USA: De l'arsenic dans le riz

Publié le par Gerome

Aux USA, les résultats de différentes enquêtes sanitaires privées révèlent que de nombreuses marques de riz ainsi que de nombreux produits coupes faim à base de riz contiennent de l'arsenic cancérigène a annoncé aujourd'hui la célèbre agence américaine "Food and Drug Administration and Consumer Reports".

 

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Le bureau du procureur général de l'état de l'Illinois a fait effectué ses propres analyses en laboratoire et en particulier sur des produits coupe-faim au riz destinés à la petite enfance: Elles révèlent des «niveaux inquiétants de chimies inorganiques toxiques tel que l'arsenic», a indiqué ce matin le bureau de l'état.
 

Actuellement, il n'existe pas de législation en vigueur concernant les niveaux d'arsenic dans les aliments aux USA. 

Ces résultats ont donné l'occasion à Lisa Madigan, procureur général de l'Illinois, de lancer un appel d'urgence sanitaire et en particulier à destination de la même prestigieuse FDA pour qu'elle fixe rapidement une législation contraignante aux marques visés dans ces études. Elle réclame que la FDA lance immédiatement une campagne d'information et de mise en garde vers les consommateurs.

Elle rappelle que l'arsenic inorganique est classé comme produit cancérigène.

De son côté la FDA, a annoncé que des recherches fédérales étaient en cours pour évaluer les niveaux d'arsenic dans les riz distribués sur le territoire américain. Elle explique ne pas disposer  "d'une base scientifique suffisante pour recommander des changements immédiats" et qu'elle «priorisait actuellement une évaluation plus approfondie", avant de faire, dès les résultats connus, des recommandations au public.

Les analyses de l'Illinois ont révélé une moyenne de 3,5 à 6,7 microgrammes d'arsenic inorganique dans une seule portion de riz, et en particulier sur les riz provenant du Texas, de la Louisiane ou du Missouri. Ces résultats restent compatibles avec des niveaux déjà retrouvés dans des études précédentes.

La FDA a affirmé qu'elle terminerait ses travaux d'ici la fin de l'année, afin de faire toute la lumière sur cette affaire.

 

 


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Un écolier russe crée un générateur électrique alimenté en eau de pluie !

Publié le par Gerome

Un écolier russe de Kaliningrad a construit un générateur électrique alimenté en eau de pluie, a annoncé mercredi un représentant de l'administration régionale de Kaliningrad.

"Enver Gourbanov, écolier de l'Ecole de l'Avenir du village de Bolchoïe Issakovo, a inventé un nouveau moyen de produire de l'électricité. La pluie est une autre source d'énergie écologique qui viendra s'ajouter au soleil et au vent", a indiqué l'interlocuteur de RIA Novosti.


Le générateur électrique construit par l'écolier coûte 80 roubles (moins de 2 euros) et peut alimenter 300 téléphones portables.

Les experts du centre des innovations Skolkovo ("Silicon Valley" russe) ont manifesté de l'intérêt pout cette innovation. Ils ont l'intention de proposer un contrat au jeune inventeur.

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Le trou dans la couche d'ozone sera-t-il résorbé dans 50 ans ?

Publié le par Gerome

Les actions entreprises pour préserver et même reconstituer la couche d’ozone donnent des résultats. D’ici 50 ans, le « trou »au-dessus de régions du globe pourrait être complètement résorbé. C’est le message qu’a fait passer le secrétaire général de l’Onu lors de la Journée internationale de l’ozone.

 

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La préservation de la couche d’ozone est essentielle pour la vie terrestre. Cette fine couche de l’atmosphère située entre 20 et 50 km d’altitude a le bon goût d’absorber la presque totalité des rayons ultraviolets les plus dangereux. Sans quoi, bien des organismes terrestres ne pourraient pas survivre et sur l'Homme, les effets seraient considérables. De brûlures superficielles à l’augmentation des cancers, le système immunitaire serait également atteint.



C’est à la fin des années 1970 que l’on commence à parler de trou dans la couche d’ozone, qui se forme au printemps dans l'Antarctique et s'agrandit pendant plusieurs mois avant de se réduire. À proprement parler, il ne s’agit bien sûr pas d’une perforation dans une couche. On parle cependant de trou dans la couche d'ozone lorsque la valeur en unités Dobson (300 normalement) est inférieure à 220.



