NEWTREE, la pâte à tartiner sans huile de palme

Publié le par Gerome

Mieux que le Nutella…


Rejeté par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale la semaine dernière, le désormais célèbre « amendement Nutella » vient cependant d’être adopté par le Sénat. Le dernier mot revient constitutionnellement au Palais Bourbon, aussi le flou subsiste-t-il concernant l’avenir de cette disposition controversée qui prévoit de multiplier par trois le prix de la tonne d’huile de palme, de palmiste et de coprah à usage alimentaire.

 

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Une forte augmentation approuvée notamment par les associations de protection de l’environnement, parfaitement conscientes des dommages écologiques dus à la hausse considérable de la demande mondiale en cette huile bon marché. Le phénomène engendre en effet une importante déforestation en Indonésie et en Malaisie et par extension contribue activement au réchauffement climatique (). Les experts de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) soutiennent en outre qu’une consommation excessive d’huile de palme favorise les maladies cardio-vasculaires et l’obésité.


Présente dans de nombreuses denrées alimentaires, dont bien sûr le Nutella, l’huile de palme n’est cependant pas incontournable des pâtes à tartiner. Celles proposées par NEWTREE en sont la preuve.

 

70 % de graisses et 40 % de calories en moins


« En 2002, Benoît, fondateur de NEWTREE, cherche en vain dans les rayons des supermarchés une pâte à tartiner pour ses enfants. À chaque fois qu’il retourne un pot pour lire la liste d’ingrédients, c’est la même chose : l’un des premiers ingrédients est “huile végétale”. Décidé à donner à ses enfants un produit sain et révolutionnaire, il développe une pâte à tartiner révolutionnaire », rapporte NEWTREE dans son communiqué de presse.


Une pâte à tartiner éco-conçue puisque fabriquée sans aucune huile ! Une authentique prouesse rendue possible après « dix-huit mois et des dizaines d’essais ».

Élaborées à partir de chocolat noir bio et issu du commerce équitable, les pâtes à tartiner NEWTREE sont déclinées en trois saveurs : chocolat noir 66 %, chocolat noir à l’arôme naturel d’orange et chocolat noir à l’arôme naturel de cerise. Riches en fibres, elles contiennent enfin – et surtout – 70 % de graisses et 40 % de calories en moins que les pâtes « standard ». De quoi ravir les éco-consommateurs gourmands et responsables.

 

 


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Manifestation exceptionnelle sur le climat et l'emploi au Qatar

Publié le par Gerome

Le Qatar a exceptionnellement autorisé samedi une manifestation qui a réuni 300 personnes dans le centre de Doha pour exiger des mesures de lutte contre le réchauffement climatique et de meilleures conditions de travail pour les migrants.

Les manifestants, principalement des étrangers qui participent à la réunion sur le climat qui se déroule dans l'émirat jusqu'au 7 décembre, ont scandé des slogans appelant les dirigeants arabes à montrer l'exemple dans ce domaine.

Le Qatar est le premier pays du monde pour l'émission de gaz à effet de serre par habitant.

 

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Les négociations, auxquelles participent quelque 200 pays, visent à prolonger le protocole de Kyoto, traité qui s'inscrit dans la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et qui demande à une quarantaine de pays développés de réduire d'au moins 5,2% leurs niveaux d'émissions de CO2 de 1990 pour la période 2008-2012.

Dans le cortège qui a défilé au pied des gratte-ciel devant le front de mer, des manifestants ont réclamé plus de liberté pour les ouvriers migrants qui représentent 94% de la population active du pays.

"Les travailleurs migrants n'ont pas de droits, ils ne peuvent pas faire entendre leur voix ici au Qatar", a déclaré Sharan Burrow, secrétaire général de la confédération syndicale internationale.


"Il y aura plus d'ouvriers qui vont mourir en construisant les stades que de joueurs alignés sur la pelouse" a-t-il ajouté.

L'émirat, qui doit organiser la Coupe du monde de football en 2022, devrait connaître une forte croissance de son secteur du BTP dans les années à venir.

La droit qatari interdit aux ressortissants étrangers la possibilité de se syndiquer mais des assouplissements pourraient être apportés en ce domaine.

Le ministre du Travail par intérim a dit être prêt à faire en sorte que les ouvriers adhérant à un syndicat créé par la confédération internationale ne soient pas sanctionnés.

 

 


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«Ecologique», «durable», «recyclable»: Comment le consommateur perçoit les arguments verts

Publié le par Gerome

Une étude révèle que les consommateurs préfèrent des messages simples mais étayés de preuves...

