Deux tiers des espèces marines restent encore à découvrir dans les océans

Publié le par Gerome

Depuis une dizaine d’années, des scientifiques tentent de répertorier les espèces marines du monde entier. Cette vaste entreprise leur a permis d’estimer à deux tiers, le nombre d’organismes dans les mers encore à découvrir.

 

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Près d’un million d'espèces vivent actuellement dans les mers, et deux tiers d’entre elles restent encore à découvrir. Cette estimation est tirée d’une nouvelle étude, tout juste parue dans la revue Current Biology. La publication suggère que les océans restent pour le moment un vaste territoire inexploré et ce manque de connaissances peut affecter sérieusement les initiatives de conservation marine. "Si vous voulez protéger l'océan, alors vous devez savoir ce que vous voulez protéger" indique àourAmazingPlanet, Ward Appeltans, membre de la Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO.


Pour tenter de mettre en évidence la biodiversité qui peuplent les océans, Ward Appeltans a commencé à ériger en 1999 une liste des organismes peuplant les mers d’Europe. D’un commun accord, l’initiative a été étendue en 2007 pour englober l'ensemble des espèces marines du monde entier. Mais la tâche s’est avérée être une entreprise colossale. Plus de 250 experts internationaux ont été sollicités pour cataloguer l’ensemble des espèces connues.

La mise au point de l’inventaire a été ponctuée fréquemment par la découverte de nouveaux spécimens. Un problème de taille au regard du chemin particulièrement épineux par lequel les chercheurs doivent passer afin que ces espèces finissent par être reconnues. "Quand un enfant nait, vous devez aller à la mairie et enregistrer le nom du bébé, pour une nouvelle espèce, la seule chose à faire est de publier un article dans un journal officiel" explique Ward Appeltans. Il ajoute : "Pour cinq espèces répertoriées, seulement deux ont été décrites auparavant".


Entre 700.000 et un million d'espèces dans les mers du globe


Pour surpasser cette difficulté, les chercheurs ont ainsi dû dupliquer le nom de nombreux organismes déjà existants. Jusqu'à présent, l'équipe a répertorié près de 226.000 espèces, excluant les bactéries marines. 65.000 autres sont actuellement en attente d'être décrites dans les musées et les collections. En utilisant une simulation par ordinateur, l’équipe en est arrivée à la conclusion que le nombre d’espèce vivant actuellement dans les mers du globe se situe entre 700.000 et un million. Parmi les organismes encore non identifiés, la plupart sont probablement des crustacés, des mollusques, des vers et des éponges de mer.


Du projet est née une nouvelle base de données. Baptisée Registre mondial des espèces marines (Worms), celle-ci a été conçue pour donner aux scientifiques un moyen universel de décrire les créatures sous-marines, et plus particulièrement celles en voie de disparition.

 

 



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L'Australie crée le plus vaste réseau au monde de réserves marines

Publié le par Gerome

L'Australie a créé officiellement vendredi le plus vaste réseau au monde de réserves marines, protégeant quelque 2,3 millions de km2 autour de l'île continent, malgré la colère du secteur de la pêche qui redoute des suppressions d'emplois et la mise à mal de communautés côtières.

Cette annonce intervient après des années de consultation et de tractations.


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Le réseau de six régions marines, présenté en juin, permettra de mieux protéger la baleine bleue, la tortue verte, le requins-taureau et le dugong (mammifère marin herbivore), ces deux espèces faisant partie des plus menacées.

Selon le ministre de l'Environnement Tony Burke, le gouvernement a reçu quelque 80.000 contributions tout au long de la consultation publique, dont la vaste majorité soutenaient ce projet.

Il existe peu de pays au monde qui aient à leur charge autant de surface marine que l'Australie. Et nos océans sont sérieusement menacés, a déclaré le ministre. Plusieurs actions doivent être prises pour rétablir la santé de nos mers. Etablir des parcs nationaux marins en fait partie.

Début octobre, l'Australie avait admis sa négligence dans la préservation de la Grande barrière de corail, dont une étude a révélé qu'elle avait perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes en trois décennies, sous l'effet des tempêtes, de la prédation et du réchauffement climatique.