Poursuivre les efforts de préservation de la couche d'ozone

Depuis 1987 et la signature du protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone, de nombreux États se sont engagés à ne plus utiliser un certain nombre de produits chimiques de fabrication humaine, qui détruisent l’ozone.

À l’occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, le 16 septembre dernier, Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’Onu, a souligné les efforts réalisés dans la protection de l'atmosphère, notant que, grâce à la réduction de 98 % de la quantité de gaz appauvrissant la couche d'ozone, « celle-ci est en voie d'être restaurée d'ici à une cinquantaine d'années ».



Précisant que des « millions de cas de cancers de la peau et de cataractes, ainsi que des incidences néfastes du rayonnement ultraviolet sur l'environnement, ont déjà pu être évités », Ban Ki-Moon a exhorté les décideurs à poursuivre leurs efforts. Il a également mis en garde l’industrie en rappelant que si elle a « progressivement mis fin à la production de plusieurs substances nocives qui figurent également parmi les principaux gaz à effet de serre », notamment les chlorofluorocarbones, l’arrivée sur le marché d’hydrofluorocarbures pour remplacer les produits appauvrissant la couche d'ozone est un nouveau sujet de préoccupation. Bien que ces substances chimiques ne nuisent pas à la couche d'ozone, elles ont un puissant pouvoir d'effet de serre.


La couche d’ozone surveillée depuis l'espace

Quant à la surveillance de la couche d’ozone depuis l’espace, l’Agence spatiale européenne ne reste pas les bras croisés. Dès 1995, elle lance Gome, un instrument embarqué sur ERS-2 spécifiquement dédié à la surveillance mondiale de l’ozone. Suivront Mipas, Gomos et Sciamachy, trois instruments montés sur Envisat. Chacun dans leur domaine, ils ont permis de tracer des cartes globales et en 3 dimensions de l’ozone dans l’atmosphère, de prédiction de l’état de la couche d’ozone et des cartes des gaz qui attaquent l’ozone.



Une fois ces expériences aujourd’hui terminées, ERS-2 a été désorbité en juillet 2011 et Envisat déclaré perdu en mai 2012, l’Agence spatiale européenne a construit un Gome-2 pour les trois satellites du programme Metop dont le deuxième vient d’être lancé (Metop-B). Cet instrument, dérivé de celui embarqué sur ERS-2, est destiné à mesurer l’ozone et d’autres gaz présents dans l’atmosphère.



À l’avenir, ces efforts de surveillance de l’ozone vont se poursuivre. Avec Astrium, l’Esa développe l’instrument Sentinel 5 Precursor, d’étude de la chimie de l’atmosphère qui mesurera l’ozone, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et d’autres polluants atmosphériques avec une précision supérieure à celle des instruments existants. Enfin, l’Esa et d’autres agences nationales ont développé divers instruments qui, bien que non spécifiquement dédiés à l’ozone, apportent dans ce domaine d'utiles informations.

 

 


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Djakarta pourrait disparaître dans quelques années

Publié le par Gerome

40 % de la superficie de la capitale indonésienne se situe déjà en-dessous du niveau de la mer…

 

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Déjà confrontée à une déforestation intense en raison de l’explosion de la demande mondiale en huile de palme, un phénomène que les autorités ont bien du mal à combattre, l’Indonésie pourrait aussi perdre sa capitale dans les années à venir. Une fois n’est pas coutume, le réchauffement climatique, sans pour autant épargner le pays, n’est pas directement en cause. C’est en effet le pompage des nappes phréatiques pour répondre aux besoins de ses habitants qui est en grande partie à l’origine d’un affaissement spectaculaire et peut-être même sans équivalent dans le reste du monde.


Djakarta « s’enfonce chaque année de dix, quinze ou même vingt centimètres », précise le site Internet CATastrophesNATurelles.net », selon lequel « le pompage de l’eau, pour satisfaire les besoins de dix à douze millions d’habitants, n’arrange rien ». Et de poursuivre : « L’eau, qui se trouve parfois à des centaines de mètres sous la mégapole, est difficile à remplacer. Une fois vides d’eau, les cavités contribuent à l’affaissement des sols. »

 

 

Une dégradation générale qui n’est évidemment pas sans impact pour l’environnement de la mégapole, par ailleurs confrontée à un risque élevé d’inondations. Pour tenter d’y faire face, un gigantesque mur de trente kilomètres de long a été construit. Cette structure n’est cependant pas infaillible et une brèche importante, en plus d’inonder des centaines de milliers de personnes, pourrait anéantir les réserves d’eau potable.