 

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Entre un jus de pomme de Normandie dans une bouteille en verre et un jus d’orange de Floride dans une brique en carton recyclable, lequel est le plus écolo? Le local, le bio, le recyclable? En poussant son caddie, le consommateur soucieux de l’environnement est confronté à des questions aux réponses souvent complexes. Dans le cadre du test de l’affichage environnemental mené par le ministère de l’Ecologie, l’Alliance carton nature, regroupant les fabricants de briques alimentaires, et France nature environnement (FNE) ont mené une étude sur la manière dont les messages verts sont compris, ou pas, par les consommateurs.


«Ecologique» oui, «respectueux de l’environnement» non


Première surprise pour les «pros» de l’écologie: les messages qui pourraient laisser les écolos perplexes sont ceux qui parlent le mieux au grand public. Ainsi, un produit étiqueté «écologique» sera «bien reçu par les personnes les moins sensibilisées», commente Aymeric Schultze, directeur général d’Alliance carton nature. «C’est simple et clair, on sait de quoi on parle», ont ainsi déclaré des personnes interrogées dans le cadre de cette étude qualitative. Même réaction positive sur le terme «recyclable»: «Pas original, mais pour le coup, on sait de quoi on parle», estime un membre du panel.


A l’inverse, certains termes souvent rencontrés dans les rayons ne sont pas du goût des consommateurs. Ainsi, la majorité des personnes interrogées a réagi négativement à la mention «moins d’emballage»: «C’est un peu se foutre de nous, en plus on peut le voir nous-mêmes», a ainsi déclaré une personne interrogée. «On se dit qu’ils font des économies pour eux-mêmes», pense une autre. «Respectueux de l’environnement» reçoit le même accueil: «C’est trop large pour être crédible», «C’est du greenwashing».


Enfin, certains arguments interpellent les consommateurs mais les laissent en attente d’explications: «moins de CO2» est par exemple bien compris pour les voitures, mais quand on l’applique à un kilo de tomates, le consommateur ne comprend pas bien à quel moment ses innocents légumes ont pu émettre du CO2. Les produits «contenant de la matière recyclée» plaisent aux consommateurs, à condition que le pourcentage soit précisé. En revanche, la notion de produit «éco-conçu» est encore très largement incomprise: «Ça veut dire quoi?», «On n’a pas fait hypokhâgne», réagissent les personnes interrogées.


Un affichage labellisé casse-tête


Pour les industriels et les distributeurs, cette étude, réalisée sur un panel de consommateurs sensibles à l’impact de leurs achats sur l’environnement, permet d’affiner la manière dont les critères environnementaux pourraient être affichés sur les produits. «Nous sommes face à deux types de public: les moins sensibilisés veulent des messages simples, les plus informés veulent des données plus complexes, commente Aymeric Schultze. Il nous faut donc simplifier le message sans tomber dans le greenwashing.»


Pour Benoît Hartmann, porte-parole de FNE, ce sera le rôle des associations et des politiques de trouver «des termes simples et compréhensibles par tous, mais en restant vigilants pour qu’ils soient attribués selon des critères sérieux». Restera ensuite à trouver les modalités pratiques de cet affichage, sur les emballages ou en rayons, les critères de mesure de l’impact environnemental selon le type de produits et la manière de les agréger pour obtenir une notation globale… Pour qu’il soit crédible et utile, l’affichage environnemental ne devra pas être un casse-tête pour les consommateurs, mais il le sera sûrement pour ses concepteurs.

 

 


 

 


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Le Sénat adopte l’« amendement Nutella »…

Publié le par Gerome

Et prend ainsi le contrepied de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale, qui l’a rejeté la semaine dernière.

 

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Les consommateurs et les industriels d’un côté, les parlementaires et les ONG de protection de l’environnement de l’autre. Les deux camps passent actuellement par toutes les émotions et la « saga » Nutella, célèbre pâte à tartiner qui a donné son nom à cet amendement qui prévoit une multiplication par trois du prix de la tonne d’huile de palme, de palmiste et de coprah destinée à l’usage alimentaire, n’est pas encore terminée.


Comme évoqué la semaine dernière dans ces colonnes, le dernier mot revient constitutionnellement à l’Assemblée Nationale, laquelle a examiné ledit amendement (justifié notamment par la contribution de l’huile de palme à la déforestation et par extension à la hausse des émissions de gaz à effet de serre) en séance publique avant-hier et doit procéder à une première lecture dans les semaines à venir. En attendant, le Palais du Luxembourg a aussi validé un autre amendement déposé par le groupe écologiste qui prévoit de taxer davantage les produits contenant de l’aspartame, additif alimentaire accusé par ses détracteurs de favoriser le diabète et l’obésité, mais aussi les cancers et les naissances prématurées.

