Réchauffement climatique : – 7 °C de moins sous les arbres

Publié le par Notre Terre

7 °C de moins sous les arbres qu'en plein soleil en ville. Les mesures du programme Cooltrees, piloté par l’Inrae, montrent à quel point le feuillage des arbres constitue une véritable carapace absorbante... non négligeable lors de périodes de très fortes chaleurs !

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7 °C ! C’est la différence de température entre le plein soleil et sous les arbres, dans une rue classique, bordée de bâtiments et plantée d’arbres de chaque côté. Appréciable lorsque les températures tutoient les 40 °C comme cela a souvent été le cas l’été dernier !

Ces mesures obtenues par le programme Cooltrees, piloté par l’Inrae, montrent à quel point le feuillage des arbres constitue une véritable carapace absorbante : il absorbe les rayonnements directs du soleil, sans stocker cette énergie et sans la redistribuer la nuit. Un effet climatiseur qui permet de rendre les températures plus supportables, sachant que pour l’humain, les chaleurs sont considérées comme confortables jusqu’à 26 °C, modérées de 27 à 32 °C, fortes entre 33 et 38 °C et très fortes à partir de 39 °C.

Cet impact n’est valable que pour des arbres d’une taille respectable : « Pour que ces arbres offrent tout leur potentiel, il faut qu’ils aient atteint l’âge adulte, d’où l’urgence de conserver les arbres existants compatibles avec la vie de la cité et de planter dans de bonnes conditions », conseille Augustin Bonnardot, arboriste-conseil au CAUE77, en prélude à l’étude.

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Cette maison écologique et durable de 27 m2 peut être installée en une journée

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Disponible en Russie, la maison TOPOL 27 est conçue avec des matériaux écoresponsables. Elle est livrée meublée et s’installe en moins de 24h.

Une maison fonctionnelle et design qui se monte en moins de 24 heures, ça vous tente ? Le cabinet d’architecture russe BIO-architects a conçu TOPOL 27, une petite maison préfabriquée de 27 m2 qui peut être installée le jour même de son achat. Légère, confortable et durable, cette habitation est faite à partir de matériaux écoresponsables et est livrée meublée.

L’objectif de BIO-architects était de créer un logement que l’acheteur ou l’acheteuse “pourrait retirer de l’entrepôt, installer lui-même le jour de l’achat et commencer à utiliser immédiatement, sans perdre de temps à faire les finitions”, peut-on lire sur le site du cabinet d’architecture russe. La maison TOPOL 27 remplit tous ces objectifs. Conçue par l’entreprise russe, cette maison préfabriquée de 27 m2 s’installe sur ses fondations en seulement une journée.

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Design, elle arbore une façade noire métallique et se compose d’un unique module. Celui-ci abrite 5 espaces différents : une chambre à coucher, une cuisine, un salon, une salle de bains et un dressing. Déjà installée dans la région de Kaluga, en Russie, cette habitation est “utilisée pour les vacances”, rapporte le site Planète Déco.

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En plus d’être pratique, la TOPOL 27 est faite de matériaux écologiques et durables, entre bois massif et placages en acier. Elle est livrée totalement équipée et meublée. Elle comprend par exemple les rideaux, la vaisselle, les couverts, les appareils électroménagers, les lampes extérieures et intérieures et la terrasse extérieure. Son extérieur fait de métal et de bois se fond discrètement dans n’importe quel environnement que ses grandes surfaces vitrées permettent d’admirer.

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Pour l’instant, cette maison est uniquement vendue en Russie. Elle est commercialisée par DublDom, au prix de 45 000 $ (environ 42 000 €) sans les frais de transport. Une solution de logement durable et fonctionnel qui fait rêver.

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Un monde nouveau - Régénerer

Publié le par Notre Terre

Aux quatre coins du monde, Cyril Dion découvre de formidables initiatives pour régénérer les forêts, les sols, les récifs coralliens, les modes de culture mais aussi les démocraties et les systèmes éducatifs.

En Australie, le biologiste marin Peter Harrison restaure des massifs entiers de la Grande Barrière de corail en élevant des larves de coraux qu’il relâche ensuite sur des récifs en péril. Dans le même pays, le fermier Colins Seis décuple la fertilité des sols grâce à l’agropastoralisme, alternant élevage et culture sur une même parcelle. En se rendant dans une "école de la forêt" en Allemagne, Cyril Dion constate les bienfaits d’une éducation en contact direct avec la nature. À Dublin, il échange avec d’anciens participants à l’assemblée citoyenne qui a poussé le pays à légaliser le mariage homosexuel en 2014, et dont le fonctionnement a inspiré la Convention citoyenne pour le climat en France. Autant d’initiatives qui, pour Cyril Dion, prouvent que la crise climatique est l’opportunité de se réinventer en proposant de nouveaux récits.