L’eau, justement, peut parfois être puisée à plusieurs centaines de mètres de profondeur et si cette extraction ne cesse pas, « Djakarta s’enfoncera de cinq à six mètres supplémentaires » d’ici 2100, prophétise l’hydrologiste néerlandais Janjaap Brikman, sachant qu’entre 1974 et 2010, des quartiers entiers se sont enfoncés de vingt-cinq à soixante-dix centimètres.

Le pire est peut-être à venir. Sûrement même…

 

 


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Quand les agrocarburants privent de céréales 127 millions de personnes

Publié le par Gerome

Nourrir les êtres humains ou faire rouler les voitures ? Selon un rapport de l’organisation Oxfam, les agrocarburants utilisés dans les voitures européennes auraient pu servir à fournir du blé, du maïs ou du soja à 127 millions de personnes pendant un an. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll vient de décréter une « pause » dans la politique de soutien à la filière agro-industrielle.

 

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NotesLes cours du blé, du maïs et du soja ont atteint des niveaux record cet été. Entre mi-juin 2012 et fin juillet, le prix du blé a bondi de 50 %, celui du maïs de 45 %. Quant au soja, il a grimpé de 30 %. La sécheresse n’est pas seule en cause. « Les politiques européennes de soutien aux agrocarburants jouent un rôle central dans la hausse des prix alimentaires », assure Oxfam. L’ONG révèle dans un nouveau rapport [1] que la surface agricole nécessaire pour alimenter les voitures européennes en agrocarburants en 2008 aurait pu permettre de produire assez de blé et de maïs pour nourrir... 127 millions de personnes pendant un an ! « C’est simple : si les gouvernements européens ne renoncent pas à leurs politiques de soutien aux agrocarburants, ils mettent en péril le droit à l’alimentation de millions de personnes », poursuit Oxfam.


Au niveau européen, la Directive énergies renouvelables impose que 10 % de l’énergie utilisée dans les transports soit produite à partir de sources renouvelables d’ici à 2020. Ces énergies renouvelables sont quasi-exclusivement (à 90%) des agrocarburants de première génération, c’est-à-dire produits à partir de matières premières agricoles (soja, colza, tournesol, huile de palme, maïs, blé...), ajoutés aux carburants traditionnels.

L’appétit croissant de l’Europe pour les agrocarburants pourrait continuer de faire grimper les prix de certaines denrées alimentaires de 36 % supplémentaires d’ici à 2020, souligne Oxfam. Une inquiétude que partage plusieurs agences des Nations Unies [2], qui ont lancé le 4 septembre un appel conjoint intitulé : « Affronter les causes profondes de la hausse des prix alimentaires et de la faim dans le monde ».


Vers la fin des agrocarburants ?


Face à ces dramatiques effets pervers, la Commission européenne envisagerait de réviser ses objectifs d’incorporation d’agrocarburants à la baisse, en baissant le seuil de 10 à 5 % d’ici 2020. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a également déclaré vouloir marquer une pause dans le développement des agrocarburants entrant en concurrence avec les cultures à vocation alimentaire. Selon le plan d’action pour l’agriculture présenté le 12 septembre, le taux d’incorporation d’agrocarburants serait limité à 7 %. Rappelons qu’en France, les subventions aux agrocarburants, via des incitations fiscales, se sont élevés, entre 2005 et 2010, à 3 milliards d’euros.


Cette pause dans le soutien aux agrocarburants est une bonne nouvelle a priori. Sauf que dans le cas de la France comme de l’Union européenne, ces limitations ne concernent que les agrocarburants de première génération. L’un comme l’autre désirent encourager les agrocarburants de deuxième génération. Ceux-ci proviennent de matière organique n’entrant pas en apparence en conflit avec l’alimentation : l’éthanol est par exemple produit à partir de lignine et de cellulose, et l’agrodiesel à partir d’algues. Mais le risque demeure d’une concurrence avec la production vivrière pour l’accès aux terres ou à l’eau, déplorent plusieurs organisations environnementales.


Lire aussi :


Quand l’agriculture sert à nourrir les machines aux dépens des humains

Agrocarburants : bienvenue dans l’enfer vert

[1Télécharger le rapport « Les semences de la faim »

[2] L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM)

 

 


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