Les voitures allemandes polluent trop

Publié le par Gerome

La faute à une politique de subventions inconséquente sur le plan écologique.


Souvent citée en exemple concernant son zèle en matière de protection de l’environnement, l’Allemagne a toutefois d’importants efforts à fournir pour « verdir » significativement son parc automobile, ce même si les principaux constructeurs nationaux (Audi, BMW, Mercedes, Porsche et Volkswagen) se sont eux aussi lancés dans la conception de voitures électriques et/ou hybrides. Nos voisins d’outre-Rhin conservent en effet la « culture » des grosses cylindrées, l’un de leurs succès industriels historiques, entretenue par « une forte demande domestique » ainsi que par « la quasi-absence de fiscalité écologique sur les automobiles », résument nos confrères de l’AFP.

 

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Et d’ajouter : « Près de deux voitures sur trois vendues en Allemagne sont immatriculées par des sociétés, mais cette part dépasse 80 % pour les modèles les plus huppés (NDLR : et les plus polluants). Or, les entreprises peuvent déduire fiscalement 100 % du prix d’acquisition et du coût en carburant de leurs flottes, sans limites liées aux émissions de CO2 comme elles existent dans d’autres pays européens […] Plus l’automobile est chère, plus l’avantage fiscal est donc important. »


Une politique de subventions contestable, qui n’encourage pas la diminution des rejets de gaz à effet de serre et que dénoncent les associations de défense de la planète à l’image de Greenpeace. « Les entreprises commandent des voitures lourdes avec une consommation de carburant élevée car l’image est pour elles plus importante que la lutte contre le réchauffement climatique. Cette règle fiscale assure à l’industrie automobile un marché automobile pour ses véhicules premium », décrypte Sigrid Totz, l’un de ses membres cité par l’Agence.

 


En queue de peloton à l’échelle européenne


L’absence de limitation de vitesse sur la moitié du réseau autoroutier, si elle permet aux amateurs de sensations fortes de davantage « se lâcher », constitue également une incitation à acheter des modèles puissants et n’est donc pas non plus de nature à réduire la pollution sur les routes. Aussi l’Allemagne demeure-t-elle parmi les mauvais élèves de l’Union Européenne (UE) dans le domaine des émissions carbone des véhicules neufs vendus sur son territoire avec, au cours des sept premiers mois de l’année, une moyenne supérieure à cent quarante grammes de CO2, soit environ vingt de moins que le Danemark et le Portugal.


Un chiffre indigne d’un pays perçu – au demeurant à juste titre – comme une référence verte par les environnementalistes, mais que le président de la Fédération de l’industrie automobile allemande (VDA) Matthias Wissmann relativise, mettant en avant une baisse de 20 % de la consommation des modèles de marques allemandes depuis 2006 grâce à des investissements de plusieurs milliards d’euros dans l’efficacité énergétique des moteurs. Plusieurs modèles de berlines haut de gamme affichent des performances analogues à celles de petits opus moins modernes, assure de son côté Ferdinand Dudenhöffer, expert automobile à l’Université de Duisbourg (Allemagne) interrogé par l’AFP selon lequel les constructeurs d’outre-Rhin « ont énormément investi en technologies et n’ont pas de problèmes pour respecter les limites d’émissions de CO2 en Europe ».


On reste tout de même en droit d’attendre mieux de la première puissance économique du Vieux Continent, dont il faut par ailleurs rappeler que sa décision de démanteler la totalité de ses installations nucléaires d’ici 2022 fait aussi le lit des énergies fossiles, donc des émissions de gaz à effet de serre. Donc du changement climatique…

 

 


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Déclin dramatique des rennes du Canada

Publié le par Gerome

Selon les dénombrements officiels, un troupeau de rennes, qui était autrefois le plus grand du monde, a été réduit à une infime portion de sa taille originale.

Le troupeau de la rivière George, au Canada, évalué autrefois à 8 à 900 000 têtes, n’en comptait plus l’été dernier que 27 600.

 

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Le déclin dramatique et sans précédent de leur troupeau a suscité la vive préoccupation despeuples indigènes de la région qui craignent pour leur survie.

Un ensemble de facteurs caractérise ce déclin, que des ministres du gouvernement ont qualifié de ‘considérable et terrifiant’.

Les rennes, appelés caribous en Amérique du Nord, tiennent une place centrale dans la vie et la culture de nombreux peuples indigènes des régions sub-arctiques. La baisse de 63% de leur population ces deux dernières années les a profondément traumatisés.

George Rich, un aîné innu du nord-est du Canada, a confié à Survival : ‘ L’exploitation et l’exploration minières à outrance est l’une des principales causes de la disparition des caribous. La compagnie Quest Minerals a, par exemple, récemment annoncé qu’elle projetait de construire une route qui traversera le cœur de l’aire de mise bas du caribou et que des hélicoptères et des avions survoleront la zone pour atteindre les sites d’exploration’.

Les projets industriels canadiens ont détruit une grande partie des pâturages, affectant gravement les routes migratoires des caribous.