Nous ne souhaitons pas que les gens à l'avenir ne connaissent la beauté de nos océans qu'à travers les aquariums ou en regardant +Nemo+, le célèbre dessin animé qui se déroule en partie près des côtes australiennes, a déclaré vendredi Tony Burke.

Mais cette annonce a déclenché l'indignation des pêcheurs. Soixante communautés côtières seront affectées, 36.000 emplois perdus et de 70 à 80 entreprises de chalutiers obligées de déménager, selon un rapport de l'Alliance marine australienne, qui représente les pêcheurs.

Une étude australienne publiée en mai dans le journal spécialisé Current Biology avait pourtant prouvé, pour la première fois, que les réserves marines permettent une reconstitution progressive des stocks au-delà de leur périmètre, dans les zones de pêche riveraines, une théorie souvent contestée par l'industrie de la pêche.

Tony Burke affirme de son côté que la création de ce réseau n'affectera qu'un pourcent du secteur de la pêche commerciale australienne. Il a mis en place un fond d'aide de 100 millions de dollars australiens (81 millions d'euros) pour les entreprises touchées.

Un montant jugé insuffisant par l'Association des pêcheries du Commonwealth, tandis que le ministre de la Pêche de l'Etat du Queensland, John McVeigh, a qualifié l'annonce du gouvernement travailliste de folie.

Ce parc interdira en effet la pêche dans de vastes zones au large des côtes nord et centrales de cet Etat du nord-est. Cela va entraîner une forte importation des produits de la mer, qui fragilisera les récifs et l'environnement marin dans d'autres pays que le nôtre, qui n'appliquent pas de gestion des ressources, a avancé le ministre du Queensland.

La Fondation australienne pour la protection de l'environnement a bien évidemment applaudi la mise en place de ce réseau de parcs, mais elle a souligné que plusieurs zones restaient menacées par l'exploitation humaine des ressources naturelles.

Le réseau interdit l'exploration gazière et pétrolière en mer de Corail (nord-est) et au large de Margaret River (Australie occidentale) (...) mais la région du nord-ouest, dont la côte de Kimberley, reste vulnérable, a souligné la Fondation.

 

 


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L'Australie crée le plus vaste réseau au monde de réserves marines

Publié le par Gerome

L'Australie a créé officiellement vendredi le plus vaste réseau au monde de réserves marines, protégeant quelque 2,3 millions de km2 autour de l'île continent, malgré la colère du secteur de la pêche qui redoute des suppressions d'emplois et la mise à mal de communautés côtières.

Cette annonce intervient après des années de consultation et de tractations.


IG-rserve-naturelle-Australie-1_0.jpg
Le réseau de six régions marines, présenté en juin, permettra de mieux protéger la baleine bleue, la tortue verte, le requins-taureau et le dugong (mammifère marin herbivore), ces deux espèces faisant partie des plus menacées.

Selon le ministre de l'Environnement Tony Burke, le gouvernement a reçu quelque 80.000 contributions tout au long de la consultation publique, dont la vaste majorité soutenaient ce projet.

Il existe peu de pays au monde qui aient à leur charge autant de surface marine que l'Australie. Et nos océans sont sérieusement menacés, a déclaré le ministre. Plusieurs actions doivent être prises pour rétablir la santé de nos mers. Etablir des parcs nationaux marins en fait partie.

Début octobre, l'Australie avait admis sa négligence dans la préservation de la Grande barrière de corail, dont une étude a révélé qu'elle avait perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes en trois décennies, sous l'effet des tempêtes, de la prédation et du réchauffement climatique.

Nous ne souhaitons pas que les gens à l'avenir ne connaissent la beauté de nos océans qu'à travers les aquariums ou en regardant +Nemo+, le célèbre dessin animé qui se déroule en partie près des côtes australiennes, a déclaré vendredi Tony Burke.

Mais cette annonce a déclenché l'indignation des pêcheurs. Soixante communautés côtières seront affectées, 36.000 emplois perdus et de 70 à 80 entreprises de chalutiers obligées de déménager, selon un rapport de l'Alliance marine australienne, qui représente les pêcheurs.

