Imprimer responsable avec les encres végétales

Publié le par Gerome

Accusés de favoriser la pollution urbaine, les imprimeurs sont désormais de plus en plus nombreux à adopter une démarche écologique et responsable. Pour garantir une production verte, les professionnels choisissent des écolabels garantissant l’utilisation de papier vert, mais également d’encres végétales, en remplacement des encres minérales à base d’hydrocarbures.

 

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Au banc des accusés depuis quelques années, le flyer et autres supports publicitaires papier avaient beaucoup à se faire pardonner. L’ayant bien compris, beaucoup d’imprimeurs se sont engagés dans une imprimerie écologique et responsable, intégrant une démarche respectueuse de l’environnement.

En la matière, certains écolabels se sont imposés pour devenir incontournables. C’est par exemple le cas du label Imprim’Vert, attribué aux entreprises du secteur de l’imprimerie qui mettent en place une démarche volontaire de gestion de l’environnement, intégrant des moyens matériels et organisationnels visant à maîtriser les impacts de leur activité dans le milieu naturel.


Imprim'Vert, FSC, PEFC


Concrètement, le cahier des charges Imprim’Vert est fondé autour de 4 grands critères. Pour bénéficier de cet écolabel reconnu, l’imprimer doit s’engager dans une bonne gestion des déchets dangereux, la sécurisation de stockage des liquides dangereux, la non utilisation des produits toxiques et enfin la sensibilisation environnementale auprès de la clientèle.

En parallèle, l'écolabel Forest Stewardship Council (FSC) est un autre écolabel destiné à garantir une production de bois écologique. Cette certification assure que le bois et les produits issus de ce bois ont respecté les procédures censées garantir une gestion durable des forêts.


S’agissant du bois et de ses dérivés comme le papier, un autre écolabel s’impose. La certification PEFC du papier apporte en effet la garantie que les bois utilisés pour la production de fibres papetières ne participent pas à la déforestation, et respectent les fonctions environnementales, économiques et sociales de la forêt.


Remplacer l'encre minérale par l'encre végétale


Enfin, les imprimeurs peuvent aujourd’hui remplacer les encres minérales traditionnelles à base d’hydrocarbures par de l’encre végétale. Cette alternative écologique permet aux professionnels du papier de compléter leur démarche environnementale en abandonnant les encres offset traditionnelles très toxiques.


Au même titre que le papier recyclé ou certifié responsable, les encres végétales s’inscrivent dans une démarche globale de développement durable. Si toutes les encres sont constituées de différents composants, la différence entre l’encre végétale et minérale se situe au niveau du véhicule, qui compose 70% de l’encre en général.

On parle d’encres offset végétales lorsque les encres ne contiennent pas d’huiles minérales comme diluants, mais uniquement des huiles végétales comme de l’huile de bois de Chine, huile de soja ou encore de l’huile de lin. Si les pigments sont des produits de synthèse non renouvelables, ils restent néanmoins biodégradables.


Impact positif pour l'environnement et la santé


L’utilisation des encres minérales traditionnelles à base d’hydrocarbures ont un impact non négligeable sur l’environnement et la santé humaine. Ces encres toxiques utilisent en effet des pigments qui contiennent des métaux lourds comme le barium, le cuivre et le zinc, des solvants à base de pétrole utilisés comme liants ou accélérateurs de séchage hautement volatils.

Les métaux lourds contenus dans les pigments peuvent contaminer le sol et les eaux souterraines lorsqu’ils sont rejetés dans la nature par enfouissement ou via les systèmes de traitement des eaux qui ne sont pas conçus pour traiter ce type de déchets industriels. Enfin, les encres traditionnelles contiennent également des déchets suspects générés par la fabrication et l’utilisation des encres mais aussi des produits incolores utilisées pour augmenter la brillance, fluidifier et accroitre la résistance chimique.


Au final, l’utilisation d' encre végétale permet donc aux imprimeurs de minimiser l’impact de leur production sur l’environnement. Elles favorisent en effet la réduction de la consommation d’encre, la réduction de la consommation de papier, le recyclage du papier, et enfin la réduction des composés organiques volatiles (COV) présents dans les encres.


Qualité optimisée


Et ces encres végétales ont également d’autres atouts. Car elles optimisent également la qualité de l’impression des flyers, affiches et autres cartes de visite. Grâce à leur composition, les encres végétales assurent un meilleur transfert de la couleur, favorisant un meilleur rendu des couleurs, plus brillantes et plus intenses.


Dans le même temps, la stabilité entre l’eau et l’encre est améliorée. Les machines peuvent ainsi travailler plus rapidement, en réduisant parallèlement la gâche, la perte de papier due aux réglages des machines. Enfin, le temps de séchage est considérablement accru sur certains types de papier, accélérant ainsi le process de production.

 

 


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Abeilles: conclusions inquiétantes de l’EFSA sur l’impact des pesticides

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La Commission européenne pourrait proposer d’interdire l’utilisation de certains pesticides après les conclusions « inquiétantes » rendues mercredi par l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur leur impact létal pour les abeilles.

 

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« L’EFSA a rendu mercredi des conclusions inquiétantes sur l’impact de trois types de produits sur le nectar et le pollen », a expliqué Frédéric Vincent, porte-parole de Tonio Borg, commissaire européen en charge de la Santé et des Consommateurs.