 

Le déclin du troupeau a conduit certains biologistes à désapprouver les pratiques de chasse des Innu qui ont vivement réagi. Ainsi Georg Rich a-t-il fait valoir : ‘Le gouvernement nous accuse toujours, nous les peuples indigènes, mais il oublie que nous coexistons depuis des générations avec les caribous et que nous avons une profonde relation avec eux’.

Les Innu appellent à un meilleur contrôle de leurs territoires et de leurs ressources et demandent à être partie prenante dans les décisions qui affectent leurs terres et les animaux qui y vivent.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Il est facile de reprocher aux peuples indigènes de pratiquer la surchasse puisqu’ils n’ont généralement pas la possibilité de se défendre de ces accusations. Mais il a été largement prouvé qu’ils sont les meilleurs gardiens de leur environnement. Quand les gouvernements et les scientifiques le comprendront-ils enfin ? Nous devons commencer à écouter ce que les peuples indigènes ont à nous dire sur les problèmes qui affectent leurs propres terres : ils le savent mieux que quiconque’.

 

 


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Les dispersants pour nettoyer les marées noires sont 52 fois plus toxiques que le pétrole

Publié le par Gerome

Les dispersants utilisés pour nettoyer les marée noires en mer sont 52 fois plus toxiques sur l'environnement que le pétrole lui-même

 

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Les dispersants utilisés pour nettoyer les marée noires sont beaucoup moins visible que le pétrole mais ils sont 52 fois plus toxiques. C'est ce que révèle une nouvelle étude publiée en ligne et que vous pouvez consulter et télécharger (en anglais) ici : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0269749112004344

Du coup, la faune et la flore microscopique qui vivent dans le golfe du Mexique ont de quoi se faire du souci...

En effet plus 7,5 millions de litres de dispersants Corexit 9527A et 9500A ont été déversés dans le golfe pour tenter d'empêcher le pétrole issu de la fuite de la catastrophe Deepwater horizon d'atteindre les rives en l'aidant à se dégrader plus rapidement en mer.

Oui mais voilà, lorsque le pétrole et le Corexit sont combinés, le mélange devient jusqu'à 52 fois plus toxique que le pétrole seul, selon une étude publiée en ligne cette semaine dans la revue Environmental Pollution.

"Il y a une interaction chimique entre le pétrole brut et le dispersant qui le rend plus toxique", a déclaré Terry Snell, coauteur de l'étude et biologiste à Georgia Tech. 

Les effets de l'utilisation des dispersants sur une nappe de pétrole la décompose en fines gouttelettes et la rende moins visible, mais, en revanche, cette nouvelle soupe devient très toxique pour la chaîne planctonique,"  a t il révélé à la presse

Ce mélange de dispersant et de pétrole dans le golfe du Mexique aurait fait des ravages sur les rotifères de la région, qui forment la base de la chaîne alimentaire marine, et sur tous leurs œufs dans les sédiments des fonds marins, a expliqué Terry Snell

Les Rotifères constituent un embranchement du règne animal. Ce sont de petits organismes bilatériens (i.e. triploblastiques) protostomiens syndermés mesurant entre 50 µm et 3 mm qui ont souvent une forme de trompette, cylindrique ou sphérique. Ils possèdent deux couronnes de cils autour de leur bouche ainsi qu'un système organique spécialisé avec notamment un tube digestif.

Dans cette étude, Terry Snell et son équipe ont testé différents ratios de pétrole et de dispersant, en utilisant le pétrole réel qui a fui dans la marée noire de Deepwater Horizon et les mêmes  dispersants. Les mélanges étaient tous extrêmement toxiques dans chaque ratio testé. La resistance des rotifères du golfe qui ont subi nos tests sont tous morts.

"Les niveaux des mélanges pétrole/dispersant qui ont été utilisé en 2010 pour disperser les nappes de la marée noire Deepwater horizon dans le golfe étaient sérieusement toxiques", a déclaré Snell. 

"le réseau trophique planctonique a été atteint pendant une trop longue période de temps, elle s'est prolongée avec de nouveaux épandages, et personne n'a jusqu'ici vraiment pris les mesures pour en déterminer les impacts sur l'environnement marin." 

C'est l'une des premières études à avoir examiné de près l'impact du mélange huile-dispersant sur le plancton du golfe du Mexique depuis la catastrophe. Le déclin des populations de plancton dans le golfe pourrait avoir un impact terrible sur toute la chaine alimentaire dans la région. En général, le plancton se reconstitue rapidement, mais dans le cas du golfe la toxicité des sédiments est extrêmement préoccupante pour les larves des rotifères, car elle va réduire la taille et la santé des prochaines générations. 

Cette boue d'huile et de dispersant sur les fonds océaniques pourraient également avoir une incidence réelle sur toutes les autres espèces marines qui passent une partie de leur cycle de vie dans les algues et les crustacés.

