avortements, problèmes hépatiques… [source]

 

 


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Pesticides : la liste des produits et des marques concernés

Publié le par Gerome

Une étude montre que des résidus de pesticides peuvent être trouvés dans des céréales, des pâtes, des pains industriels et autres biscuits. Voici la liste des marques concernées.

 


L’association Générations Futures a frappé un grand coup sur la table mercredi 20 mars avec son étude sur les aliments contenant des pesticides. Cette structure engagée dans le domaine de l’environnement a demandé à des scientifiques de tester des aliments à base de céréales. Résultat choc : 75 % des échantillons analysés contiennent des résidus de pesticides. Les substances organophosphorées ou pyrethrinoides retrouvées dans ces produits alimentaires sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens. Des éléments qui sont néfastes pour les adultes mais surtout pour les fœtus ou les enfants.

 

En clair, le blé est conservé dans des silos agricoles où les grains sont aspergés d’insecticides pour lutter contre les champignons. Et ces insecticides peuvent se retrouver dans les assiettes des consommateurs… ou dans les goûters de leurs enfants.

Mais quels produits, quelles marques sont précisément pointés du doigt par cette étude ? Générations futures dresse la liste des produits analysés contenant des résidus de pesticides : les biscuits BN blé complet fourrés à la fraise, les biscuits Petit déjeuner Belvita, les céréales complètes Chocapic, les céréales complètes Spécial K 3, le pain complet Carrefour, le pain de mie Harris, les pâtes Spaghetti Panzani, la viennoiserie Croissants Pasquier, la viennoiserie Doowap brioche pépites de chocolat. La liste n’est sans doute pas exhaustive, mais il s’agit ici des produits testés et qui ont présenté des traces de ces insecticides, même si aucun de ces aliments ne dépasse les limites maximales admissibles.


Enfin, parmi les aliments testés, les produits suivants n’ont pas présenté de résidus de pesticides selon cette étude : les barres de céréales Grany, les barres de céréales Special K et les pâtes farfalle Barilla.

 

 


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Les eaux côtières chinoises totalement polluées

Publié le par Gerome

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Les eaux côtières "gravement polluées" en Chine ont augmenté de 24 000 km2en 2012 pour atteindre 68 000 km2, soit une progression de plus de 35 %, selon un rapport de l'administration d'Etat des océans. La surface totale des eaux dont la qualité n'est pas jugée "bonne" a atteint quant à elle 170 000 km2 l'an dernier, contre 150 000 km2 en moyenne pour la période 2007-2011, selon ce document officiel dont les grandes lignes ont été publiées mercredi par le site internet du gouvernement.

La situation est particulièrement dégradée dans les régions côtières fortement industrialisées, à savoir le delta du Yangtsé, autour de Shanghaï, ainsi qu'au nord dans le golfe du Bohai et au sud dans le delta de la rivière de Perles (triangle Hongkong, Macao, Canton).

 

17 MILLIONS DE TONNES DE MATIÈRES POLLUANTES

L'an dernier, 17 millions de tonnes de matières polluantes ont été charriées et déversées dans l'océan par les 72 principaux fleuves chinois, selon l'administration chinoise. La pollution des cours d'eau, parfois avec de graves conséquences pour la santé, est un fléau en Chine, où le respect de l'environnement est souvent sacrifié sur l'autel de la croissance économique.



Parmi les déchets toxiques déversés le long des côtes, on trouve 46 000 tonnes de métaux lourds et 93 000 tonnes de pétrole, détaille jeudi le China Daily, qui ajoute que 80 % des détritus retrouvés dans les eaux côtières chinoises sont des matières plastiques. Chaque km2 d'eau marine proche des côtes contient en moyenne 4 400 morceaux de plastique, et ce nombre passe à 55 000 morceaux par km2 de plage, souligne encore le rapport, selon le journal de langue anglaise. L'administration des océans a effectué 2,4 millions de relevés en 8 400 endroits différents pour ce rapport.

 

 


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7 conseils pour jardiner sans pesticides

Publié le par Gerome

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Pendant les dix premiers jours du printemps, du 20 au 30 mars, se déroule la « Semaine pour des alternatives aux pesticides ». Cet évènement ouvert à tous propose plus de 700 animations dans toute la France et dans 15 autres pays.


Cette manifestation se déroule chaque année depuis 2006 en Europe, en Afrique Cameroun, Ouganda, Maroc, Tanzanie, au Canada, au Tadjikistan, à l’Ile Maurice, et en Géorgie. L’objectif est simple : montrer au grand public qu’il est possible de jardiner sans pesticides et promouvoir le maximum d’alternatives à ces produits chimiques toxiques pour l’environnement. 

 

Chaque année en France, les jardiniers amateurs utilisent environ 5 000 tonnes de pesticides dans leur jardin ou leur potager.  20%  d’entre eux pensent que cela ne présente aucun danger. Pourtant, non seulement ces produits sont ultra toxiques pour l’environnement en polluant les nappes phréatiques et en nuisant à la biodiversité mais ils sont aussi dangereux pour la santé et provoquent des irritations de la peau et des poumons.

Néoplanète a récolté une panoplie de tuyaux pour bannir les pesticides du jardinage:


1.       Pour commencer, élisez des variétés de plantes adaptées à votre jardin et à votre potager : sol, climat, exposition, etc. On ne cultive pas un sol dans le Cotentin comme dans le Pays Basque, une lapalissade que nous oublions souvent.

2.      Choisissez aussi des plantes en fonction de leur résistance ou de leur tolérance aux parasites et aux maladies. Et surtout des plantes locales.

3.       Mieux que les engrais chimiques, utilisez le compost, gratuit et bien meilleur.

4.       Préférez l’arrosage au goutte à goutte, c’est plus économe et moins favorable au développement des maladies.

5.       Vous pouvez mettre en place des barrières ou pièges contre les animaux parasites : pièges mécaniques contre les limaces, voiles anti-insecte, filets de protection contre les oiseaux ou sur les cultures du potager, colliers empêchant les fourmis de remonter le long des troncs

 6.       Et ne pas oublier les bons vieux tuyaux de nos grands-parents, comme la cendre qui repousse les limaces, c’est gratuit, efficace et sans danger !

7.       Contre les herbes indésirables, utilisez de l’eau bouillante.  Il vous en reste un peu quand vous faites votre thé ? Allez hop, un petit coup dans l’allée !



Vous retrouverez l’intégralité des manifestations surwww.semaine-sans-pesticides.fr
Cette chronique « Environnement » a été diffusée le jeudi 21 mars 2013 sur Europe1. Retrouvez chaque jour sur Néoplanète les chroniques « Bonne Nouvelle » et « Environnement » de Yolaine de la Bigne, enrichies de photos, de vidéos et de liens internet. 

 

 


Publié dans Nature

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