 

Pas de taxe supplémentaire sur les véhicules diesel


Celui-ci instaure une taxe de trente euros supplémentaires par kilogramme et s’appliquera dès l’an prochain.

Les sénateurs ont en revanche rejeté un autre amendement visant à instaurer une taxe de cinq cents euros sur les véhicules diesel, une façon d’inciter les usagers de la route à investir dans les voitures électriques ou hybrides. Les écologistes ont mis en avant les émanations de particules fines émises par ces carburants et donc leur contribution à la pollution atmosphérique, mais l’argument n’a pas convaincu leurs collègues socialistes, qui ont rejeté cette disposition « au nom du soutien à la filière automobile française ».

Il est vrai que cette dernière est très loin d’être au mieux de sa forme.

 

 


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La Chine continue sans scrupule à piller les forêts tropicales

Publié le par Gerome

La survie des principaux poumons de la planète dépend désormais de la Chine, premier importateur, exportateur et consommateur de bois dans le monde, mais également premier responsable du pillage des forêts tropicales, selon un rapport d'ONG rendu public jeudi à Pékin.

Alors que la décennie passée a vu des grands marchés comme l'Union européenne et les Etats-Unis prendre des mesures pour tenter d'enrayer le déboisement illégal, la Chine achète un volume croissant de bois d'origine douteuse, selon l'Agence d'investigation environnementale (EIA).

 

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Bois tropicaux rares
 


Se faisant passer pour des acquéreurs potentiels de grumes et filmant en caméra cachée, les enquêteurs d'EIA ont remonté ces nouvelles filières du bois abattu de façon sauvage. Ils sont parvenus à montrer comment de puissantes sociétés d'Etat chinoises disposaient de filiales directement implantées dans des pays comme le Mozambique ou la Birmanie, d'où elles parviennent à corrompre jusqu'aux plus hautes autorités locales. Puis à remplir des cargos de troncs vite expédiés.

"De 80 à 90% des arbres coupés au Mozambique finissent en Chine", a expliqué Julian Newman, un responsable d'EIA. Sur ce volume, 44% sont selon lui importés par des entreprises d'Etat chinoises. Selon l'ONG basée à Londres, c'est désormais surtout la demande intérieure en Chine qui alimente la hausse des importations chinoises (multipliées par trois depuis 2000).



Les Chinois ciblent en particulier les bois tropicaux rares (notamment les bois de rose), avec lesquels ils réalisent des reproductions de meubles luxueux, très en vogue. Là où des grands distributeurs occidentaux, sous la pression des écologistes et des opinions publiques, tentent d'obtenir des certifications sur l'origine du bois qu'ils achètent, les Chinois, sans s'embarrasser de préoccupations éthiques, se sont emparés en 2011 de 30% des grumes en vente dans le monde.


Pays à la mauvaise réputation 


Les zones de coupes sauvages se déplacent, privilégiant les régions du globe les plus laxistes. L'Indonésie (qui possède les forêts primaires les plus importantes de la planète après le Brésil et le bassin du Congo) a ainsi longtemps été le mauvais élève, sacrifiant ses forêts pour répondre à l'appétit insatiable de la Chine. Mais Jakarta a durci sa législation depuis 2005. Du coup, les sociétés chinoises se sont tournées vers de nouveaux pays, notamment africains (Madagascar, Sierra Leone, Tanzanie, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo).

Au total, plus de la moitié des approvisionnements chinois sont originaires de pays à la mauvaise réputation en terme de déforestation illégale: par exemple la Birmanie, la Papouasie Nouvelle-Guinée (PNG) ou le Mozambique, souligne EIA. L'ONG estime que Pékin pourrait remplir plus de six fois son immense stade olympique avec le volume de bois illégal acheté par la Chine en 2011. Soit l'équivalent de 900.000 conteneurs standard de 20 pieds.



"La Chine doit changer"


La Chine continue en parallèle à faire office d'atelier géant de blanchiment, avec une filière du bois en plein essor. Les exportations de produits sylvicoles chinois ont été multipliées par sept en dix ans, avec par ordre décroissant d'importance les meubles, le papier et les planchers. "La Chine exporte la déforestation", a résumé d'une formule EIA.

"Les experts s'accordent pour dire que tous les progrès réalisés grâce aux lois adoptées dans l'Union européenne, aux Etats-Unis ou en Australie ne serviront à rien si la Chine n'agit pas de même", a insisté Jago Wadley, un enquêteur d'EIA. Interrogé jeudi sur les conclusions du rapport, Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré: "La position de la Chine est très claire : nous sommes opposés à la déforestation illégale et au commerce illégal du bois".

 

 


 

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