«Il s'agit d'une étude extrêmement importante qui ajoute des données absolument nécessaires pour nous aider à mieux comprendre les effets des déversements d'hydrocarbures et les stratégies d'assainissement des fuites d'hydrocarbures en mer, tels que l'utilisation des dispersants", a déclaré Stephen Klaine, un toxicologue de l'environnement de l'Université de Clemson qui n'a pas participé à ces recherches. 

"Les résultats de cette étude contrastent énormément avec ceux libérés par l officielle  "Environmental Protection Agency" en Août 2010. Selon leurs études, un mélange de pétrole et de Corexit n'est pas plus toxique que le pétrole seul. Cependant, plusieurs autres études ont déjà démontré que le mélange pétrole dispersant est plus toxique que le pétrole seul pour les embryons de plusieurs espèces de poissons." A-t-elle déclaré

 

 


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NEWTREE, la pâte à tartiner sans huile de palme

Publié le par Gerome

Mieux que le Nutella…


Rejeté par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale la semaine dernière, le désormais célèbre « amendement Nutella » vient cependant d’être adopté par le Sénat. Le dernier mot revient constitutionnellement au Palais Bourbon, aussi le flou subsiste-t-il concernant l’avenir de cette disposition controversée qui prévoit de multiplier par trois le prix de la tonne d’huile de palme, de palmiste et de coprah à usage alimentaire.

 

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Une forte augmentation approuvée notamment par les associations de protection de l’environnement, parfaitement conscientes des dommages écologiques dus à la hausse considérable de la demande mondiale en cette huile bon marché. Le phénomène engendre en effet une importante déforestation en Indonésie et en Malaisie et par extension contribue activement au réchauffement climatique (). Les experts de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) soutiennent en outre qu’une consommation excessive d’huile de palme favorise les maladies cardio-vasculaires et l’obésité.


Présente dans de nombreuses denrées alimentaires, dont bien sûr le Nutella, l’huile de palme n’est cependant pas incontournable des pâtes à tartiner. Celles proposées par NEWTREE en sont la preuve.

 

70 % de graisses et 40 % de calories en moins


« En 2002, Benoît, fondateur de NEWTREE, cherche en vain dans les rayons des supermarchés une pâte à tartiner pour ses enfants. À chaque fois qu’il retourne un pot pour lire la liste d’ingrédients, c’est la même chose : l’un des premiers ingrédients est “huile végétale”. Décidé à donner à ses enfants un produit sain et révolutionnaire, il développe une pâte à tartiner révolutionnaire », rapporte NEWTREE dans son communiqué de presse.


Une pâte à tartiner éco-conçue puisque fabriquée sans aucune huile ! Une authentique prouesse rendue possible après « dix-huit mois et des dizaines d’essais ».

Élaborées à partir de chocolat noir bio et issu du commerce équitable, les pâtes à tartiner NEWTREE sont déclinées en trois saveurs : chocolat noir 66 %, chocolat noir à l’arôme naturel d’orange et chocolat noir à l’arôme naturel de cerise. Riches en fibres, elles contiennent enfin – et surtout – 70 % de graisses et 40 % de calories en moins que les pâtes « standard ». De quoi ravir les éco-consommateurs gourmands et responsables.

 

 


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Manifestation exceptionnelle sur le climat et l'emploi au Qatar

Publié le par Gerome

Le Qatar a exceptionnellement autorisé samedi une manifestation qui a réuni 300 personnes dans le centre de Doha pour exiger des mesures de lutte contre le réchauffement climatique et de meilleures conditions de travail pour les migrants.

Les manifestants, principalement des étrangers qui participent à la réunion sur le climat qui se déroule dans l'émirat jusqu'au 7 décembre, ont scandé des slogans appelant les dirigeants arabes à montrer l'exemple dans ce domaine.

Le Qatar est le premier pays du monde pour l'émission de gaz à effet de serre par habitant.

 

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Les négociations, auxquelles participent quelque 200 pays, visent à prolonger le protocole de Kyoto, traité qui s'inscrit dans la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et qui demande à une quarantaine de pays développés de réduire d'au moins 5,2% leurs niveaux d'émissions de CO2 de 1990 pour la période 2008-2012.

Dans le cortège qui a défilé au pied des gratte-ciel devant le front de mer, des manifestants ont réclamé plus de liberté pour les ouvriers migrants qui représentent 94% de la population active du pays.

"Les travailleurs migrants n'ont pas de droits, ils ne peuvent pas faire entendre leur voix ici au Qatar", a déclaré Sharan Burrow, secrétaire général de la confédération syndicale internationale.


"Il y aura plus d'ouvriers qui vont mourir en construisant les stades que de joueurs alignés sur la pelouse" a-t-il ajouté.

L'émirat, qui doit organiser la Coupe du monde de football en 2022, devrait connaître une forte croissance de son secteur du BTP dans les années à venir.

La droit qatari interdit aux ressortissants étrangers la possibilité de se syndiquer mais des assouplissements pourraient être apportés en ce domaine.

Le ministre du Travail par intérim a dit être prêt à faire en sorte que les ouvriers adhérant à un syndicat créé par la confédération internationale ne soient pas sanctionnés.

 

 


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