Odyssée inspirante


La situation climatique est plus grave que jamais. Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment se préparer aux catastrophes à venir ? Comment réinventer nos sociétés ? Dans une quinzaine de pays, Cyril Dion (Demain, Animal) part à la rencontre de femmes et d’hommes qui luttent contre l’inaction climatique des États et des entreprises, régénèrent les forêts, les océans, créent les écoles de demain et pensent la démocratie du futur. Il dialogue avec des personnalités telles que David Wallace-Wells, auteur de l’essai La Terre inhabitable, l’écologiste américain Paul Hawken ou encore l’ancien président uruguayen José Mujica qui livrent leurs clés pour construire un monde plus juste et plus écologique. Une odyssée inspirante à la bande-son et aux images poétiques, guidée par un regard éclairé.

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Aux Baux-de-Provence, des eaux usées pour mieux irriguer des oliviers

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Dans les Alpilles, la sécheresse a fait de 2022 une année dramatique pour les oliviers. Aux Baux-de-Provence, des oléiculteurs aimeraient utiliser les eaux usées (et traitées) à des fins d’irrigation. Une idée qui devra toutefois être testée et autorisée.

Dans les Alpilles, l'année 2022 a été une année noire pour les oliviers. Jusqu'à moins de 70% des récoltes par rapport aux autres années à cause du manque d'eau. Face à ce constat, certains oléiculteurs font le pari de pouvoir se servir des eaux usées après traitement pour irriguer une partie de leur arbres. Aux Baux-de-Provence, ce sont cinq producteurs qui participent à cette expérimentation. "Une autre station d'épuration comme celle de Maussane-les-Alpilles rejette 4000 mètres cube d'eau par jour. Nous, on va prendre ces eaux, dans ce verger. On va mettre quelques centaines d'arbres à disposition de l'expérimentation, pour montrer qu'au final, il n'y aucun impact sur les oliviers", développe l'oléiculteur Jean-Benoît Hugues.

En plus des oliviers, ce test prévu pour le printemps prochain se fera également sur des amandiers. Mais avant cela, il devra être autorisé par la préfecture. L'opération, en plus de l'irrigation de 200 hectares de culture, pourra servir à remplir des citernes en prévision des incendies ou encore à nettoyer les rues et les équipements du territoire.

Seulement 1% des eaux usées sont réutilisées

Dans l'Hexagone, ce sont à peine 1% des eaux usées qui sont réutilisées, contre 14 % en Espagne et 8% en Italie. Malgré cela, des précurseurs français font déjà un usage précieux de cette méthode d'irrigation responsable. Près de Montpellier, un viticulteur irrigue ses pieds de vignes avec des eaux traités depuis cinq ans. "C'est remarquable, en termes de rendement et surtout de qualité", souligne-t-il. L'expérience est pour le moment concluante. "On n'a pas retrouvé d'indicateur pathogène dans le raisin et au niveau fertilisants, on a un apport intéressant pour les agriculteurs", précise un expert.

En prévision des sécheresses futures, la réutilisation des eaux usées, pour les oliviers comme pour le raisin, apparaît comme une solution durable et responsable, sur laquelle les producteurs sont prêts à miser.

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Agriculture bio : La Cour des comptes épingle l’État

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agriculture bio

Selon la Cour des comptes, seuls 10,3 % de la surface agricole sont consacrés au bio, alors que l’objectif pour 2022 était de 15 %. Pourtant, des bénéfices tant environnementaux que sanitaires liés au bio existent… De quoi demander à l’État de réorienter les soutiens publics à l’agriculture au profit de la filière bio.
Le compte n’y est pas. Pour atteindre les objectifs de 15 % des surfaces agricoles bio en 2022 et 20 % d’aliments dans les cantines, les moyens mis en œuvre par l’État ne sont tout simplement pas à la hauteur.

C’est ce que constate la Cour des comptes dans un rapport salé, paru en juin 2022. Seuls 10,3 % de la surface agricole sont consacrés au bio et, malgré l’engagement de certaines collectivités, le bio plafonne à 5-6 % dans les cantines.

La réalisation des objectifs futurs (18 % de la surface agricole en bio en 2027 et 25 % en 2030) est loin d’être assurée. Insuffisance des crédits et de la communication, plafonnement des aides à la conversion, suppression de l’aide au maintien en AB, retards de paiement et rejets de demandes d’aides… pour la Cour des comptes, la politique menée par le ministère de l’Agriculture depuis 2010 a, au mieux, accompagné – et parfois freiné – le développement de l’agriculture biologique mais, dans tous les cas, n’a pas joué son rôle moteur.

En conclusion, elle souligne les bénéfices environnementaux et sanitaires liés au bio et enjoint l’État de réorienter les soutiens publics à l’agriculture au profit de la filière bio.

Publié dans Nutrition & Santé

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