Nigeria : Des collégiennes inventent un générateur électrique qui carbure à l’urine

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Le procédé est simple : l’urine est placée dans une cellule d’électrolyse qui sépare l’urée en azote, eau et hydrogène. L’hydrogène est capté, filtré et capturé dans une bouteille de gaz pour être ensuite envoyé dans le générateur. Selon le Daily Mail qui rapporte l’événement, un litre d’urine à permis de produire 6 heures d’électricité.

Une application commerciale de ce procédé impliquera un système de sécurité relativement élaboré. En revanche, le carburant est gratuit, abondant et renouvelable…

 

 


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La Cites refuse d'interdire le commerce de l'ours polaire

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Les pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites) ont refusé jeudi d'interdire le commerce international de l'ours polaire, à l'issue d'un débat passionné autour de cette icône menacée par la fonte de la banquise.

 

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L'ours polaire, le plus gros carnivore terrestre, est actuellement inscrit à l'Annexe II de la Cites, qui implique une stricte régulation du commerce international. Mais les Etats-Unis et la Russie réclamaient son inscription à l'annexe I qui interdit totalement ce commerce.

La proposition, qui nécessitait une majorité des deux-tiers, a été rejetée par 42 voix contre, 38 pour et 46 abstentions. "Les ours polaires font face à un déclin des deux tiers d'ici 2050, alors comment peut-on avoir un commerce durable?", a assuré Dan Ashe, directeur du service américain de la pêche et de la vie sauvage estimant que le commerce d'ours avait augmenté "en volume et en valeur".

Tout le monde reconnaît que l'animal est d'abord victime du réchauffement climatique et de la disparition de la banquise. Mais le débat portait sur la menace supplémentaire que représente le commerce international sur la survie de l'espèce. Selon les chiffres d'experts cité par les Américains, environ la moitié des 800 ours blancs tués chaque année alimentent le commerce international.

Le Canada, seul pays à encore exporter des ours et parties, était farouchement opposé à l'interdiction notamment au nom des Inuits, un peuple autochtone qui vit dans le nord du pays et affirment entretenir un modèle durable de chasse de l'ours polaire. L'Union européenne et la Norvège ont également voté contre l'interdiction.

 

 


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Harrison Dillon: "J’ai créé du carburant à base d’algues…"

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Le tournage de Mad Max 4 aurait ravagé une partie du désert de Namibie

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Les écologistes et les professionnels du tourisme en Namibie accusent le tournage du film Mad Max 4 "La rage de la route"d’être à l’origine de la destruction, fin 2012, de zones protégées dans le désert du Namib.

 

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Ecologie et cinéma ne font décidément pas bon ménage. Après Expendables 2c'est au tour d'un autre film  hollywoodien d'être accusé de ne pas avoir respecté l'environnement. En effet, selon les écologistes et les professionnels du tourisme en Namibie , le tournage du quatrième épisode deMad Max qui a eu lieu entre juillet et décembre derniers dans une région du désert du Namib, a endommagé des zones protégées.


Le tournage du film de l'Australien George Miller a donné lieu à la création "de pistes dans des zones vierges et ils m'ont même une fois empêché de promener des visiteurs dans une aire touristique car ils filmaient", a accusé Tommy Collard, un tour-opérateur cité par l'AFP. "Le pire est que l'équipe du film a tenté d'effacer les traces en tirant des filets par dessus [le sable] et en arrachant des plantes", ajoute-t-il. Il précise également que de petits animaux comme les lézards, les geckos ou les caméléons avaient souffert, tout comme une variété rare de cactus.


Des autorisations insuffisantes pour protéger l'environnement


M. Collard explique avoir "réuni beaucoup de preuves photographiques avec d'autres tours opérateurs côtiers" et l'autorité indépendante de conservation et de gestion de la côte namibienne (Nacoma) a été saisie. Le rapport qui a été commandé et remis au ministère namibien du Tourisme confirme ainsi : "oui, des zones du désert du Namib ont été détruites".