Il a indiqué que cet avis avait été demandé par la Commission.

Une lettre va être adressée « cette semaine » au groupe allemand Bayer et au suisse Syngenta, qui produisent les pesticides comportant les trois néonicotinoïdes incriminés –clothianidin, imidacloprid et thiamethoxam–, notamment le Cruiser OSR, pour leur demander de réagir à ce rapport, a annoncé M. Vincent, précisant que les deux groupes avaient « jusqu’au 25 janvier pour répondre ».


D’autre part, la Commission européenne a décidé d’inscrire le sujet à l’ordre du jour de la réunion du comité permanent de l’UE en charge de ces questions prévue le 31 janvier. « La Commission, avec les Etats membres, prendra les mesures qui s’imposent », a conclu le porte-parole.

Des Etats membres ont déjà pris des mesures au plan national. La France a ainsi retiré le 29 juillet l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza. Reste son usage pour le maïs qui, bien que contesté, n’a pas été à ce stade définitivement banni.

L’Italie et l’Allemagne interdisent l’usage des pesticides incriminés seulement pour le maïs, les Pays-Bas pour traiter les plantes qui attirent les abeilles, et la Slovénie pour toutes les plantes.


L’idée de la Commission européenne est d’arrêter une ligne de conduite au niveau de l’UE et d’aller si nécessaire vers une interdiction des produits incriminés.

Au fil des ans, les études scientifiques ont permis d’établir que les pesticides dits « systémiques » ou « néonicotinoïdes » ont bien un impact létal sur les abeilles, qu’ils désorientent, au point que certaines ne savent plus revenir à leurs ruches. En une quinzaine d’années, leur mortalité est passée de 5 à 30%.

Les apiculteurs ont déjà obtenu le retrait du Régent et du Gaucho (Bayer). Les fabricants insistent de leur côté sur l’impact économique de la suppression de leurs pesticides.

« L’entreprise est prête à coopérer avec la Commission européenne et les Etats membres de l’UE et à développer des solutions pragmatiques pour aborder les lacunes en termes de données évoquées par l’EFSA », a réagi le groupe allemand dans un communiqué.


Sa division d’agrochimie, Bayer CropScience, rappelle que les nombreuses données rassemblées par le groupe « ont été examinées par l’UE et les Etats membres et confirment que ses produits ne présentent aucun risque inacceptable ».

« Nous sommes convaincus que les nouvelles conclusions de l’EFSA ne changent rien à la qualité et à la validité de cette évaluation des risques », a ajouté le groupe.


Selon lui, la recherche a montré que plusieurs facteurs expliquent le déclin de la population des abeilles, le principal étant un acarien parasite de l’espèce Varroa.

« Bayer CropScience s’engage à une utilisation responsable des néonicotinoïdes » et investit dans un programme destiné à réduire leurs effets sur les abeilles, a encore affirmé l’entreprise.

 

 


 


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Quand l'agriculture génère le cancer

Publié le par Gerome

Déjà 13 millions de cancers dans le monde et une augmentation de 75% prévue pour 2030 ! Les cancérologues les plus avertis nomment cette véritable pandémie : cancérogenèse environnementale.

 

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C'est ainsi que le nombre de cancers augmentera plus vite que la population. En 2030, la population mondiale devrait s'élever à 8,3 milliards avec 20,3 millions de cancers. Quant aux décès pour cause de cancers, ils devraient atteindre 13,2 millions en 2030, contre 7,6 millions en 2008.

Notre nutrition et notre environnement sont les principaux vecteurs de cette pandémie de maladies dégénératives, avec l'agro-alimentaire et l'agriculture comme fers de lance.


Avec l'alibi des bouches à nourrir et le précepte que la "faim" justifie les moyens, le monde paysan s'est laissé pervertir par celui des affaires, ayant de plus en plus recours à des surdoses inacceptables de produits chimiques au détriment de la santé publique.

S'il est plus question que jamais de faire payer les pollueurs, il serait grand temps de présenter la facture qui revient aux voyous de l'agrotoxique, ainsi que l'ont fait les intoxiqués de la nicotine ou de l'amiante aux entités qui les avaient empoisonnés. En droit pénal français, le délit dont nous sommes tous victimes se nomme mise en danger de la vie d'autrui et ce, notamment par un défaut voulu et éhonté du principe précaution.


L'AGROTERROSRISME DANS NOS ASSIETTES dit très fort ce que tout le monde pense tout bas : QUE LA PESTE SOIT DES PESTICIDES !


Remis en cause par tous les syndicats agricoles, ce livre-enquête dresse un portrait peu flatteur de l'agriculture et de sa logique de mort.

L'AGROTERRORISME DANS NOS ASSIETTES


Michel Tarrier, 256 pages, Éditions LME

http://www.facebook.com/micheltarrier#!/photo.php?v=516366118390434

Disponible chez Amazon, Fnac ou l'éditeur :

http://www.amazon.fr/Agroterrorisme-dans-assiettes-Michel-Tarrier/dp/2360260391

http://livre.fnac.com/a3995918/Michel-Tarrier-Agroterrorisme-dans-nos-assiettes

http://www.lamaisondeditions.fr/livre-agroterrorisme-tarrier.html

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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