Une étude australienne publiée en mai dans le journal spécialisé Current Biology avait pourtant prouvé, pour la première fois, que les réserves marines permettent une reconstitution progressive des stocks au-delà de leur périmètre, dans les zones de pêche riveraines, une théorie souvent contestée par l'industrie de la pêche.

Tony Burke affirme de son côté que la création de ce réseau n'affectera qu'un pourcent du secteur de la pêche commerciale australienne. Il a mis en place un fond d'aide de 100 millions de dollars australiens (81 millions d'euros) pour les entreprises touchées.

Un montant jugé insuffisant par l'Association des pêcheries du Commonwealth, tandis que le ministre de la Pêche de l'Etat du Queensland, John McVeigh, a qualifié l'annonce du gouvernement travailliste de folie.

Ce parc interdira en effet la pêche dans de vastes zones au large des côtes nord et centrales de cet Etat du nord-est. Cela va entraîner une forte importation des produits de la mer, qui fragilisera les récifs et l'environnement marin dans d'autres pays que le nôtre, qui n'appliquent pas de gestion des ressources, a avancé le ministre du Queensland.

La Fondation australienne pour la protection de l'environnement a bien évidemment applaudi la mise en place de ce réseau de parcs, mais elle a souligné que plusieurs zones restaient menacées par l'exploitation humaine des ressources naturelles.

Le réseau interdit l'exploration gazière et pétrolière en mer de Corail (nord-est) et au large de Margaret River (Australie occidentale) (...) mais la région du nord-ouest, dont la côte de Kimberley, reste vulnérable, a souligné la Fondation.

 

 


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Muammer Yildiz démonte son moteur magnétique à énergie libre

Publié le par Gerome

Muammer Yildiz démonte son moteur magnétique à énergie libre devant ses étudiants, à l'université technologique de Delft, au Pays-Bas.

Eh oui, un moteur magnétique à mouvement quasi perpétuel semble possible, en voici un apparemment décortiqué:

 

 

 

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Au Mexique, une gigantesque décharge fait peau verte

Publié le par Gerome

nstallée dans la région de Mexico (Mexique) et aujourd’hui fermée, la décharge de Bordo Poniente va devenir un important gisement de biogaz.

 

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Le biogaz gagne du terrain ces derniers mois en Amérique du Sud et les projets de conversion ou de reconversion « verte » des décharges se multiplient. Dernier en date : celui du site de Bordo Poniente, qui a accumulé la bagatelle de soixante-douze millions de tonnes de déchets en tout genre pendant deux décennies, jusqu’à sa fermeture.

De quoi faire de lui l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre de la région de Mexico, mégapole déjà très durement touchée par la pollution. Véritable « bombe à retardement écologique », pour reprendre l’expression de nos confrères du site Internet Greenetvert.com, la décharge de Bordo Poniente aura toutefois droit à une deuxième vie grâce à un ambitieux projet porté par un consortium de quatre sociétés mexicaines et deux entreprises espagnoles, BMLMX Power.

 

 

Celui-ci s’est vu confier l’exploitation de la décharge pour les vingt-cinq prochaines années et investira durant cette période l’équivalent de cent vingt-huit millions d’euros avec l’objectif d’optimiser les biogaz, majoritairement constitués de méthane (CH4), un gaz à l’effet de serre une vingtaine de fois plus important que le dioxyde de carbone (CO2), mais qui en l’occurrence servirait à alimenter une centrale électrique dévolue à l’éclairage public d’une capacité de production de cinquante-huit mégawatts (MW). La captation du CH4 « évitera surtout la libération annuelle d’un million huit cent mille tonnes équivalent CO2 » et permettra à la municipalité d’économiser environ trois cents millions de pesos (dix-huit millions d’euros) , détaille Greenetvert.com.


Acté il y a deux ans, le projet a bénéficié du soutien de l’Union Européenne (UE), des États-Unis, de l’Initiative Clinton et du groupe C40, qui réunit les quarante plus grandes métropoles de la planète autour d’un même but : endiguer la hausse du thermomètre mondial. La réhabilitation de la décharge, elle, devrait prochainement être entamée et la centrale commencer ses activités courant 2014.

De l’art de réussir à rebâtir sur du sable.

 

 


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