Dans ce document, l’auteur, Joh Henschel, affirme que "dans une zone, une charrue de labour a été utilisée". Selon le rapport "le permis et les autorisations environnementales délivrés par le ministère de l'Environnement pour le projet Mad Max n'étaient pas assez précis pour encadrer la gestion du respect de l'environnement".

D’autant qu’en 2012, la Namibie a déposé une candidature auprès de l'Unesco pour que la partie méridionale du Namib soit déclarée "patrimoine mondial de l'humanité". En effet, cette région offre un paysage de dunes cristallisées remarquablement sculptées et transformées par le vent au fil du temps.


Des dégâts niés par les autorités locales


La commission namibienne du film (NFC), elle, a réagi en achetant une pleine page de publicité dans le quotidien gouvernemental New Era pour "réfuter les allégations" concernant ce tournage. La production "à notre satisfaction a fait face à ses responsabilités en Namibie [ ...] Nous n'avons aucun grief", indique-t-elle. La NFC va même jusqu’à accuser les médias locaux de rapporter des "contre-vérités" et de "ternir" la réputation du pays.


Une opinion, plus ou moins partagée par le ministère de l'Environnement qui a diffusé un communiqué exprimant sa satisfaction sur la façon dont l'équipe du film avait mené la remise en état de la zone de tournage.

 

 


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La diminution des insectes pollinisateurs menace les cultures mondiales

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La diminution de la population d'insectes pollinisateurs sauvages due à la perte de leur habitat et au réchauffement climatique menace la production agricole mondiale, met en garde jeudi une étude internationale publiée aux Etats-Unis. Les 50 chercheurs qui ont participé à ces travaux ont analysé des données provenant de 600 champs de cultures de fruits, de café ou de différentes sortes de noix, dans 20 pays.

 

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Ils ont constaté que les abeilles domestiques ne sont pas des pollinisateurs aussi efficaces que les autres insectes dans la nature, dont surtout les abeilles sauvages. 

La baisse continue du nombre de ces insectes fait craindre des conséquences néfastes pour les récoltes et rend nécessaire de maintenir et de gérer la diversité de ces pollinisateurs pour accroître la production agricole à long terme, insistent les auteurs dont l'étude paraît dans la revue américaine Science datée du 28 février. 

« Notre étude démontre que la production d'un grand nombre de fruits et de graines qui permettent la variété de l'alimentation est limitée parce que leurs fleurs ne sont pas suffisamment pollinisées », souligne Lawrence Harder, professeur de biologie à l'Université de Calgary au Canada, un des co-auteurs. 

« Nous avons aussi observé que le fait de mettre davantage d'abeilles domestiques dans ces zones de cultures n'était pas suffisant pour régler ce problème qui nécessite un accroissement du nombre des insectes pollinisateurs sauvages », ajoute-t-il. 

Les fleurs de la plupart des récoltes doivent recevoir le pollen avant de produire des graines et des fruits, un processus amplifié par la présence d'insectes. 

Ces pollinisateurs sauvages dont les abeilles, les mouches et les scarabées, vivent généralement dans des habitats naturels ou semi-naturels tels que l'orée des forêts, des haies ou des prairies, autant d'habitats qui se raréfient du fait surtout de leur conversion en terres agricoles. 

« Paradoxalement, la plupart des approches pour accroître l'efficacité de l'agriculture comme la mise en culture de toutes les terres disponibles et le recours aux pesticides, réduit l'abondance et la variété des insectes pollinisateurs qui pourraient accroître la production de ces récoltes », explique le biologiste. 

Les auteurs de cette étude font valoir l'importance de mettre en œuvre de nouvelles approches pour intégrer la gestion des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages en préservant davantage leur habitat. 

Les rendements agricoles mondiaux s'en verraient accrus, permettant de promouvoir la production agricole à long terme, soulignent-ils.

 

 


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